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15/12/2014

Le Roman de Modiano... (suite)

 

Commentaire :

 

Je viens de terminer la lecture du livre de Patrick Modiano "Pour que tu ne te perdes pas dans le quartier" chez Gallimard. Un roman de 146 pages et je dois dire ma déception après cette lecture, à mes yeux les vingt dernières pages sont belles, le reste est d'une platitude étonnante chez cet auteur. Vous pouvez vous faire une opinion en lisant ce livre par vous même. Dommage pour un récent Prix Nobel de Littérature fraîchement nommé et qui vient récemment d'être couronné de rester sur cette fausse note, mais je crois que c'est sur l'ensemble de son oeuvre qu'on récompense un écrivain quand même d'envergure.

 

Pôl Kraly

 

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04/12/2014

Le Roman de Modiano...

Je ne puis pas donner la réalité des faits, je n'en puis présenter que l'ombre.

Stendhal

 

Phrase en exergue du livre de Patrick Modiano (Prix Nobel de Littérature 2014) "Pour que tu ne te perdes pas dans le quartier", livre que je suis à lire en ce moment (Pour Information).

 

MON COMMENTAIRE :

 

Pour l'instant je ne suis pas enthousiaste (mais je ne suis qu'à la moitié du roman)...

 

 

 

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12/10/2014

Modiano... Prix Nobel !

Patrick Modiano, prix Nobel de littérature

ENTRETIENL'écrivain français Patrick Modiano reçoit le prestigieux Prix Nobel de littérature ce jeudi 9 octobre. Lui, qui avait déjà obtenu le prix Goncourt en 1978 avec “Rue des Boutiques Obscures”, nous recevait récemment à l'occasion de la sortie de son dernier roman, “Pour que tu ne te perdes pas dans le quartier”. Il nous confiait notamment préférer parler de ses livres plutôt que de lui-même. 

Le 04/10/2014 à 00h00Mis à jour le 09/10/2014 à 15h02 
Nathalie Crom - Télérama n° 3377

Patrick ModianoPatrick Modiano - Photo : Patrick Swirc pour Télérama

En 1968, un grand jeune homme embarrassé faisait une apparition remarquée sur la scène littéraire et médiatique : Patrick Modiano publiait La Place de l'étoile. Premier jalon d'une bibliographie qui, près d'un demi-siècle plus tard, s'offre à lire non pas comme une succession de romans, les uns aux autres étroitement apparentés et composant ensemble une recherche du temps perdu, mais plutôt comme un long poème dont chaque nouvel opus serait une strophe supplémentaire. Ou une variation sans cesse recommencée, autour de motifs récurrents : le Paris de l'après-guerre où il a grandi, une enfance auprès de parents défaillants, une adolescence solitaire et clandestine... Du passé, Patrick Modiano a certes fait son matériau poétique, mais l'étiquette de « nostalgique », dont on l'affuble trop souvent, lui va fort mal. Rêveuse, grave, parfaitement singulière, imperméable aux modes esthétiques, son oeuvre défie le passage des années. Et lui occupe une place à part dans le paysage. Un homme secret, parfaitement rétif aux confidences, et un écrivain imperturbable, sûr de son fait et de son geste, que nous avons rencontré à l'occasion de la parution de Pour que tu ne te perdes pas dans le quartierson nouveau roman.

 

Source : Télérama.fr

08/02/2010

Une page de Modiano pour le plaisir...

 

41Eg-eYtl0L._SS500_.jpgDes deux entrées du café, elle empruntait toujours la plus étroite, celle qu'on appelait la porte de l'ombre. Elle choisissait la même table au fond de la petite salle. les premiers temps, elle ne parlait à personne, puis elle a fait connaissance avec des habitués du Condé dont la plupart avaient notre âge, je dirais entre dix-neuf et vingt-cinq ans. Elle s'asseyait parfois à leurs tables, mais, le plus souvent, elle était fidèle à sa place, tout au fond.

Elle ne venait pas à une heure régulière. Vous la trouviez assise là très tôt le matin. Ou alors, elle apparaissait vers minuit et restait jusqu'au moment de la fermeture. C'était le café qui fermait le plus tard dans le quartier avec Le Bouquet et La Pergola, et celui dont la clientèle était la plus étrange. Je me demande, avec le temps, si ce n'était pas sa seule présence qui donnait à ce lieu et à ces gens leur étrangeté, comme si elle les avait imprégnés tous de son parfum.

 

(Extrait du roman de Patrick Modiano "Dans le café de la jeunesse perdue"/ GALLIMARD)