Allez les yeux invisibles vers le beau.

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13/09/2013

Santé & Cosmo Tellurisme... (23)

tellurisme,bien-être,mental,psychisme,aliments,pendule,accord,cosmosExercices mentaux sur l'accord des aliments : même principe que les exercices précédents mais, au lieu d'avoir l'aliment à tester devant vous, inscrivez sur un papier une liste d'aliments et posez la même question en passant votre pendule au-dessus de chaque mot.

Faites ensuite le même exercice sans support physique, c'est-à-dire en pensant l'aliment choisi et en posant la question. Au début, il est très bénéfique de "visualiser" les aliments à tester. Développez cet exercice mental en l'appliquant à tout moment de la journée. Ne brûlez pas les étapes et ne vous découragez pas, cet exercice mental fait partie de la gamme des exercices supérieurs.

 

(Extrait de "Santé et Cosmo Tellurisme" de B. Legrais & G. Altenbach - Ed. "Dangles" - 1984)

12/09/2013

Pensée du Jour...

nature,dame,beauté,bien-être,pensée,philosophieLa nature n'a pas besoin de salon de beauté.

11/09/2013

La Petite note de Franck... (57)

« La race humaine doit sortir des conflits en rejetant la vengeance, l’agression et l’esprit de revanche. Le moyen d’en sortir est l’amour. »

 

de Martin Luther King

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N’ayons pas peur du monde qui se formule et qui pointe, le monde doit changer, et il change... L’utopiste que je suis voit ce changement sans effusion de sang. Je rêve, grossièrement, à ce changement dans une mutation intelligente qui passe par les consciences de celles qui s’allument de plus en plus dans ce monde-là;  je veux dire par là que ce monde capitaliste tant à s’essouffler et à venir à bout de souffle. La transition se fera lentement ou très vite, moi je vois des signes probants, il suffit d’avoir un œil observateur sur les choses. Je demande à ceux qui veulent observer d’avoir ce privilège du recul et une bonne analyse ensuite fera son œuvre. Être à l’écoute par les images, les radios, les livres; tout ce qui doit nous interpeller à l’oreille doit être déchiffré, mais il faut savoir discerner les paroles ou les écrits de chacun. Cela s’acquiert par l’assiduité prolongée de l’intelligence au service de ce changement, il faut l’avoir (ce monde nouveau) dans sa tête déjà, je veux dire par là pour que cela change positivement. Le grand utopiste que je suis, formule ce changement tout en douceur dans sa « petite » tête, si l’on veut que cela se passe sans effusion de sang, il faut déjà le penser toute en bien-être dans son cerveau, et par télépathie l’inscrire dans les cerveaux réceptifs. Le monde sortira de son marasme actuel par cette belle et généreuse utopie, et ceux qui pensent comme moi savent en conséquence, qu’il faut le rêver pour qu’il puisse naître!

 

 

(Rendez-vous pour une nouvelle... Note de Franck)

 

à suivre...

10/09/2013

Le Monde selon Caroline Fourest... (1)

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Ecoutez

Le Monde selon Caroline Fourest..

 Une

Emission de France Culture en podcast.

05:00 Publié dans société | Lien permanent | Commentaires (0)

09/09/2013

Poème du jour...

LE VIEUX SALTIMBANQUE

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Partout s’étalait, se répandait, s’ébaudissait le peuple en vacances. C’était une de ces solennités sur lesquelles, pendant un long temps, comptent les saltimbanques, les faiseurs de tours, les montreurs d’animaux et les boutiquiers ambulants, pour compenser les mauvais temps de l’année.

En ces jours-là il me semble que le peuple oublie tout, la douleur et le travail ; il devient pareil aux enfants. Pour les petits c’est un jour de congé, c’est l’horreur de l’école renvoyée à vingt-quatre heures. Pour les grands c’est un armistice conclu avec les puissances malfaisantes de la vie, un répit dans la contention et la lutte universelles.

L’homme du monde lui-même et l’homme occupé de travaux spirituels échappent difficilement à l’influence de ce jubilé populaire. Ils absorbent, sans le vouloir, leur part de cette atmosphère d’insouciance. Pour moi, je ne manque jamais, en vrai Parisien, de passer la revue de toutes les baraques qui se pavanent à ces époques solennelles. 

