Allez les yeux invisibles vers le beau.

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22/01/2016

La Petite Note de Franck... (77)

note,petite,demain,film,appréciation,réflexion,comprendre,savoir,connaîtreJe suis allé voir le film : « Demain », avec Cyril Dion et Mélanie Laurent, et pour le moins que l’on puisse dire, c’est que celui-ci laisse des traces importantes dans votre conscience, j’ai bien dit « conscience ». Les cinq chapitres abordés sont construits sur une dynamique qui vous laisse entrevoir les bienfaits d’une société avec ses effets positifs et négatifs, je n’en retiens que le plébiscite pour un monde meilleur, avec tous ses avantages. Ce film pose la grave question : « Demain, on fait quoi ? » Effectivement pour sauver la planète chacun de nous se doit de se retrousser les manches, car il y a du pain sur la planche. Se dire dans notre conscience individuelle : « qu’est-ce que je peux faire à mon niveau. » C’est la bonne question à se poser, appliquer en sorte le conte du colibri que Pierre Rabhi raconte dans ses conférences, c’est-à-dire faire sa part. Je crois que là nous tenons la bonne formule : « faire sa part », je sais moi qu’elle est ma part. Si tout le monde savait ce qu’il doit faire, pour que son monde avance vers plus d’humanité ce serait formidable, pour nos enfants et petits-enfants. Nous avons toute notre part de responsabilité pour faire de ce monde qui va à sa perte le faire évoluer vers un autre monde plus humain et plus sain. Là, est le grand enjeu que nous avons devant nous pour les mois à venir et même les années (mais vite) pour donner un second souffle pour une planète meilleure, soyons altruistes et portons cet espoir magnifiquement !

 

(Rendez-vous pour une nouvelle petite... de Franck)

04/12/2015

Le film "Demain"....

Le film Demain, réalisé par Cyril Dion et Mélanie Laurent et coproduit par Colibris, sort officiellement en salle aujourd’hui. Nous comptons sur vous pour aller le voir dès ce soir ; vous retrouverez très certainement d’autres colibris à la projection !

>>> Connaître les horaires des séances près de chez vous

Et si montrer des solutions, raconter une histoire qui fait du bien, était la meilleure façon de résoudre les crises écologiques, économiques et sociales, que traversent nos pays ?

Suite à la publication d’une étude qui annonce la possible disparition d’une partie de l’humanité d’ici 2100, Cyril Dion et Mélanie Laurent sont partis avec une équipe de quatre personnes enquêter dans dix pays pour comprendre ce qui pourrait provoquer cette catastrophe et surtout comment l'éviter. Durant leur voyage, ils ont rencontré les pionniers qui réinventent l’agriculture, l’énergie, l’économie, la démocratie et l’éducation. En mettant bout à bout ces initiatives positives et concrètes qui fonctionnent déjà, ils commencent à voir émerger ce que pourrait être le monde de demain…

 

05/07/2015

Cadeau du Jour... (8)

Article écrit par Jean-Mi.

Dans la série des romans adaptés en films, aujourd’hui : La rivière du sixième jour de Norman Maclean, adapté par Robert Redford en 1993 sous le titre Et au milieu coule une rivière.

Pour mémoire, la précédente mention de livre adapté en film, c’était pour Légendes d’automne dans l’article consacré à Jim Harrison. Le film de Edward Zwick avait donné autre chose que ce à quoi pouvait s’attendre le lecteur fan de Harrison. Aujourd’hui, le film de Redford laisse un avis sensiblement différent.

Rappelons d’abord en quelques lignes, les similitudes de ces deux histoires, avec lesquelles il serait aisé d’ajouter L’homme qui murmurait à l’oreille des chevaux ; sans doute en parlerons nous un autre jour. Légendes d’automne et La rivière du Sixième jour ont certains points de ressemblance qu’il est intéressant d’énumérer.
Tout d’abord, le lieu commun aux deux textes : le Montana. Légendes d’automne se déroule près de la frontière nord de l’état, quand La rivière du Sixième jour évoque Missoula, Helena, Wolf Creek, des villes du centre de l’état.
Dans chacun des deux ouvrages, la nature joue son propre rôle. Au coeur de l’intrigue, et jusqu’au titre pour La rivière du Sixième jour, la nature est l’un des principaux protagonistes. Nous l’avions déjà remarqué dans l’oeuvre de Jim Harrison et de beaucoup des auteurs des écrivains du Montana, reconnus sous l’expression Montana Connection, ou à tort, Ecole du Montana, dont Harrison et Maclean font partie.
L’époque est commune à Légendes d’automne et à La rivière du Sixième jour. L’entre-deux-guerres. Légendes d’automne commence avec le départ des trois frères Ludlow pour la Première guerre mondiale, et termine, en gros, entre la fin de la Prohibition et les années 70, à l’heure où Harrison rédigeait sa nouvelle. Dans La rivière du Sixième jour, l’action se déroule dans les années 30, mais la narration évoque également le passé et le « futur », dans les années 60, à l’heure où l’auteur regroupe ses souvenirs pour les coucher sur papier.
Enfin, les deux films convoquaient Brad Pitt dans l’un des rôles principaux.

