Allez les yeux invisibles vers le beau.

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28/07/2015

Message des hommes vrais au monde mutant... (3)

extrait,message,monde,mutant,hommes,vrais,morgan,écrivaine,américaine,roman,romancière,réflexion,comprendre,savoir,connaître... A la fin, le tempo de la musique ralentit et les mouvements s'apaisèrent, puis cessèrent. Seule persista une pulsation régulière qui semblait synchrone avec les battements de mon coeur. Tous étaient calmes et silencieux. Ils regardaient leur chef qui se leva, s'approcha et se plaça debout devant moi en souriant. Un indescriptible sentiment de communion s'établit entre nous. J'avais l'impression que nous étions de vieux amis. Evidemment, il n'en était rien. Pourtant, sa présence me mettait à l'aise et je me sentis acceptée.

 

(Extrait de "Message des hommes vrais au monde mutant" de Marlo Morgan - Ed. "J'ai Lu" - 2010)

 

à suivre...

05/07/2015

Cadeau du Jour... (8)

Article écrit par Jean-Mi.

Dans la série des romans adaptés en films, aujourd’hui : La rivière du sixième jour de Norman Maclean, adapté par Robert Redford en 1993 sous le titre Et au milieu coule une rivière.

Pour mémoire, la précédente mention de livre adapté en film, c’était pour Légendes d’automne dans l’article consacré à Jim Harrison. Le film de Edward Zwick avait donné autre chose que ce à quoi pouvait s’attendre le lecteur fan de Harrison. Aujourd’hui, le film de Redford laisse un avis sensiblement différent.

Rappelons d’abord en quelques lignes, les similitudes de ces deux histoires, avec lesquelles il serait aisé d’ajouter L’homme qui murmurait à l’oreille des chevaux ; sans doute en parlerons nous un autre jour. Légendes d’automne et La rivière du Sixième jour ont certains points de ressemblance qu’il est intéressant d’énumérer.
Tout d’abord, le lieu commun aux deux textes : le Montana. Légendes d’automne se déroule près de la frontière nord de l’état, quand La rivière du Sixième jour évoque Missoula, Helena, Wolf Creek, des villes du centre de l’état.
Dans chacun des deux ouvrages, la nature joue son propre rôle. Au coeur de l’intrigue, et jusqu’au titre pour La rivière du Sixième jour, la nature est l’un des principaux protagonistes. Nous l’avions déjà remarqué dans l’oeuvre de Jim Harrison et de beaucoup des auteurs des écrivains du Montana, reconnus sous l’expression Montana Connection, ou à tort, Ecole du Montana, dont Harrison et Maclean font partie.
L’époque est commune à Légendes d’automne et à La rivière du Sixième jour. L’entre-deux-guerres. Légendes d’automne commence avec le départ des trois frères Ludlow pour la Première guerre mondiale, et termine, en gros, entre la fin de la Prohibition et les années 70, à l’heure où Harrison rédigeait sa nouvelle. Dans La rivière du Sixième jour, l’action se déroule dans les années 30, mais la narration évoque également le passé et le « futur », dans les années 60, à l’heure où l’auteur regroupe ses souvenirs pour les coucher sur papier.
Enfin, les deux films convoquaient Brad Pitt dans l’un des rôles principaux.

J’ai toujours eu du mal à définir le film Et au milieu coule une rivière. Entré dans mon panthéon des films « fleur bleue » dès mon jeune âge, avec Légendes d’automne justement, mais aussi Les enfants du marais (entre autre adaptation de roman, mais je m’égare), Et au milieu coule une rivière a longtemps été un film que j’ai aimé voir et revoir, même si je devais en passer par la VF pour cela. Je ne crois pas me planter en disant que c’est un beau film, mais que le roman dont il est adapté est tout simplement magnifique.
Revenons à l’histoire. Norman Maclean rassemble ses souvenirs. Au début du récit il narre la vie de famille, l’enfance, leur père pasteur presbytérien très « collet monté », l’apprentissage de la vie et l’amour à travers les prismes de la pêche à la mouche et de la religion.

