Allez les yeux invisibles vers le beau.

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04/07/2012

La Lumière sur le sentier... (25)

KARMA

 

Considère avec moi l'existence individuelle comme une corde qui s'étend de l'infini à l'infini, qui n'a ni fin ni commencement, et n'est pas susceptible d'être rompue. Cette corde est formée par d'innombrables fils d'une extrême finesse et qui, étroitement juxtaposés, enconstituent l'épaisseur. Ces fils n'est point de couleur et sont parfaitement droits, résistants et lisses. La corde subit d'étranges accidents en passant par toutes sortes d'endroits, ainsi que cela a lieu. Très souvent, un fil se prend et demeure accroché, à moins qu'il ne soit violement arraché de sa voie naturelle. Pour un long temps encore, il se trouve hors de place, et, par conséquent, tout l'ensemble des fils est en désordre. Parfois aussi l'un d'entre eux est souillé de boue ou taché de couleur, et non seulement la souillure s'étend au-delà du point de contact, mais elle atteint encore d'autres fils. Or rappelle-toi que ces fils sont vivants ; qu'ils sont semblables à des fils électriques, ou mieux encore à des nerfs qui vibrent. A quelle distance, par conséquent, la souillure, la désorganisation peuvent être communiquées ! Mais il arrive à la fin que ces longs cordons,  ces fils vivants qui forment l'individu dans leur continuité ininterrompue, passent de l'ombre à la lumière. Les fils, alors, ne sont plus incolores, mais dorés ; une fois de plus,  ils sont réunis et lisses ; une fois de plus l'harmonie est rétablie entre eux, et par cette harmonie intérieure, l'harmonie plus grande est perçue.

 

(Extrait de "La lumière sur le sentier" de Mabel Collins - Ed. "Adyar" - 2001)

 

à suivre...

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