Elles se faisaient, en vérité, une concurrence formidable : elles piaillaient, beuglaient, hurlaient. C’était un mélange de cris, de détonations de cuivre et d’explosions de fusées. Les queues-rouges et les Jocrisses convulsaient les traits de leurs visages basanés, racornis par le vent, la pluie et le soleil ; ils lançaient, avec l’aplomb des comédiens sûrs de leurs effets, des bons mots et des plaisanteries d’un comique solide et lourd comme celui de Molière. Les Hercules, fiers de l’énormité de leurs membres, sans front et sans crâne, comme les orang-outangs, se prélassaient majestueusement sous les maillots lavés la veille pour la circonstance. Les danseuses, belles comme des fées ou des princesses, sautaient et cabriolaient sous le feu des lanternes qui remplissaient leurs jupes d’étincelles.

Tout n’était que lumière, poussière, cris, joie, tumulte ; les uns dépensaient, les autres gagnaient, les uns et les autres également joyeux. Les enfants se suspendaient aux jupons de leurs mères pour obtenir quelque bâton de sucre, ou montaient sur les épaules de leurs pères pour mieux voir un escamoteur éblouissant comme un dieu. Et partout circulait, dominant tous les parfums, une odeur de friture qui était comme l’encens de cette fête.

Au bout, à l’extrême bout de la rangée de baraques, comme si, honteux, il s’était exilé lui-même de toutes ces splendeurs, je vis un pauvre saltimbanque, voûté, caduc, décrépit, une ruine d’homme, adossé contre un des poteaux de sa cahute ; une cahute plus misérable que celle du sauvage le plus abruti, et dont deux bouts de chandelles, coulants et fumants, éclairaient trop bien encore la détresse.

Partout la joie, le gain, la débauche ; partout la certitude du pain pour les lendemains ; partout l’explosion frénétique de la vitalité. Ici la misère absolue, la misère affublée, pour comble d’horreur, de haillons comiques, où la nécessité, bien plus que l’art, avait introduit le contraste. Il ne riait pas, le misérable ! Il ne pleurait pas, il ne dansait pas, il ne gesticulait pas, il ne criait pas ; il ne chantait aucune chanson, ni gaie ni lamentable, il n’implorait pas. Il était muet et immobile. Il avait renoncé, il avait abdiqué. Sa destinée était faite.

Mais quel regard profond, inoubliable, il promenait sur la foule et les lumières, dont le flot mouvant s’arrêtait à quelques pas de sa répulsive misère ! Je sentis ma gorge serrée par la main terrible de l’hystérie, et il me sembla que mes regards étaient offusqués par ces larmes rebelles qui ne veulent pas tomber.

Que faire ? À quoi bon demander à l’infortuné quelle curiosité, quelle merveille il avait à montrer dans ces ténèbres puantes, derrière son rideau déchiqueté ? En vérité, je n’osais ; et, dût la raison de ma timidité vous faire rire, j’avouerai que je craignais de l’humilier. Enfin, je venais de me résoudre à déposer en passant quelque argent sur une de ses planches, espérant qu’il devinerait mon intention, quand un grand reflux de peuple, causé par je ne sais quel trouble, m’entraîna loin de lui.

Et, m’en retournant, obsédé par cette vision, je cherchai à analyser ma soudaine douleur, et je me dis : Je viens de voir l’image du vieil homme de lettres qui a survécu à la génération dont il fut le brillant amuseur ; du vieux poëte sans amis, sans famille, sans enfants, dégradé par sa misère et par l’ingratitude publique, et dans la baraque de qui le monde oublieux ne veut plus entrer !


(Extrait de "Petits poèmes en prose" de Charles Baudelaire)

08/09/2013

Fukushima : Fuite d'eau...

07/09/2013

Chemins escarpés... (21)

images-2.jpegAinsi se lève l’aube victorieuse, paisible et heureuse, sous la forme de corps flamboyants où de riches liens s’unissent. De ton imagination, tu en fais un dialogue et une saine nourriture de l’esprit en osmose avec les consciences actuelles… De celles qui s’échappent du cerveau par leur émanation naturelle et qui se dirigent vers les êtres de lumière. Bien que je me félicite de les voir ainsi voler comme des papillons vers leurs nids, par une sagesse souveraine, toutes ces luminescences qui sentent bon la connaissance s’offrent le bonheur. Promesse de matins radieux sous un ciel tout bleu, j’implore, alors, votre patience pour ce défilé génial qui en ordre serré entrera dans ces esprits clairvoyants. Nul doute, on s’écoutera dire : « Elles sont en lieu sûr pour l’éternité qu’elles sachent en garder les substances essentielles à nos vies ». Semblables aux choses qui s’octroient un décor, ces luminescences seront les gardiennes des lieux. À nous d’en sauvegarder leurs âmes.

 

(Poème inédit de Pôl Kraly (alias Franck Roy) in "Chemins escarpés" - à paraître)