Ainsi l’illustre ce court extrait du début du récit : « Il [le père] nous avait expliqué, à mon frère et à moi, que les disciples de Jésus étaient tous des pêcheurs, nous laissant entendre – ce dont nous étions intimement persuadés tous les deux – que les meilleurs pêcheurs du lac de Tibériade étaient tous des pêcheurs à la mouche, et que Jean, le disciple préféré, pêchait à la mouche sèche. »

Au fil de la lecture, les souvenirs de Maclean se concentrent progressivement sur ce qui a fait le drame de sa vie et de celle de ses parents, la mort de son frère Paul. Il ne l’aborde pas frontalement, mais tourne autour du pot pendant un moment, y faisant allusion et, enfin, l’annonçant, vers le milieu du récit. Le reste de l’histoire n’est plus tendu que vers les derniers moments du narrateur avec son frère Paul.
Ce qui au début n’était montré que comme un simple livre de souvenirs, aborde en fait la question de la perte et de la culpabilité face à la mort d’un proche. Cette question entête l’écrivain pendant les dizaines d’années séparant le drame de la rédaction du livre, et son père souffrant lui aussi d’être hanté. Ce livre est comme un carnet de deuil ; après l’écriture de son trauma, il pourra reprendre une vie normale, ou, réconcilié avec lui-même, il pourra enfin, à son tour, mourir, apaisé.

C’est un court roman magnifique. En-dehors des détails techniques liés à la pratique de la pêche à la mouche, pratique à laquelle je ne suis pas familier, l’expression des sentiments et des émotions du narrateur est très bien décrite. Dans le film, cette voix-off entêtante, du début à la fin, reprend le texte de l’écrivain et module un temps pour les actions et un temps pour les dialogues.

La rivière du Sixième jour de Norman Maclean, et aussi : Montana 1919 et La part du feu, tous des souvenirs de l’écrivain, tous chez Rivages, et en poche.

 

Une fois prochaine, je causerai d’un autre auteur de la Montana Connection, et pas des moindres : James Crumley.

 

29/06/2015

Vient de Paraitre...

Vient de Paraître :

 

(en version numérique chez Kindle Edition sur Amazon  en téléchargement au prix de 2,99 Euros)

 

de

Pôl Kraly

 

"C'est l'histoire de Lôl (le narrateur), Prat, Avia, Nyad et Lian en 2031. Les héros de ce récit vont prendre conscience que tout ce qui harmonise cette vie, ils le doivent à la conjonction des êtres et du cosmos. Que tout est intimement lié, que nos rapports aux destins et aux âmes se connectent par des ondes, mais aussi par notre magnétisme. Ces personnages vont apprendre à s'apprécier, à se connaître davantage mais surtout ils vont comprendre "Ce que doivent être les choses" dans la société de leur époque. Ainsi les protagonistes de cette aventure vont être au coeur des mystères et des lois qui déterminent leur connaissance de soi, pour mieux capter les événements qui, autour d'eux, évoluent.

 

Ce roman pose la question : la conscience ne serait-elle pas le moteur qui anime le mouvement cognitif des choses à l'élaboration d'un monde qui se crée, dans la similitude de toutes existences ?"

 

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19/06/2015

Message des hommes vrais au monde mutant... (2)

morgan,livre,roman,aborigènes,tribu,américaine,auteure,vécu,réflexions,comprendre,savoir,connaîtreL'interprète me détourna de mon anxiété : il voulait me présenter à la tribu. Son nom à lui était Ooota, qu'il prononçait avec un "Ooooo" très long, suivi d'un "ta" sec. L'homme au regard fraternel était l'Ancien de la tribu. Ce n'était pas le plus vieil homme du groupe, mais il assumait le rôle de chef, selon nos critères.

