Allez les yeux invisibles vers le beau.

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20/03/2015

En quête de sens... (bande annonce)


En quête de sens - Bande-annonce

02/08/2013

"Ces affreuses années"...(suite & fin)

3. La prise en compte des discriminations
années,50-60,social,réfexion,réalités,comprendre,savoir,économie,discriminations,conséquencesLa société française s'ouvre à la diversité, notamment en matière de mœurs. La famille traditionnelle demeure un modèle de référence et un cadre majoritaire, mais elle recule en proportion : le divorce, autorisé depuis lexixe siècle, s'est banalisé, ainsi que les naissances hors mariage encore stigmatisées dans les années 1930. Les familles recomposées sont de plus en plus nombreuses. L'égalité entre hommes et femmes est désormais non seulement reconnue mais protégée : ainsi, depuis 2000 à certaines élections, la « parité » est la règle, les partis politiques devant présenter autant de femmes que d'hommes.
Les années 1960 voient se manifester la revendication des femmes à maîtriser leur sexualité mais surtout leur fécondité. Dans le même temps, elles accèdent massivement au travail salarié. Les revendications féministes dénoncent la condition des femmes aliénées par le travail salarié, le travail domestique et les enfants. Pour s'émanciper et accéder à une meilleure qualité de vie, il semble nécessaire que la femme puisse maîtriser sa fécondité. Une première étape a lieu en 1967 avec la loi initiée par Lucien Neuwirth autorisant le recours à la contraception orale (pilule contraceptive). Mais le recours à la contraception n'est pas remboursé par la Sécurité sociale et, surtout, l'avortement reste illégal. C'est en 1975 que Simone Veil parvient, dans un climat politique tendu, à faire voter la légalisation de l'interruption volontaire de grossesse. Cependant, si les femmes ont désormais la maîtrise de leur fécondité, leur représentation et leur rôle dans la société ne changent qu'avec lenteur.
Depuis les années 1980 enfin, la tolérance envers l'homosexualité progresse : en 1999, le PACS a constitué une forme de reconnaissance officielle des unions homosexuelles. À l'époque, certaines de ces avancées ont été violemment contestées et le sont encore par une partie de la population, notamment en ce qui concerne l'IVG et le PACS.

Conclusion

Depuis 1958, la France s'est donc profondément transformée, et à un rythme qui s'accélère. Le meilleur exemple de cette accélération est sans doute la révolution informatique, qui touche le grand public depuis les années 1980 environ : c'est un domaine où bien souvent les parents doivent se mettre à l'école de leurs enfants… Rien d'étonnant à ce que certains se sentent dépassés, d'autant que ces mutations très rapides ont lésé des catégories de la population, comme par exemple les paysans ou les ouvriers touchés par le chômage. On peut se demander aujourd'hui en quoi la persistance des inégalités et la montée du communautarisme influencent le vote des Français.

© rue des écoles

08/04/2013

La Peur...

peur,conséquences,réalités,comportement,danger,agir,réflexion,intelligence,comprendre,savoir,angoissesÀ quoi sert la peur?

La peur nous avertit de la présence possible d’un danger. L’information qu’elle fournit nous permet de prendre les mesures pour nous protéger. À ce titre, elle est très précieuse et même indispensable à la vie. Les animaux disposent eux aussi de cette émotion protectrice.

Nous avons toutes sortes de réactions devant la peur. Certaines fois ces réactions sont tout à fait fonctionnelles mais à d’autres moments, elles nous handicapent.

La paralysie

Dans certains cas, la paralysie est une réaction protectrice fort efficace. Si j’assiste à un cabriolage où les voleurs sont armés, il est probablement mieux que je me fasse oublier plutôt que de tenter de m’échapper ou de crier de peur. Mais lorsque je rencontre un danger sur la route, il est généralement plus efficace de tenter de l’éviter que d’attendre passivement.

L’évitement

Il est tentant d’éviter, sans discrimination, tout ce qui nous fait peur. Si on vit ainsi, toutefois, on s’aménage une existence qui s’avérera de plus en plus restreinte. Pour gagner de la liberté dans la vie il est nécessaire, au contraire, d’apprivoiser ses peurs.

Jusqu’à quel point et sur lesquelles de nos peurs nous choisirons d’investir sont des décisions que nous devons prendre en fonction de ce qui nous importe. Certains mettront beaucoup d’énergie à vaincre leur peur des hauteurs parce que la montagne les attire, mais choisiront de ne jamais relever le défi de donner une allocution ou de se produire devant les médias, parce que le défi leur semble trop grand ou parce que ces activités ne présentent aucun intérêt à leurs yeux. L’important, pour décider de ce que l’on fait avec une peur, est de prendre soin d’évaluer le prix que nous paierons à l’apprivoiser comparativement à celui de l’éviter.

La négation du danger

À l’opposé de l’évitement on trouve les comportements “contre-phobiques” où la personne fonce, tête baissée, apparemment insensible au danger. Elle aborde le danger en le minimisant ou en ne le considérant pas comme réel.

Une telle attitude amène ces personnes à se lancer dans des aventures qui sont nettement au-delà de leurs forces ou encore à négliger de prendre les précautions nécessaires pour minimiser les dangers.