J’ai toujours eu du mal à définir le film Et au milieu coule une rivière. Entré dans mon panthéon des films « fleur bleue » dès mon jeune âge, avec Légendes d’automne justement, mais aussi Les enfants du marais (entre autre adaptation de roman, mais je m’égare), Et au milieu coule une rivière a longtemps été un film que j’ai aimé voir et revoir, même si je devais en passer par la VF pour cela. Je ne crois pas me planter en disant que c’est un beau film, mais que le roman dont il est adapté est tout simplement magnifique.
Revenons à l’histoire. Norman Maclean rassemble ses souvenirs. Au début du récit il narre la vie de famille, l’enfance, leur père pasteur presbytérien très « collet monté », l’apprentissage de la vie et l’amour à travers les prismes de la pêche à la mouche et de la religion.

Ainsi l’illustre ce court extrait du début du récit : « Il [le père] nous avait expliqué, à mon frère et à moi, que les disciples de Jésus étaient tous des pêcheurs, nous laissant entendre – ce dont nous étions intimement persuadés tous les deux – que les meilleurs pêcheurs du lac de Tibériade étaient tous des pêcheurs à la mouche, et que Jean, le disciple préféré, pêchait à la mouche sèche. »

Au fil de la lecture, les souvenirs de Maclean se concentrent progressivement sur ce qui a fait le drame de sa vie et de celle de ses parents, la mort de son frère Paul. Il ne l’aborde pas frontalement, mais tourne autour du pot pendant un moment, y faisant allusion et, enfin, l’annonçant, vers le milieu du récit. Le reste de l’histoire n’est plus tendu que vers les derniers moments du narrateur avec son frère Paul.
Ce qui au début n’était montré que comme un simple livre de souvenirs, aborde en fait la question de la perte et de la culpabilité face à la mort d’un proche. Cette question entête l’écrivain pendant les dizaines d’années séparant le drame de la rédaction du livre, et son père souffrant lui aussi d’être hanté. Ce livre est comme un carnet de deuil ; après l’écriture de son trauma, il pourra reprendre une vie normale, ou, réconcilié avec lui-même, il pourra enfin, à son tour, mourir, apaisé.

C’est un court roman magnifique. En-dehors des détails techniques liés à la pratique de la pêche à la mouche, pratique à laquelle je ne suis pas familier, l’expression des sentiments et des émotions du narrateur est très bien décrite. Dans le film, cette voix-off entêtante, du début à la fin, reprend le texte de l’écrivain et module un temps pour les actions et un temps pour les dialogues.

La rivière du Sixième jour de Norman Maclean, et aussi : Montana 1919 et La part du feu, tous des souvenirs de l’écrivain, tous chez Rivages, et en poche.

 

Une fois prochaine, je causerai d’un autre auteur de la Montana Connection, et pas des moindres : James Crumley.

 

20/03/2015

En quête de sens... (bande annonce)


En quête de sens - Bande-annonce

31/01/2015

Demain...

11/12/2013

La Marche...


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Le réalisateur de La Marche, Nabil Ben Yadir, a rejeté les critiques sur son film formulées par l'un des fondateurs de SOS Racisme, Julien Dray, soulignant que de « véritables 'marcheurs' » de l'époque y avaient participé.



Dans un entretien au Monde daté de lundi, M. Dray, vice-président de la région Ile-de-France chargé de la culture, critique une « réécriture de l'histoire » de cette marche d'enfants d'immigrés et de militants antiracistes, partis en octobre 1983 deMarseille pour dénoncer les agressions racistes et réclamer l'égalité des droits.

JULIEN DRAY A « COPRODUIT LE FILM »

« Je n'aurais qu'une réponse à lui apporter, c'est qu'il a coproduit le film. Cela s'est très bien passé, on a eu une projection avec eux [...]. Il n'y a ni critique ni polémique à avoir », a réagi Nabil Ben Yadir, en marge d'une projection en avant-première du film à Casablanca, au Maroc.

« Il a dit que c'était un peu romancé ? [...] Il n'y a aucun problème. Nous, on a fait le film avec les 'marcheurs' des Minguettes, donc très bien », a-t-il ajouté. Selon le réalisateur, La Marche est « avant tout un film cinématographique ». Mais le film« a été fait avec de véritables 'marcheurs' », a-t-il insisté.

UN « ACCUEIL EXTRAORDINAIRE » À MARRAKECH

Outre cette avant-première, lundi soir dans la capitale économique marocaine, La Marche a également été présentée dimanche au Festival international du film de Marrakech (FIFM), en présence notamment d'un des acteurs vedettes, Jamel Debbouze.

« Au-delà d'être une histoire française, c'est une histoire universelle. C'est important l'accueil qu'on a eu à Marrakech, qui était assez extraordinaire », a commenté Nabil Ben Yadir.


Source : Le Monde



"Je viens de voir le film, essentiel d'être un "marcheur" dans la tête et participer avec eux  à cette "Belle Marche" pour l'égalité des droits et le droit à la différence cela dans le respect de chacun."


Bravo pour ce film !


Franck

20/08/2013

Elysium... (sortie nationale)