09/05/2011
La lumière sur le sentier... (4)
5. Tue tout sentiment de séparativité.
6. Tue le désir de la sensation.
7. Tue la faim de la croissance.
8. Néanmoins reste seul et isolé parce que rien de ce qui a corps, rien de ce qui a conscience de la séparation, rien de ce qui est hors de l'éternel ne peut venir à ton aide. Laisse-toi instruire par la sensation et observe-la, parce qu'ainsi seulement tu peux débuter dans la science de la Soi-connaissance et poser ton pied sur le premier échelon de l'échelle. Croîs comme croît la fleur, inconsciente, mais ardemment désireuse d'ouvrir son âme à l'atmosphère. C'est ainsi que tu dois hâter l'éclosion de ton âme à l'éternel. Mais il faut que ce soit l'éternel qui sollicite l'épanouissement de ta force et de ta beauté et non le désir de croître, car, dans le premier cas, tu te développes dans toute la splendeur de ta pureté ; dans l'autre, tu ne fais que t'endurcir par l'inévitable passion de ta stature personnelle.
(Extrait de ""La lumière sur le Sentier" de Mabel Collins - Editions "Adyar")
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28/04/2011
La lumière sur le sentier... (3)
L'ambition est le premier de nos maux : le grand tentateur de l'homme qui s'élève au-dessus de ses semblables. Dans sa forme la plus simple, c'est la recherche d'une récompense. Constamment, elle détourne de leurs capacités supérieures des hommes d'intelligence et de valeur, et cependant elle est un instructeur nécessaire. Ses résultats se transforment, dans la bouche, en poussière et en cendre. Ainsi que la mort et l'isolement, elle montre finalement à l'homme que travailler pour soi, c'est aller au-devant d'un désappointement.
Mais bien que cette première règle semble si simple et si facile, ne passe pas trop vite à la suivante. Car les vices de l'homme ordinaire subissent une transformation subtile et réapparaissent sous une autre forme dans le coeur du disciple. Il est aisé de dire : " Je ne veux pas être ambitieux". Il n'est pas aussi facile de dire : " Quand le Maître lira dans mon coeur, il le trouvera parfaitement pur". L'artiste sincère, qui travaille pour l'amour de son art, est quelquefois plus franchement engagé dans le droit chemin que l'occultiste qui s'imagine n'avoir plus d'attachement pour soi, mais qui, en réalité, n'a fait que reculer les limites de l'expérience et du désir, et reporter son intérêt sur les objets que lui offre l'horizon élargi de sa vie.
Le même principe s'applique aux deux autres règles, d'apparence également simples ; médite-les longuement et ne te laisse pas tromper par ton coeur. Car maintenant, au seuil, une erreur peut réparer, mais si tu la gardes par devers toi, elle croîtra et porteras ses fruits, à moins que tu ne la détruises au prix d'une souffrance cruelle.
("La Lumière sur le Sentier" de Mabel Collins - Note 1 - Editions Adyar)
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