Allez les yeux invisibles vers le beau.

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

02/09/2009

Poème du jour... (10)

 

images-1.jpegIl m'est interdit de m'arrêter pour voir. Comme si j'étais condamné à voir en marchant. En parlant. A voir ce dont je parle et à parler justement parce que je ne vois pas. Donc  à donner à voir ce que je ne vois pas, ce qu'il m'est interdit de voir. Et que le langage en se déployant heurte et découvre. La cécité signifie l'obligation d'inverser les termes et de poser la marche, la parole, avant le regard. Marcher dans la nuit, parler sous la rumeur, pour que le rayon du jour naissant fuse et réplique à mon pas, désigne la branche, et détache le fruit.

 

(Poème de Jacques Dupin extrait de "Moraines" / Editions Gallimard)

13:02 Publié dans Littérature | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : poésie

01/09/2009

OM - Bordeaux

12:46 Publié dans Sport | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : football

31/08/2009

Thalassa (Invitation à voyager)

13:29 Publié dans Voyage | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : voyage, évasion

30/08/2009

Poème du jour... (9)

 

images-2.jpegOCTOBRE

 

Le paysan est dans son champ. Comme sa femme à la maison, il met de l'ordre, il laboure, sème, herse et roule et le lit, plus haut, bien bordé, dort maintenant au soleil en attendant la pluie. Elle viendra et les grains pousseront le drap comme pour ceux qui s'aiment.

 

(Poème de Georges L. Godeau extrait de "La Vie est passée" aux Editions "Le Dé Bleu")

07:24 Publié dans Littérature | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : poésie

29/08/2009

Apocalypse Now (Les Doors)

09:46 Publié dans Musique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : musique

28/08/2009

Poème du jour... (8)

 

images-1.jpegAU FOND D'UNE CARRIERE

 

Une fois l'an, je brûle mon cerveau. Il tient dans deux sacs à blé, brouillons froissés pour un feu rapide. J'y vais à l'heure du déjeuner. Comme un voleur, je m'enfonce au plus bas. Partout, des engins qui pourraient exploser. Tant pis, je vide et j'allume. Avec un bâton, je retiens les papiers qui volent, je les brasse jusqu'au dernier mot. Après j'éponge mon front, je contrôle les alentours. Personne sauf le vent qui se prépare à disperser les cendres.

(Poème de Georges L. Godeau extrait de "La Vie est passée" aux Editions "le dé bleu")

13:16 Publié dans Littérature | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : poésie

27/08/2009

Nietzsche - Le Philosophe