01/11/2011
Poème du Jour...
Ne crois pas que c'est le poids du jour à venir qui nous entrave, demain ne pèse rien encore, ce n'est qu'une hotte ouverte à tous les vents.
Tu appelles souvenirs ces longs câbles qui traînent des chariots pleins de cadavres. Et tu butes sur le seuil de la porte d'aujourd'hui. Mais tu n'oses pas dételer, dis ? des fois que tes rêves mettraient des ailes à ton pauvre coeur.
(Poème de Régine Albert extrait de "Un paradis qui bouge dans la mémoire" - Ed. "Echo Optique" - 1991)
05:25 Publié dans Littérature | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : poème, albert, poètesse, réflexion, détente, littérature