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03/11/2014

Le Tamarin...

Tamarin

Baptisé dattier d'Inde ( tamar indi ), le tamarin fut introduit en Europe par les Arabes. Ses vertus curatives sont bien connues des médecines chinoise et ayurvédique. Laxatif et émollient, le tamarin soulage les troubles digestifs (ballonnements, nausées, constipation...). Il est également indiqué dans le traitement des refroidissements et des maux de gorge.

tamarinNom scientifique : Tamarindus indica

Noms communs : tamarin, tamarinier, tamaren, tamarin sûr, tamarind, tamarin bord de mer, tamarin des bas, tamarin petites feuilles

Nom anglais : tamarind , sweet tamarind , Indian date

Classification botanique : famille des fabacées ( Fabaceae)

Formes et préparations : décoctions, tisanes, macérations, infusions, poudres, comprimés, confitures, gélules, ampoules, sirops, gels, jus.

Propriétés médicinales du tamarin

UTILISATION INTERNE

Facilite le transit intestinal et améliore la digestion. Carminatif et anti-infectieux, il intervient également dans les troubles intestinaux tels que ballonnements, flatulences et diarrhée. Antiseptique, le tamarin apaise les troubles urinaires (notamment la cystite). Pour les problèmes respiratoires, il est utilisé comme expectorant en cas de bronchite. Grâce à ses antioxydants, il est également préconisé dans la prévention du vieillissement des cellules.

UTILISATION EXTERNE

Bactéricide, cicatrisant et antifongique, le tamarin est recommandé pour soigner différents problèmes cutanés : plaies, infections, dermatoses surinfectées. En stomatologie, il soulage les personnes sujettes aux aphtes ou aux gingivites et est utile lors des poussées dentaires des nourrissons. A utiliser aussi pour traiter les maux de gorge.

INDICATIONS THÉRAPEUTIQUES USUELLES

Constipation légère, infections des voies respiratoires, maux de gorge, douleurs buccales, infections cutanées (dermatoses, plaies), conjonctivite, inflammation des muqueuses, fièvre, diarrhée et coliques biliaires.

AUTRES INDICATIONS THÉRAPEUTIQUES DÉMONTRÉES

Le jus de tamarin est également conseillé pour diminuer les nausées et les vomissements des femmes enceintes. Cette plante est également connue pour ses bienfaits contre l' hypertension artérielle et l'asthénie.

Histoire de l'utilisation du tamarin en phytothérapie

Connu depuis de nombreux siècles en Inde, le tamarin n'a pas séduit les civilisations de l'Antiquité classique. Ce sont les Arabes et notamment Avicenne, célèbre médecin persan du XIe siècle, qui vont les premiers mettre en évidence les qualités médicinales du tamarin. Ce fruit est alors préconisé pour calmer la fièvre, soigner la constipation et la dysenterie. On lui reconnaît également des propriétés d'astringent et de diurétique. La diffusion du tamarinier en Europe serait due aux Croisés. Quant aux Amériques, elles le découvriront avec les explorateurs espagnols et portugais. Outre la phytothérapie occidentale, les médecines ayurvédique et chinoise recommandent aussi le tamarin pour stimuler l'appétit, tonifier la digestion, stimuler le foie, lutter contre les mucosités, le scorbut ou encore les vomissements.

Description botanique du tamarin

D'une très grande longévité, le tamarin est originaire d'Afrique. Il est désormais cultivé dans de nombreuses régions tropicales (notamment les Antilles, l'Asie du Sud-Ouest et du Sud-Est). D'une hauteur de 20 à 25 m, le Tamarindus indica est un arbre au tronc court et large. D'un port dense, il affiche un feuillage à grandes feuilles persistantes. En été, il se parsème de grappes de petites fleurs jaunes veinées de rouge et pourvues de longues étamines. Ses fruits comestibles sont des gousses bosselées larges et épaisses qui abritent en leur sein des graines enrobées d'une pulpe fibreuse.

Composition du tamarin

PARTIES UTILISÉES

La pulpe du fruit et l'écorce du tamarinier sont utilisés en phytothérapie.

 

source : Doctissimo

 

07/03/2014

Le Noni...

Unknown.jpegPosologie du noni

Les données sont insuffisantes pour suggérer un dosage pour les usages traditionnels et pour les allégations des nouveaux usages des extraits et du jus de noni que l’on retrouve dans le commerce.

Historique du noni

On pense que les Polynésiens font un usage médicinal du noni depuis plus de 2 000 ans. Traditionnellement, toutes les parties de la plante sont utilisées : feuilles, racines, écorce, fleurs et fruits. On a répertorié une quarantaine de remèdes traditionnels renfermant l'une ou l'autre des parties de la plante.

Les usages externes comprennent principalement le traitement des blessures, des plaies et de l’inflammation.

Les usages internes sont très variés : rhumatismes, arthrite, troubles menstruels, maux de gorge,diarrhéecancer, stimulation du système immunitaire, infections bactériennes, virales, parasitaires ou fongiques, etc.

Même si les fruits mûrs de noni dégagent une odeur désagréable, plusieurs explorateurs européens ont rapporté que les Polynésiens les consommaient, surtout en période de disette. Lesjus et concentrés de noni du commerce ont généralement subi une transformation qui permet de masquer l'odeur des fruits. Les extraits secs de noni, présentés sous forme de capsules ou de comprimés, permettent également de pallier cet inconvénient.

Le jus de noni a connu un essor considérable grâce aux campagnes de promotion des réseaux à paliers multiples le présentant comme une panacée : aux États-Unis les ventes sont passées de 33 millions $ US par an en 1999, à 250 millions $ US en 2007. Le noni fait l’objet d’une culture commerciale tant dans les îles du Pacifique, comme Tahiti et Hawaï, qu’en Australie et, plus récemment, en Floride.

 

 

Jus de noni : des allégations en attente de preuves scientifiques

 

 

Les distributeurs de jus de noni affirment, dans leurs sites Internet ou sur leurs dépliants publicitaires, que leur produit peut soulager ou guérir de nombreuses maladies comme le cancer et le diabète, en passant par l’hypertension, les allergies, les migraines, sans oublier la maladie d’Alzheimer, la fibromyalgie, l’arthrite et l’obésité... Aucune de ces allégations ne repose sur des données cliniques de qualité.

 

En 2002, un comité scientifique européen s’est penché sur une demande d’autorisation de mise en marché présentée par le fabricant du Tahitian Noni® Juice. Le comité ne s’est pas opposé à la vente de noni en Europe, mais a précisé : « Bien que certains bénéfices nutritionnels soient prêtés au jus de noni, les données examinées par le Comité n’ont fourni aucune preuve que ces bénéfices soient supérieurs à ceux d’autres jus de fruits. »1 La vente de noni est permise depuis 2003 en Europe, où tout nouvel aliment ou ingrédient doit être approuvé avant d’être mis en marché.

 

 Source : Passeportsanté.net