25/08/2013
Chemins escarpés... (19)
Visant à ne fermer que la porte de l’inconscient, la rage des apparences se meurt dans la fournaise à pain. Ne considérer que seul l'habit du mâle surgissant de l’idolâtrie pénale empêche de voir de nos yeux cette boue sèche, car rien ne subsiste à l’esprit si ce n’est la conscience dans l’éternel émerveillement. Ce serait ainsi l’apothéose de ce que nous vivons petitement dans nos vies ridicules comme support à la bêtise humaine. Emprunter ce chemin pour grandir par la pensée, nous devons le faire à chaque instant et non de se remettre au quotidien qui nous absorbe et qui nous engloutit. Sachons vivre en pensant et fabriquons ces vies si grandes par notre intuition démesurée. À nous de donner de cet enfer que nous subissons toute la force de cette chose pour nous faire avancer dans les dédales de ceux qu’ils veulent nous dérouter de notre route certaine. Il faut y aller sur cette route, car elle nous emmènera loin vers la renaissance de notre esprit, vers le paradis émergeant de nous.
(Poème inédit de Pôl Kraly in "Chemins escarpés" - à paraître)
05:00 Publié dans Littérature | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : poème, prose, kraly, chemins escarpés, inconscient, conscience, pensées, vies, enfer, renaissance, esprit, réflexion, comprendre, savoir