Une femme frappa deux baguettes l'une contre l'autre et fut bientôt limitée par une autre, et encore une autre. Les porteurs de lances heurtèrent le sol de l'extrémité des hampes. D'autres tapèrent dans leurs mains. Le groupe commença à chanter et, du geste, on m'invita à m'asseoir sur le sable. Le corroboree, la fête, commençait. Les chants succédèrent aux chants. Jusque-là, je n'avais pas remarqué que certains membres de la tribu portaient des bracelets de cheville composés de grosses gousses mais, maintenant, les graines sèches enfermées  dans les gousses produisaient un bruit de grelots rythmé. Une femme dansa, puis un groupe. Parfois les hommes dansaient seuls, parfois les femmes se joignaient à eux.  Ils me semblaient partager leur histoire avec moi. 

 

(Extrait de "Message des hommes vrais au monde mutant" de Marlo Morgan -  Ed. "J'ai Lu" - 1997)

 

à suivre...

 

22/05/2015

Vient de Paraitre...

Vient de Paraître :

 

(en version numérique chez Kindle Edition sur Amazon  en téléchargement au prix de 2,99 Euros)

 

de

Pôl Kraly

 

"C'est l'histoire de Lôl (le narrateur), Prat, Avia, Nyad et Lian en 2031. Les héros de ce récit vont prendre conscience que tout ce qui harmonise cette vie, ils le doivent à la conjonction des êtres et du cosmos. Que tout est intimement lié, que nos rapports aux destins et aux âmes se connectent par des ondes, mais aussi par notre magnétisme. Ces personnages vont apprendre à s'apprécier, à se connaître davantage mais surtout ils vont comprendre "Ce que doivent être les choses" dans la société de leur époque. Ainsi les protagonistes de cette aventure vont être au coeur des mystères et des lois qui déterminent leur connaissance de soi, pour mieux capter les événements qui, autour d'eux, évoluent.

 

Ce roman pose la question : la conscience ne serait-elle pas le moteur qui anime le mouvement cognitif des choses à l'élaboration d'un monde qui se crée, dans la similitude de toutes existences ?"

 

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17/05/2015

Message des hommes vrais au monde mutant... (1)

Morgan,écrivaine,américaine,arborigènes,message,monde,mutant,homme,roman,livre audio audio,réflexions,comprendre,savoir,connaîtreOn les appelle "le peuple sauvage". Lorsque Marlo Morgan, américaine tranquille, rencontre cette tribu d'Aborigènes en Australie, elle ne sait pas que sa vie va être bouleversée.

Dépouillée de ses vêtements, déconnectée de sa culture, la "mutante" est propulsée, pieds nus, dans le bush australien. Au contact de ses étranges compagnons, elle va apprendre, partagée entre la peur et l'émerveillement, à remplacer les médicaments par les plantes, le stress par la communion avec la nature et les animaux.

Recevoir les dons généreux du hasard, devenir réel, entendre les messages de la nature auxquels nous sommes devenus sourds, tel est l'enseignement de ce récit insolite que nous ouvre les portes d'une sagesse vieille de cinquante mille ans.

 

(Extrait de "Message des hommes vrais au monde mutant" de Marlo Morgan - Ed. "J'ai Lu" - 1995)

 

01/05/2015

Vient de Paraitre...

Vient de Paraître :

 

(en version numérique chez Kindle Edition sur Amazon  en téléchargement au prix de 2,99 Euros)

 

de

Pôl Kraly

 

"C'est l'histoire de Lôl (le narrateur), Prat, Avia, Nyad et Lian en 2031. Les héros de ce récit vont prendre conscience que tout ce qui harmonise cette vie, ils le doivent à la conjonction des êtres et du cosmos. Que tout est intimement lié, que nos rapports aux destins et aux âmes se connectent par des ondes, mais aussi par notre magnétisme. Ces personnages vont apprendre à s'apprécier, à se connaître davantage mais surtout ils vont comprendre "Ce que doivent être les choses" dans la société de leur époque. Ainsi les protagonistes de cette aventure vont être au coeur des mystères et des lois qui déterminent leur connaissance de soi, pour mieux capter les événements qui, autour d'eux, évoluent.

 

Ce roman pose la question : la conscience ne serait-elle pas le moteur qui anime le mouvement cognitif des choses à l'élaboration d'un monde qui se crée, dans la similitude de toutes existences ?"

 

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