Allez les yeux invisibles vers le beau.

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

29/09/2014

H. Guillemin raconte "Verlaine & Rimbaud"...

22/12/2013

Poème du jour...

 

images-2.jpegRêvé pour l'hiver

 

L'hiver, nous irons dans un petit wagon rose

 


Avec des coussins bleus.
Nous serons bien. Un nid de baisers fous repose
Dans chaque coin moelleux.

Tu fermeras l'oeil, pour ne point voir, par la glace,
Grimacer les ombres des soirs,
Ces monstruosités hargneuses, populace
De démons noirs et de loups noirs.

Puis tu te sentiras la joue égratignée...
Un petit baiser, comme une folle araignée,
Te courra par le cou...

Et tu me diras : " Cherche ! " en inclinant la tête,
- Et nous prendrons du temps à trouver cette bête

- Qui voyage beaucoup...


Arthur Rimbaud

22/07/2012

REVE POUR L'HIVER...

REVE POUR L'HIVER

 

L'hiver, nous irons dans un petit wagon rose

Avec des coussins bleus,

Nous serons Bien. Un nid de baisers fous repose

Dans chaque coin moelleux.

 

Tu fermeras l'oeil, pour ne point voir, par la glace,

Grimacer les ombres des soirs,

Ces monstruosités hargneuses, populace

De démons noirs et de loups noirs.

 

Puis tu te sentiras la joue égratignée...

Un petit baiser, comme une folle araignée,

Te courra par le cou..

 

Et tu me diras : "Cherche !" en inclinant la tête,

- Et nous prendrons du temps à trouver cette bête

- Qui voyage beaucoup...

 

(Poème de Athur Rimbaud -Ed. Galllimard)

17:51 Publié dans Littérature | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : poésie, rimbaud

19/04/2011

Poème du Jour...

MA BOHEME

 

Je m'en allais, les poings dans mes poches crevées ;

Mon paletot aussi devenait idéal ;

J'allais sous le ciel, Muse ! et j'étais ton féal ;

Oh ! là là ! que d'amours splendides j'ai rêvées !

 

Mon unique culotte avait un large trou.images-1.jpeg

- Petit-Poucet rêveur, j'égrenais dans ma course

Des rimes. Mon auberges était à la Grande-Ourse.

- Mes étoiles au ciel avaient un doux frou-frou

 

Et je les écoutais, assis au bord des routes,

Ces bons soirs de septembre où je sentais des gouttes

De rosée à mon front, comme un vin de vigueur ;

 

Où, rimant au milieu des ombres fantastiques,

Comme des lyres, je tirais les élastiques

De mes ombres blessés, un pied près de mon coeur !

 

(Poème d'Arthur Rimbaud (Fantaisie) in "Poésies")

14/12/2010

Serge Reggiani chante Rimbaud...

30/06/2010

Poème du jour...


images.jpegMA BOHEME


Je m'en allais, les poings dans mes poches crevées ;

Mon paletot aussi devenait idéal ;

J'allais sous le ciel. Muse ! et j'étais ton féal ;

Oh ! là là ! que d'amours splendides j'ai rêvées !


Mon unique culotte avait un large trou.

- Petit-Poucet rêveur, j'égrenais dans ma course

Des rimes. Mon auberge était à La Grande-Ourse.

- Mes étoiles au ciel avaient un doux frou-frou


Et je les écoutais, assis au bords des routes,

Ces bons soirs de septembre où je sentais des gouttes

De rosée à mon front, comme un vin de vigueur ;


Où, rimant au milieu des ombres fantastiques,

Comme des lyres, je tirais les élastiques

De mes souliers blessés, un pied près de mon coeur !

 

(Poème de Arthur Rimbaud in "Poésies"/Gallimard).

26/05/2010

Rimbaud à Aden