Allez les yeux invisibles vers le beau.

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28/02/2013

Hommage à Stéphane Hessel...

26/02/2013

Le Séquoia...

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Paradoxalement, la politique de lutte contre les incendies appliquée durant la première moitié du xxe siècle — aujourd'hui abandonnée — a porté un grand préjudice à ces arbres. En effet, ils sont bien adaptés aux incendies (écorce épaisse et résistante, feuillage porté haut par des branches souples, cônes qui ne s'ouvrent que lors de grosses chaleurs provoquées par un incendie, ...), et la suppression des incendies a permis la prolifération d'espèces concurrentes qui ne supportent pas le feu.

La niche écologique des séquoias est caractérisée, outre le passage régulier du feu, par une forte pluviométrie et un sol pauvre (du fait, notamment, du lessivage par la pluviométrie).

La reproduction des séquoias nécessite des conditions particulières qui ne sont réunies que dans leur habitat naturel. C'est pourquoi les populations ne peuvent élargir leur aire de répartition. Les graines ne peuvent germer que dans un sol minéral car un sol riche en humus se dessècherait trop rapidement en été. De plus les jeunes séquoias ont besoin de pousser en plein soleil.

Le feu joue donc un rôle important dans le renouvellement des séquoias. Il élimine les buissons, jeunes pins et autres arbres sans détruire les séquoias adultes qui sont protégés par leur écorce fibreuse. Ainsi, le sol est enrichi en matière minérale et la compétition pour la lumière est supprimée.

La chaleur dégagée par les feux de forêt permet également l'ouverture des cônes. La dispersion des graines survient alors au moment où le sol est idéal pour la germination.

La suppression des feux de forêts entre le début et le milieu du xxe siècle a entraîné une réduction des feux de faible intensité, ce qui a provoqué la multiplication du Sapin du Colorado et l'accumulation de branchages au niveau du sol. Ceci a augmenté les risques de feux de forte intensité menaçant ainsi les arbres adultes. De plus, les feux réguliers permettent de réguler les populations de fourmis charpentières.

Dans les forêts californiennes, 2 agents sont également responsables de la dissémination des graines: l'écureuil de Douglas qui se nourrit des écailles fraîches des cônes ainsi qu'un insecte de la famille des Longicornes Phymatodes nitidus qui pond des œufs dans les écailles et la tige des cônes. Les larves creusent dans l'écaille provoquant ainsi une rupture des tissus vasculaires et ainsi le dessèchement de l'écaille. Les graines sont alors libérées dans les mois qui suivent l'attaque par l'insecte.


source wikipédia

25/02/2013

Trois maîtres de vie... (7)

Lenoir, société, malaise, réflexion, comprendre,savoir,intelligence,planète,consommation,philosophieDepuis la révolution industrielle, et bien davantage encore depuis les années 60, nous vivons en effet dans une civilisation qui fait de la consommation le moteur du progrès. Moteur non seulement économique, mais aussi idéologique : le progrès, c'est posséder plus. Omniprésente dans nos vies, la publicité ne fait que décliner cette croyance sous toutes ses formes. Peut-on être heureux sans avoir la voiture dernier cri ? Le dernier modèle de lecteur DVD ou de téléphone portable ? Une télévision et un ordinateur dans chaque pièce ? Cette idéologie n'est pour ainsi dire presque jamais remise en cause : tant que c'est possible, pourquoi pas ? Et la plupart des individus à travers cette planète lorgnent aujourd'hui vers ce modèle occidental qui fait de la possession, de l'accumulation et du changement permanent des biens matériels le sens ultime de l'existence. Lorsque ce modèle se grippe, que le système déraille ; lorsqu'il apparaît qu'on ne pourra pas continuer à consommer indéfiniment à ce rythme effréné, que les ressources de la planète sont limitées et qu'il devient urgent de partager ; quand il apparaît que cette logique est non seulement réversible mais qu'elle produit des effets négatifs à court et à long terme, on peut enfin se poser les bonnes questions. On peut s'interroger sur le sens de l'économie, sur la valeur de l'argent, sur les conditions réelles de l'équilibre d'une société et du bonheur individuel.

 

(Extrait de "Socrate, Jésus, Bouddha" de Frédéric Lenoir - Ed. "Fayard" - 2009)

 

à suivre...

24/02/2013

Portraits de voyages...


