Allez les yeux invisibles vers le beau.

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17/10/2010

La Poésie Surréaliste...

André Breton

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LA POESIE SURREALISTE

 

La poésie surréaliste n'est pas d'essence différente de celle de toute poésie authentique. Elle est une et multiple, ainsi que l'attestent la diversité de ses chemins, le registre étendu de ses voix, dans le concert desquelles il n'est pas besoin d'être un spécialiste pour distinguer celle d'Eluard de celle de Breton, celle d'Aragon de celle d'Artaud, celle de Jean-Pierre Duprey de celle Joyce Mansour. Le surréalisme se veut "un moyen de libération totale de l'esprit" et il est, en son principe même, révolte. L'esprit qui l'anime se veut tourné vers l'avenir, porté vers ce qui vient, ce qui cherche par opposition à tout ce qui est achevé, fixé. D'où son éblouissante actualité. La poésie surréaliste nous propose le visage le plus convulsif, le plus pur et le plus somptueux de cette "liberté couleur d'homme" dont parle André Breton.

Commentaires

Sous le moi siamois, vivra?

Par la fenêtre, ce matin, la neige,
sur les toits: calendrier de Noël.
D'anciennes images, sur nos coeurs
coloriés, je, T/M, à quoi pensais-je,
passent, repassent, leur sérigraphie,
un, deux, trois, quatre, made in Slovaquie,
des gravures, ni d'Épinal, ni belges,
à dada sur commerce et industrie,
import-export, jusqu'en Abyssinie,
pies papes, sous bulles, tournez manège,
entre haut et bas, et André et Nadia,
comme échappés de l'encyclopédie!
Ce cadavre, sous la glace et la neige,
pile ou face, se réveillera-t-il,
possible empereur d'un monde en exil?
Par la fenêtre, ce matin, bleu beige,
ficelé, calendrier de l'Avant:
il était une fois la fin des temps,
les yeux vagues, petits bouchons de liège,
ça mord, ça mord, bientôt la saint-Falzar
et boul'mich' latin, just a gigolo!
Mais toi et moi, gravés, paire d'yeux neige,
nos deux noms en l'air, point de non-retour,
rien moins qu'insoutenable, gravité.
Comme un adieu aux dissipations-pièges.

Écrit par : Valentini | 06/12/2010

L'infini //

Ce n'était pas un de ces habitants des villes
ou des champs, il ne fréquentait que les labos.
Le ciel est bleu, le ciel est rose et les autos
déploient des trésors d'idées pour changer de file.

(lire la suite sur instants-fugaces.net)

Écrit par : Valentini | 02/03/2011

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