Les Contes d'Hoffmann

Voilà le propos de Claude Roy, à propos des Contes D'Hoffmann.

 

...Maître de l'impossible au double visage, le merveilleux et le fantastique, Hoffmann est aussi un maître de l'humour. Il est semblable au chat d'un de ses romans, qui commençait l'oraison funèbre d'un de ses frères chats en disant : " Qu'est-ce que le chat ? Une choses fragile et périssable comme tout ce qui est né sur la terre. " Vivre la vie "réelle" serait intenable si nous n'avions pas la ressource de nous moquer de ce qui nous écrase. L'homme mortel peut au moins se railler de la mort, et puisqu'il n'a que soi, sourire au moins de lui. Mais l'autre vie, celle qui est "ailleurs", au-delà de la "porte d'ivoire" des songes dont parle Hoffmann, il faut peut-être aussi pour la supporter, quand on y atteint les resssources désespérées et dansantes de l'humour...

"Les Contes d'Hoffmann (Fantaisies à la manière de Callot)

- A lire absolument

Aquamachine

AQUAMACHINE
envoyé par DDBARTH

Textos (extrait 6)

Ai-je encore un peu 

de vie 

sous le soulier

pour avancer vers toi.

 

(Poème du recueil "Textos" publié aux Editions Echo Optique) Extrait 6.

Flare

Flare

Ce que doivent être les choses extrait 6)

... - Et tu crois que l'univers se rattache à nous ? (Je la tutoyais pour la première fois).

- Nous formons une symbiose moléculaire, nous sommes d'un seul bloc dans la diversité des composants, nous frères dans ces vingt-trois chromosomes jusqu'à ce que l'on soit l'être dans son unité. En fait, nous sommes tous unis : c'est la conscience humaine qui maintient la cohésion de la Terre et aussi de l'Univers.

Son si beau visage s'illumina d'un sourire. Je compris bien des choses, mais je n'allai pas au-delà de tout ce qu'il est possible de comprendre. M'autorisant à me dire : la grandeur du monde tient peut-être dans un sourire.

Avia fut aussi sensible aux mots de Nyad, cela se voyait sur son visage.

 

(Fin du chapitre 8 du Roman de Franck Roy "Ce que doivent être les choses") . En vente au prix de 15 Euros. par Mail à cette adresse : [e-mail]. 

Textos (extrait 5)

A peine compris

ce débordements d'insectes amoureux

aux commissures de tes lèvres gourmandes

moi papillon

je musardais à la porte

 

ton coeur 

était à l'intérieur.

 

(Poème du recueil "Textos" publié aux Editions Echo Optique) Extrait 5.