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21/02/2013

Biogaz...

images-2.jpegLe biogaz est un biocarburant présentant de nombreux avantages :

  • réduction des émissions de gaz à effet de serre, comme indiqué ci-dessus.
  • réduction de certains microbes dans les effluents agricoles (coliformes notamment6) ;
  • substitut à d'autres énergies exogènes (fossile et nucléaire), source de revenus pour l'exploitant qui économise sur ses dépenses énergétiques et/ou, de plus en plus vend son énergie.
  • diminution de la charge en carbone des déchets végétaux. Une fois digérés, les déchets sont moins nocifs pour l'environnement; le risque d'une pollution biologique ou organique est en outre largement amoindri, et la fermentation diminue le pourcentage de matière sèche, permettant de diminuer le volume à transporter et épandre.
  • Il peut aussi être injecté sur le réseau de gaz naturel néanmoins raffinage2. C'est la solution qui offre le meilleur rendement énergétique, si le réseau est assez proche du point de production. Cette solution se heurte aux réticences des groupes gaziers, comme l'a été l'injection d'électricité renouvelable pour EDF. En France, l'Afsset a récemment conclu que l'injection de biogaz épuré dans le réseau ne posait pas de problème sanitaire particulier7.

Les utilisations du biogaz sont par exemple :

  • combustion dans un moteur à gaz ou une petite turbine, pour produire de l'électricité injectée sur le réseau (plus de 4 000 installations en Allemagne), et souvent de la chaleur en cogénération, mais une trigénération est possible.
  • alimentation de centrale thermoélectrique, cimenterie, chaufferie collective, etc. quand il en existe près de la source;
  • chauffage et enrichissement en CO2 de serres;
  • carburant pour véhicules GNV, en substitution au gaz naturel fossile du réseau classique. Il alimente des flottes captives (autobus, bennes à ordures, véhicules de service) (voir biogaz carburant), ou même les véhicules individuels (Suisse et Suède).
  • reformage du méthane pour former de l'hydrogène renouvelable (dit « biohydrogène ») ; comme pour l'injecter dans le réseau, il faut alors extraire le CO2, l'eau, les composés soufrés du biogaz pour obtenir un gaz composé à plus de 96 % de CH4 substituable au gaz naturel fossile. Pour les autres applications, un gaz contenant 60 % de méthane est largement suffisant, donc le purifier serait une dépense inutile. On se contente alors d'enlever les impuretés qui présentent des problèmes de pollution, de corrosion ou d'odeur, notamment les composés soufrés.


source Wikipédia

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