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12/10/2014

Modiano... Prix Nobel !

Patrick Modiano, prix Nobel de littérature

ENTRETIENL'écrivain français Patrick Modiano reçoit le prestigieux Prix Nobel de littérature ce jeudi 9 octobre. Lui, qui avait déjà obtenu le prix Goncourt en 1978 avec “Rue des Boutiques Obscures”, nous recevait récemment à l'occasion de la sortie de son dernier roman, “Pour que tu ne te perdes pas dans le quartier”. Il nous confiait notamment préférer parler de ses livres plutôt que de lui-même. 

Le 04/10/2014 à 00h00Mis à jour le 09/10/2014 à 15h02 
Nathalie Crom - Télérama n° 3377

Patrick ModianoPatrick Modiano - Photo : Patrick Swirc pour Télérama

En 1968, un grand jeune homme embarrassé faisait une apparition remarquée sur la scène littéraire et médiatique : Patrick Modiano publiait La Place de l'étoile. Premier jalon d'une bibliographie qui, près d'un demi-siècle plus tard, s'offre à lire non pas comme une succession de romans, les uns aux autres étroitement apparentés et composant ensemble une recherche du temps perdu, mais plutôt comme un long poème dont chaque nouvel opus serait une strophe supplémentaire. Ou une variation sans cesse recommencée, autour de motifs récurrents : le Paris de l'après-guerre où il a grandi, une enfance auprès de parents défaillants, une adolescence solitaire et clandestine... Du passé, Patrick Modiano a certes fait son matériau poétique, mais l'étiquette de « nostalgique », dont on l'affuble trop souvent, lui va fort mal. Rêveuse, grave, parfaitement singulière, imperméable aux modes esthétiques, son oeuvre défie le passage des années. Et lui occupe une place à part dans le paysage. Un homme secret, parfaitement rétif aux confidences, et un écrivain imperturbable, sûr de son fait et de son geste, que nous avons rencontré à l'occasion de la parution de Pour que tu ne te perdes pas dans le quartierson nouveau roman.

 

Source : Télérama.fr

07/12/2013

Hommage un Grand Homme...

images-2.jpegLes grands dirigeants de la planète ont unanimement salué le courage, la détermination et la sagesse de Nelson Mandela, dans lequel le secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon, a vu «une source d’inspiration» pour le monde. «Grâce à sa farouche dignité et à sa volonté inébranlable de sacrifier sa propre liberté pour la liberté des autres, il a transformé l’Afrique du Sud et nous a tous émus», a déclaré Barack Obama, premier président noir des Etats-Unis, dans son hommage au premier président noir de l’Afrique du Sud.

Pour le Premier ministre britannique, David Cameron, «Une grande lumière s’est éteinte dans le monde», «Nelson Mandela était un héros de notre temps». Le président français, François Hollande, a pour sa part vu en lui «un résistant exceptionnel» , «un combattant magnifique»: il a été «l’incarnation de la nation sud-africaine, le ciment de son unité et la fierté de toute l’Afrique».

Nelson Mandela, qui a fêté ses 95 ans le 18 juillet, avait été hospitalisé à quatre reprises depuis décembre, à chaque fois pour des récidives d’infections pulmonaires. Ces problèmes récurrents étaient probablement liés aux séquelles d’une tuberculose contractée pendant son séjour sur l’île-prison de Robben Island, au large du Cap, où il a passé dix-huit de ses vingt-sept années de détention dans les geôles du régime raciste de l’apartheid.

A VOIR La chronologie interactive Mandela, du militant à l’icône

Absent de la scène politique depuis plusieurs années déjà, «Madiba» faisait l’objet d’un véritable culte qui dépassait largement les frontières de son pays. Tour à tour militant anti-apartheid obstiné, prisonnier politique le plus célèbre du monde et premier président noir de l’Afrique du Sud, il avait été qualifié par l’archevêque Desmond Tutu, autre Prix Nobel de la paix pour son engagement contre le régime sud-africain, d'«icône mondiale de la réconciliation».

Mandela restera dans l’histoire pour avoir négocié pied à pied avec le gouvernement de l’apartheid une transition pacifique vers une démocratie multiraciale. Et pour avoir épargné à son peuple une guerre civile raciale qui, au début des années 90, paraissait difficilement évitable. Ce qui lui vaudra le prix Nobel de la paix en 1993, partagé avec le dernier président de l’apartheid, Frederik De Klerk.

A VOIR AUSSI Les discours marquants de Nelson Mandela (vidéo)

Mandela a passé plus de vingt-sept ans en prison, de 1963 à 1990, devenant peu à peu devenu le symbole de l’oppression des Noirs sud-africains, tandis que le monde entier manifestait et organisait des concerts pour sa libération. Mais, avant même d’être libéré, il avait appris à comprendre ses adversaires - allant jusqu’à apprendre leur langue, l’afrikaans, et leur poésie -, à pardonner, et à travailler avec eux. Une fois libéré, il les a séduits par sa gentillesse, son élégance et son charisme.

Sous les couleurs du Congrès national africain (ANC), Mandela a été le premier président de consensus de la nouvelle «nation arc-en-ciel», de 1994 à 1999.

source : Libération

23/11/2013

Siddhartha...

cvt_Siddhartha_1006.jpegUn jour vient où l'enseignement traditionnel donné aux brahmanes ne suffit plus au jeune Siddhartha.
Quand des ascètes samanas passent dans la ville, il les suit, se familiarise avec toutes leurs pratiques mais n'arrive pas à trouver la paix de l'âme recherchée. Puis c'est la rencontre avec Gotama, le Bouddha. Tout en reconnaissant sa doctrine sublime, il ne peut l'accepter et commence une autre vie auprès de la belle Kamala et du marchand Kamaswani. Les richesses qu'il acquiert en font un homme neuf, matérialiste, dont le personnage finit par lui déplaire.
Il s'en va à travers la forêt, au bord du fleuve. C'est là que s'accomplit l'ultime phase du cycle de son évolution. Dans le cadre d'une Inde recréée à merveille, écrit dans un style d'une rare maîtrise, Siddhartha, roman d'une initiation, est un des plus grands de Hermann Hesse, Prix Nobel de littérature.