Allez les yeux invisibles vers le beau.

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15/02/2011

Découverte... Youn Sun Nah

23/12/2010

Le Prophète... (3)

 

Unknown.jpegAlors une femme dit, Parle-nous de la joie et de la tristesse.

Et il répondit :

Votre joie est votre tristesse sans masque, et ce même puits d'où monte votre rire a souvent été rempli de vos larmes.

Et comment en serait-il autrement ? Plus la tristesse creusera profond dans votre être, plus vous pourrez contenir de joie. La coupe qui contient votre vin n'est-elle pas justement la coupe qui a été cuite dans le four du potier ? Et le luth qui apaise votre esprit n'est-il pas fait justement d'un bois évidé avec des couteaux ? Lorsque vous êtes joyeux, regardez au plus profond de votre coeur et vous découvrirez que c'est seulement ce qui vous a donné de la tristesse qui vous donne de la joie. Lorsque vous serez envahi de tristesse, regardez de nouveau dans votre coeur, et vous verrez qu'en vérité vous pleurez pour ce qui avait fait vos délices.

Quelques-uns d'entre vous disent, "La joie est plus grande que la tristesse", et d'autres disent, "Non, c'est la tristesse qui est plus grande".

Mais je vous le dis, elles sont inséparables. Elles viennent ensemble, et quand l'une est assise seule avec vous à votre table, n'oubliez pas que l'autre est endormie sur votre lit.

En vérité, comme les balances, vous êtes suspendu entre votre tristesse et votre joie. C'est seulement lorsque vous êtes vide que vous êtes immobile et à l'équilibre. Quand pour peser son or et son argent le gardien du trésor vous soulève, votre joie ou votre tristesse doit alors s'élever ou tomber.

 

(Extrait de "Le Prophète" de Khalil Gibran - Ed. du Livre de Poche)

17/12/2010

Zapping

01/12/2010

Poème du Jour...

 

Unknown.jpegLA PIERRE DE LA FOLIE

(Extraits)

Nous étions tous les deux au cinéma. Au lieu de regarder le film c'était elle que je regardais. Je touchai ses boucles et lui lissai les cils. Puis je lui baisai les genoux et lui mis sur son ventre une cocotte en papier que j'avais confectionnée avec les billets.

Elle regardait le film et riait. Alors je caressai sa poitrine et chaque fois que je pressais l'un de ses seins, un poisson bleu en sortait.

 

(Poème de Fernando Arrabal)

05/11/2010

Insectes du monde...


"Insectes du monde" en route vers la Centrafrique

20/09/2010

Journées du Patrimoine


Beaumont-du-Gâtinais : journées du patrimoine

07/09/2010

Madagascar...


Madagascar, les derniers bagnards