CO2 mon amour...

Je suis tombé sur la très bonne émission de "CO2 MON AMOUR" de France Inter de ce Samedi et je n'ai qu'une envie c'est de vous la faire partager en Podcast... France Inter, Cliquez sur le lien.

 

La gai mariage....

Découvrez "Le gai mariage" au théâtre des Nouveautés sur Culturebox !

 

 Note de Franck : Réflexion sur l'homosexualité et le mariage... rires et quiproquos à la clé.

Se faire un jugement intelligent sur ce cas, au théâtre des Nouveautés à Paris en ce moment.

Du grand cinéma ... Manoel de Oliveira !

CINÉMA

L'étrange affaire Angélica

de Manoel de Oliveira (Portugal 2010 - 1h35 ) avec Ricardo Trepa, Pilar Lopez de Ayala, Leonor Silveira

Note
de la rédaction 

 

Une nuit, un jeune photographe est appelé d'urgence par une riche famille pour faire le dernier portrait de leur fille Angelica qui vient de mourir juste après son mariage. Quand il la voit à travers l'objectif de son appareil, il lui semble qu'elle bouge et reprend vie, uniquement pour lui. Instantanément il en tombe éperdument amoureux.

Plus jeune que jamais, le doyen mondial des cinéastes. Centenaire depuis deux ans, Manoel de Oliveira se donne la fantaisie de revenir à un projet qui lui trottait dans la tête depuis un demi-siècle. En 1952 précisément. Comme lui, son cinéma n'a pas d'âge. A l'heure des effets spéciaux savamment fabriqués dans une froide perfection par les ordinateurs, il préfère cultiver la tradition d'un Méliès bricolant par des trucages savoureux des images de corps qui volent et de sourires qui irradient. Le maître se livre ainsi à une éternelle déclaration d'amour au cinéma, à travers une histoire de passion folle riche de fantaisie, de candeur, de fantastique. Une ode à la vie dans ce qu'elle a de plus improbable. Et de plus enchanteur, quand on veut bien y croire.

(Actuellement sur les écrans)... film à voir !

 

 

 

Le Discours d'un Roi

 

LE DISCOURS D'UN ROI

de Tom Hooper (Royaume-Uni 2010 - 1h58 ) avec Guy Pearce, Geoffrey Rush, Helena Bonham Carter, Colin Firth

 

L'histoire vraie du père de l'actuelle reine Elisabeth, qui va devenir, contraint et forcé, le roi George VI. D'apparence fragile, il devra vaincre son bégaiement pour assumer pleinement son rôle et faire de son empire un rempart contre l'Allemagne nazie.

Le roi malgré lui. Albert Frederick Arthur George, « Bertie » pour les intimes, n'avait pour vocation que d'être le duc d'York. Discrètement caché dans l'ombre de son frère aîné, auquel revenait la succession de leur père George V. Mais le nouveau souverain Edouard VIII ayant abdiqué un an après son couronnement, pour préférer régner sur le coeur de sa chérie américaine Wallis Simpson, les clés du royaume lui sont revenues.

Panique à bord, celui qui prend le nom de George VI est affublé d'un terrible défaut d'élocution qui le rend incapable de s'exprimer en public. Ca tombe mal, alors que le direct à la radio est le seul moyen d'exorter le peuple de ses sujets au moment où la menace de guerre contre l'Allemagne se précise. Un thérapeute du langage débarqué des antipodes propose ses méthodes peu académiques, c'est un acteur raté et frustré, pour venir en aide au roi.

La royauté à du bon. Décidément elle inspire les Anglais, du moins ceux qui font métier dans le monde du cinéma. Quelques saisons après l'excellente The Queen, voici une nouvelle démonstration, brillante, intelligente et palpitante, du savoir-faire britannique quand il cultive le patrimoine. Au départ, il y a la propre expérience du dramaturge et scénariste David Seidler qui souffrit lui-même de bégaiement dans son enfance et s'est ainsi reconnu dans l'histoire de son souverain. Il en a conçu un sujet riche et émouvant, admiratif de cette lutte confiante et acharnée contre le handicap. Jamais appuyé, le propos déroule subtilement ses enseignements au fil de dialogues nerveux et malins, nourris d'humour « so british ».

Avec à son actif la seule expérience de The damned united et de Red dust, Tom Hooper affiche une superbe maîtrise de sa mise en scène, fluide et enlevée. Pour faire la part belle à une formidable équipe d'interprètes (Colin Firth, Geoffrey Rush, Helena Bonham Carter) qui conduiront à coup sûr cette superbe chronique sur la route des Oscars.

 

(actuellement au cinéma...)

 

Un vent de Liberté...

Tableau d'Eugène DELACROIX.

La petite note de Franck ... (29)

 

Alors que Joseph Stiglitz (Prix Nobel d'Economie) prédit la fin de l'euro et que Jean-Luc Mélenchon et Jacques Attali prédisent que le plus dur est à venir (voir les récentes pages de mon blog), je vois pour ma part que si c'est la fin de l'euro c'est la fin de l'Europe. Ce que je constate c'est que la crise s'étire et que nous vivons dans un marasme lancinant sans véritable espoir de lumière à l'horizon et ce n'est pas nos politiques par leurs discours contradictoires qui feront que les choses iront mieux. Et si c'est la fin de l'euro je ne donne pas cher de ce continent qui verra voler en éclat son identité, peut-on rêver d'une prospérité sans croissance, ne serait-ce pas une utopie de + pour nous faire croire encore au père Noël ? Je suis désabusé et sans espérance, qui peut nous redonner l'espoir ? certainement pas nos politiques il y a belle lurette que je ne crois plus en eux, seul une prise de conscience énorme de nous tous pourrait redonner la flamme qui manque pour redémarrer sous de meilleures intentions. Le capitalisme détruit plus qu'il ne fait du bien et dans ce monde où tout va vite cela n'est pas de bon augure. Fertilisons nos esprits, travaillons notre bonne volonté pour nous sortir de ce marasme, nos enfants ont le droit à vivre dans des pays plus positifs, plus fraternels...

 

 

(Rendez-vous pour une nouvelle petite... de Franck)