Allez les yeux invisibles vers le beau.

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07/12/2010

Le Prophète... (2)

 

Unknown.jpegOn vous a raconté aussi que la vie est ténèbres et, épuisés, vous faites écho à ce que disent les épuisés. Et je dis que la vie est ténèbres, en effet, sans un désir ardent. Et tout désir ardent est aveugle, s'il n'y a pas connaissance. Et toute connaissance est vaine, s'il n'y a pas travail, et tout travail est vide, s'il n'y a pas amour ; et lorsque vous travaillez avec amour, vous liez vous-même à vous même, et aux uns et aux autres, et à Dieu.

Et qu'est-ce que travailler avec amour , C'est tisser l'étoffe avec des fils tirés de votre coeur, comme si votre bien-aimé devait porter cette étoffe. C'est construire une maison avec affection, comme si votre bien-aimé devait habiter cette maison. C'est semer le grain avec tendresse et récolter la moisson avec joie, comme si votre bien-aimé devait en manger le fruit. C'est lester toutes choses que vous façonnez du souffle de votre propre esprit, et savoir que tous les bienheureux morts sont là, près de vous, et vous regardent.

à suivre...

 

(Extrait du livre de Khalil Gibran "Le Prophète" - Editions Livre de Poche)

06/12/2010

Gaspar Proust

06:01 Publié dans Humour | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : gaspar, proust, humour, rires, nouveau

05/12/2010

Peut-on vivre sans manger ni boire ?


Peut-on vivre sans manger ni boire ?

08:34 Publié dans Science | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : science, boire, manger, lumière

03/12/2010

Ce que l'on peut faire avec la neige.


Valloire : sculpture sur neige

02/12/2010

Hanyo... Mali


Hanyo

08:07 Publié dans Voyage | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : femmes, mali, animaux, vie, quotidien

01/12/2010

Poème du Jour...

 

Unknown.jpegLA PIERRE DE LA FOLIE

(Extraits)

Nous étions tous les deux au cinéma. Au lieu de regarder le film c'était elle que je regardais. Je touchai ses boucles et lui lissai les cils. Puis je lui baisai les genoux et lui mis sur son ventre une cocotte en papier que j'avais confectionnée avec les billets.

Elle regardait le film et riait. Alors je caressai sa poitrine et chaque fois que je pressais l'un de ses seins, un poisson bleu en sortait.

 

(Poème de Fernando Arrabal)