Portraits de voyages

23/02/2013

Petit traité de vie intérieure... (5)

images-3.jpegDans mon cheminement personnel, mes lectures m'ont confronté dès l'adolescence à ces maîtres de sagesse de l'humanité. Ce sont eux qui m'ont donné le goût du beau, du vrai, du bien, pour reprendre les grands archétypes de Platon. Mes études de philosophie m'ont ensuite permis d'approfondir mes connaissances, mais j'ai aussi enrichi mon propre parcours intérieur de deux autres sources, de nature assez différentes : la spirualité et la psychologie des profondeurs. J'ai découvert le bouddhisme à l'âge de seize ans et les enseignements du Bouddha m'ont tout suite touché par leur justesse et leur caractère pragmatique. Je les ai approfondis lors d'un long séjour en Inde par des rencontres avec des lamas tibétains auprès desquels j'ai aussi appris les bases de la méditation. A l'âge de dix-neuf ans, la lecture des Evangiles a été également un choc profond. Ma découverte du Christ, non seulement comme enseignant du passé, mais aussi comme personne vivante à laquelle on peut se relier par la prière, a marqué ma vie et m'a fait accéder à une compréhension du christianisme fort différente des souvenirs du catéchisme de mon enfance. La découverte, ensuite, de la psychanalyse freudienne et jungienne ainsi que de diverses méthodes thérapeutiques issues du développement personnel (sophrologie, Gestalt, Rebirth...) m'a aidé à prendre davantage conscience de mes failles et à guérir de certaines blessures profondes qui parasitaient ma vie et me faisaient retomber dans des scénarios névrotiques récurrents.

 

(Extrait de "Petit traité de vie intérieure" de Frédéric Lenoir - Ed. "Plon" - 2010)


à suivre...

22/02/2013

Internet nous rend-il plus intelligents ?


Alt-Minds Minidocs 01/10 : Internet nous rend...

21/02/2013

Biogaz...

images-2.jpegLe biogaz est un biocarburant présentant de nombreux avantages :

  • réduction des émissions de gaz à effet de serre, comme indiqué ci-dessus.
  • réduction de certains microbes dans les effluents agricoles (coliformes notamment6) ;
  • substitut à d'autres énergies exogènes (fossile et nucléaire), source de revenus pour l'exploitant qui économise sur ses dépenses énergétiques et/ou, de plus en plus vend son énergie.
  • diminution de la charge en carbone des déchets végétaux. Une fois digérés, les déchets sont moins nocifs pour l'environnement; le risque d'une pollution biologique ou organique est en outre largement amoindri, et la fermentation diminue le pourcentage de matière sèche, permettant de diminuer le volume à transporter et épandre.
  • Il peut aussi être injecté sur le réseau de gaz naturel néanmoins raffinage2. C'est la solution qui offre le meilleur rendement énergétique, si le réseau est assez proche du point de production. Cette solution se heurte aux réticences des groupes gaziers, comme l'a été l'injection d'électricité renouvelable pour EDF. En France, l'Afsset a récemment conclu que l'injection de biogaz épuré dans le réseau ne posait pas de problème sanitaire particulier7.

Les utilisations du biogaz sont par exemple :

  • combustion dans un moteur à gaz ou une petite turbine, pour produire de l'électricité injectée sur le réseau (plus de 4 000 installations en Allemagne), et souvent de la chaleur en cogénération, mais une trigénération est possible.
  • alimentation de centrale thermoélectrique, cimenterie, chaufferie collective, etc. quand il en existe près de la source;
  • chauffage et enrichissement en CO2 de serres;
  • carburant pour véhicules GNV, en substitution au gaz naturel fossile du réseau classique. Il alimente des flottes captives (autobus, bennes à ordures, véhicules de service) (voir biogaz carburant), ou même les véhicules individuels (Suisse et Suède).
  • reformage du méthane pour former de l'hydrogène renouvelable (dit « biohydrogène ») ; comme pour l'injecter dans le réseau, il faut alors extraire le CO2, l'eau, les composés soufrés du biogaz pour obtenir un gaz composé à plus de 96 % de CH4 substituable au gaz naturel fossile. Pour les autres applications, un gaz contenant 60 % de méthane est largement suffisant, donc le purifier serait une dépense inutile. On se contente alors d'enlever les impuretés qui présentent des problèmes de pollution, de corrosion ou d'odeur, notamment les composés soufrés.


source Wikipédia