01/12/2010
Poème du Jour...
LA PIERRE DE LA FOLIE
(Extraits)
Nous étions tous les deux au cinéma. Au lieu de regarder le film c'était elle que je regardais. Je touchai ses boucles et lui lissai les cils. Puis je lui baisai les genoux et lui mis sur son ventre une cocotte en papier que j'avais confectionnée avec les billets.
Elle regardait le film et riait. Alors je caressai sa poitrine et chaque fois que je pressais l'un de ses seins, un poisson bleu en sortait.
(Poème de Fernando Arrabal)
04:34 Publié dans Littérature | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : arrabal, poésie, poème, littérature, découverte