Allez les yeux invisibles vers le beau.

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18/09/2010

poème du jour...

 

Unknown-6.jpegLE BOULEVARD

 

La fraîcheur vive du boulevard pourri d'automne. Les larges feuilles des platanes dégringolent. C'est un écroulement imprévu et bizarre dans la lumière croisée des lampes à arc. Il tombe une petite pluie menue, serrée que le vent incline parfois sur les visages. La nuit est parfumée de l'odeur des feuillages gâtés : elle sent encore l'ambre, l'oeillet, la poudre, le fard et le caoutchouc des imperméables.

 

(Poème de Francis Carco)

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