Santé & Cosmo Tellurisme... (25)

La Cuisine : l'âme du foyer :

 

La cuisine a de plus en plus tendance à devenir un "laboratoire" où l'on prépare (rapidement) ce que l'on va manger. Un nombre sans cesse croissant d'appareils électriques (et même électroniques) semble devoir obligatoirement équiper la cuisine, et la liste s'allonge d'année en année ; four électrique, réfrigérateur, hotte aspirante, ventilateurs, four à micro-ondes, lave-vaisselle, tournebroche, rôtissoire, grille-pain, robots ménagers, minuterie, transistor, convecteur électrique et... télévision parfois ! On y trouve même souvent la machine à laver le linge.

Notons que, généralement, la cuisine est "américaine" et que les matières métalliques et synthétiques y sont prédominantes.

Outre la pollution électrique que capte la "technicienne de ce laboratoire", il convient de savoir que les aliments - déjà passablement dévitalisés par des cultures intensives et des abus de pesticides - subissent de violentes agressions de la part du "laboratoire" qui achève de détruire les dernières énergies vitales des aliments.

Comment s'étonner si un nombre croissant de femmes n'ont plus goût à "faire la cuisine" et préfèrent réchauffer des plats surgelés dans un four à micro-ondes produisant une extrême nocivité vibratoire.

Il faudrait revenir à la conception de jadis où la cuisine était l'âme du foyer, le centre où l'on avait plaisir à se retrouver en famille pour apprécier ensemble des petits plats préparés avec amour et qui avaient mijoté durant des heures. Beaucoup de problèmes "psychologiques" seraient ainsi résolus !

 

(Extrait de "Santé et Cosmo Tellurisme" de B. Legrais & G. Altenbach - Ed. "Dangles" - 1984)

à suivre...

Rétro music... (22)

iConcerts - The Pretenders - Brass In Pocket...

Poème du jour...

Le jour le plus long fixé Dieu

Avec le soleil prendra fin.
L'angoisse peut aller jusqu'à son pieu,

Puis doit rebrousser chemin. 

 

(Poème de Emily Dickinson - Ed. Gallimard - 2000)

Poème du Jour...

L'HEURE DU BERGER

 

La lune est rouge au brumeux horizon ;

Dans un brouillard qui danse la prairie

S'endort fumeuse, et la grenouille crie

Par les joncs verts où circule un frisson ;

 

Les fleurs des eaux referment leurs corolles ;

Des peupliers profilent aux lointains,

Droits et serrés, leurs spectres incertains ;

Vers les buissons errent les lucioles ;

 

Les chats-huants s'éveillent, et sans bruit

Rament l'air noir avec leurs ailes lourdes,

Et le zénith s'emplit de lueurs sourdes.

Blanche, Vénus émerge, et c'est la Nuit.

 

(Poème de Paul Verlaine extrait de "Paysages Tristes")