La Petite note de Franck ... (37)

 

J’ai bien l’impression que l’été tourne mal (la météo n'est pas vraiment folichonne), chose frustrante pour les vacanciers, cela nous prépare une rentrée morose avec en point de mire les élections... Décidément, tout va mal, je viens d’apprendre que le CAC 40 est en baisse pour la dixième fois consécutive (ce n’est jamais arrivé) et ce n’est pas qu’en France ! Mais, personnellement, je m’interroge sur les salaires des grands patrons du fameux CAC 40 qui quant à eux sont à la hausse, je me dis que cela ne va vraiment pas bien. Dans quel monde vit-on ? Monsieur Tapie quant à lui va toucher la modique somme de 285 millions d’euros alors qu’on crie famine en Afrique, je me dis que ce monde-là court à sa perte. Moi qui rêvais d’un monde plus solidaire, plus fraternel moins égoïste ;  mes illusions, il faut que je les mette au placard à balais, là au moins elles sont à leur place. Une triste époque que nous vivons c’est dommage, nous avions toutes les capacités de vivre dans un meilleur monde, là au moins c’était un vrai choix de vie. Je voudrais être plus optimiste, mais il y a des jours où tout va mal !

 

 

(Rendez-vous pour une nouvelle petite... de Franck)

 

 

 

Stéphane Hessel...

Les vœux de Stéphane Hessel pour 2011 sur... par Mediapart

La petite note de Franck ... (31)

Avec l'augmentation de l'essence et la montée du baril de pétrole on peut se montrer inquiet sur le sort de la planète, les pays riches regardent cela avec intérêt car le conflit en Libye et les menaces en Arabie Saoudite font que les occidentaux sont sur les dents. La possibilité qu'un risque de conflit éclate est peut-être dans ce qu'il a de probable vu les enjeux économiques que cela peut entraîner. Alors que les spéculateurs de tout bord font que la menace existe pour une seconde crise planétaire éclate, et que notre sort est lié à plus ou moins long terme à la disgrâce de ceux-ci. Nous avons des raisons d'être inquiets car nous sommes plus vulnérables. Après une première crise qui était à l'origine immobilière aux Etats-Unis, je crois que nous devons craindre de ce qui se profile et cela sera plus, et là, j'en mais ma main au feu, plus dévastatrice. Regardons d'un oeil avisé ce qui se passe dans les pays arabes, là est notre devenir immédiat, avec la flambée du carburant cela est notre meilleur indice pour être vigilant. Sachons être dans le sérieux en ce qui concerne notre pouvoir d'achat, rien de bon pourrait bien nous arriver dans les mois à venir. Et comme dit le proverbe : La prudence est mère de sureté... A bon entendeur, salut. 

 

(Rendez-vous pour une nouvelle petite... de Franck)

une brève histoire de l'avenir...(11)

 

Tout cela n'ira naturellement pas sans de terribles secousses : bien avant la disparition de l'Empire américain, bien avant que le climat ne devienne quasi insupportable, des populations se disputeront des territoires, d'innombrables guerres auront lieu ; nations, pirates, mercenaires, mafias, mouvements religieux se doteront d'armes nouvelles, instruments de surveillance, de dissuasion et de frappe utilisant les ressorts de l'électronique, de la génétique, des nanotechnologies. De plus, l'avènement de l'hyperempire conduira chacun à devenir le rival de tous. On se battra pour le pétrole, pour l'eau, pour conserver un territoire, pour le quitter, pour imposer une foi, pour en combattre une autre, pour détruire l'Occident, pour faire régner ses valeurs. Des dictatures militaires, confondant armées et polices, pendront le pouvoir. Une guerre plus meurtrière que les autres, un hyperconflit cristallisant tous les autres, éclatera peut-être, anéantissant l'humanité.

Vers 2060, au plus tôt - à moins que l'humanité ne disparaisse sous un déluge de bombes - , ni l'Empire américain, ni l'hyperempire, ni l'hyperconflit ne seront tolérables. De nouvelles forces, altruistes et universalistes, déjà à l'oeuvre aujourd'hui, prendront le pouvoir mondialement, sous l'empire d'une nécessité écologique, éthique, économique, culturelle et politique. Elles conduiront progressivement à un nouvel équilibre, cette fois planétaire, entre le marché et la démocratie : l'hyperdémocratie. Des institutions, mondiales et continentales, organiseront alors, grâce à de nouvelles technologies, la vie collective ; elles fixeront des limites à l'artefact marchand, à la modification de la vie et à la mise en valeur de la nature ; elles favoriseront la gratuité, la responsabilité, l'accès au savoir. Elles rendront possible la naissance d'une intelligence universelle, mettant en commun les capacités créatrices de tous les êtres humains, pour les dépasser. Une nouvelle économie dite relationnelle, produisant des services sans chercher à en tirer profit, se développera en concurrence avec le marché avant d'y mettre fin, tout comme le marché mit un terme, il y a quelque siècles, au féodalisme.

En ces temps-là, moins éloignés qu'on ne le croit, le marché et la démocratie, au sens où nous les entendons aujourd'hui, seront devenus des concepts dépassés, des souvenirs vagues, aussi difficiles à comprendre que le sont aujourd'hui le cannibalisme ou les sacrifices humains.

(Extrait de "Une brève histoire de l'avenir" de Jacques Attali/Fayard)

à suivre...

L'Univers raconté... (3)

L'astrophysique-partie 3_3