03/03/2012
Les pouvoirs du Ginkgo...
Appareil végétatif[modifier]
Le Ginkgo est un arbre de taille moyenne à grande, pouvant atteindre 20 à 35 m. La durée de vie est très importante, celui du jardin botanique de l'Université de Sendai est âgé de 1 250 ans5. Selon le principe de coloniarité de Francis Hallé, le ginkgo est un être vivant potentiellement immortel; il n'a pas de prédateurs naturels, ni de parasites ou maladies. Les seuls facteurs externes défavorables seraient l'homme, les aléas telluriques ou climatiques6.
L’écorce des jeunes Ginkgo est d’abord lisse puis devient craquelée et fissurée avec le temps. Sa couleur varie du brun au gris.
Ses feuilles sont uniques parmi les spermatophytes, puisque formées de deux lobes en forme de palmes et ne présentant pas de nervure centrale comme la quasi-totalité des plantes modernes. Dotées d'un pétiole, elles sont insérées sur les rameaux par petits groupes de 3 ou 47 et atteignent de 5 à 15 cm de long. Ces feuilles sont caduques.
Appareil reproducteur[modifier]
Le Ginkgo biloba est rangé dans l'embranchement des Ginkgophytes ou des Préspermaphytes, proche de ceux des plantes à graines, avec le suffixe en -spermes. En effet, le Ginkgo biloba ne possède pas de graines, mais les individus mâles portent des chatons de forme cylindrique, et les femelles des ovules (individus dioïques). Un ovule fécondé par le pollen d'un autre plant de ginkgo mâle germera immédiatement, donnant naissance à une jeune pousse, généralement située au pied du plant mère.
Les ovules de Ginkgo sont souvent nommés, à tort, graine ou fruit. Les graines et les fruits n'apparaissent qu'avec les gymnospermes (ou conifères). L'ovule de Ginkgo germera dès que les conditions seront favorables, à la différence d'une graine où l'on peut mettre la pousse du nouveau plant entre parenthèses en la conservant au sec.
L'ovule est couvert d'un tégument de couleur jaune-brun, charnu extérieurement et coriace intérieurement, ce qui fait qu'on confond souvent cet ovule avec un fruit, notamment avec une drupe. L'ovule mesure de 2 à 3 cm de diamètre. Avant l'automne, il est lisse et attirant mais toxique, notamment la partie charnue du tégument, car elle contient de l'acide butanoïque. Ce dernier est à l'origine de l'odeur de beurre rance ou de vomissure que dégage l'ovule à l'automne lorsqu'il commence à se rider.
Reproduction[modifier]
Le Ginkgo est un arbre dioïque, c'est-à-dire que chaque arbre est soit mâle soit femelle. Sa reproduction présente certaines caractéristiques communes avec la reproduction des fougères et d'autres communes avec celle desconifères et plantes à fleurs8.
En effet, après avoir produit ses ovules, le Ginkgo femelle reçoit du pollen que le ginkgo mâle produit en énorme quantité. Arrivé sur l'ovule, le grain de pollen germe et forme un tube pollinique libérant deux spermatozoïdes qui nagent dans le liquide de fécondation, vers le gamète femelle. (Ce mode de fécondation est appelé siphonozoïdogamie.) La fécondation peut encore s'effectuer même si l'ovule est tombé à terre. Une fois cette fécondation effectuée, la jeune plante se développe sans passer par le stade de la graine au sens botanique du terme.
La différence essentielle avec les conifères et plantes à fleurs se fait essentiellement au niveau de la production de l'ovule. Chez les conifères et plantes à fleurs, l'ovule est très petit et grossit une fois la plante fécondée en accumulant des réserves de nourriture pour la future graine. Chez le Ginkgo, l'ovule est déjà plein de réserves nutritives même si celui-ci n'est pas fécondé, et dans ce cas, elles auront été produites "en pure perte" - à première vue. Ce qui semble être un gaspillage finit par profiter à la plante : Toutes les plantes laissent une masse déchétuaire (racines, branches, fruit, pollen) qui font une litière. Cette dernière loge des organismes qui la décomposent et fabriquent l'humus, dans lequel les racines prélèvent leur alimentation : les éléments nutritifs sont remis dans le cycle alimentaire de l'arbre avec de surcroît la fabrication d'humus. Une autre caractéristique du ginkgo est que l'ovule une fois fécondé n'a pas le pouvoir d'hibernation d'une graine et doit germer sans attendre.
À ce titre, on peut comparer l'ovule du Ginkgo à un œuf de poule qui ne donnera un poussin que si la poule a été fécondée par le coq mais qui, dans le cas contraire aura été produit en pure perte.
La seule autre plante à ovules est le cycas.
Le sexe d'un arbre est difficile à déterminer avant la production des organes de reproduction (ovules ou pollen). En effet, seules les femelles produisent des ovules (et donc des graines). La plupart des Ginkgo plantés en ville sont des mâles obtenus par bouturage pour être sûr qu'ils ne produiront pas d'ovules nauséabonds au milieu de l'hiver.
La plante arrive à maturité sexuelle entre 20 et 30 ans et sa durée de vie peut excéder 1 000 ans1.
à suivre... (Prochain épisode : les pouvoirs et vertus médicinaux du Ginkgo)
04:05 Publié dans Nature | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : ginkgo, arbre, ancienneté, vertus, médecine, chine, japon, réflexion, respect
24/03/2011
La petite note de Franck ... (32)
UN VENT DE PLUIES RADIOACTIVES SUR LA TERRE
La planète était-elle en danger ? Le nucléaire échappe à tout contrôle humain et ce qui se passe à Fukushima le prouve. L’homme ne peut rien contre ce genre de catastrophe, il peut juste en modérer les conséquences. La nature et ses soubresauts quotidiens (plus nombreux et qui le seront davantage) sont en phase de nous mettre devant une évidence énorme, la nature est bien plus forte que nous, et ce n’est pas l’être humain qui imposera sa loi. Les centrales peuvent être les plus sûres du monde, elles ne seront pas à l’abri de ce genre de couac naturel. Sommes-nous en mesure d’en tirer tous les enseignements possibles, j’ai des doutes sur nos responsables et la nature humaine et son degré de compréhension bien nécessaire dans ce cas. Parce qu’il y a des enjeux financiers et que les énergies alternatives sont bien loin de remplacer le nucléaire, nous sommes en face d’un choix de société. Est-ce que l’escalade à notre bien être est à ce prix ? Le dilemme est géant, et nous devons avoir le recul nécessaire sur cette prise de conscience, bien réelle et plus flagrante à nos yeux. Je n’ai pas de réponse de remplacement, mais il m’apparaît que nous devons en tirer toutes les conclusions possibles : LA NATURE A CE PRIVILEGE D’ETRE ELLE-MEME.
(Rendez-vous pour une nouvelle petite... de Franck)
04:00 Publié dans Actualités | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : actualités, japon, nucléaire, centrale, catastrophe