Allez les yeux invisibles vers le beau.

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06/02/2012

Poème du jour...


 

poésie, poète, bouguenec, les pommes, réflexion, détente



LES POMMES

 

J'en veux de brutalement gaulées

des victimes du vent.

J'en veux pas

de vos pommes calibrées

qui sont les poules de luxe.

J'en veux pas

de vos pommes cueillies une à une

avec des gants

de celles dont vous vantez les charmes

sur papier gaufré.

 

(Poème "Les Pommes" de Xavier Bouguenec - Ed. "Soc & Foc" - 2010)

03/02/2012

D'un corps à l'autre... (Chapitre 2... 15)


Chapitre 2... "Y retourner"... (15)


Arrivé devant ce col de l’utérus, passage obligatoire, pour continuer mon long périple. Dès les premières pentes, mon pied droit glissa sous de petites pierres évitant la chute, je m’équilibrai bien malgré moi, le plus possible à la paroi. Je dus mettre toute ma bonne volonté et toute mon énergie pour atteindre le sommet. De ce sommet, je contemplais avec extase le paysage, ma motivation était de marcher, marcher, toujours marcher. Savoir, voir, comprendre était mon ultime raison. Je quittai ce col pour aller vers le cœur, organe musculaire et emblématique qui me posait bien des questions. Siège des sensations et émotions, organe qui distribue le sang vers les cellules organiques, mais je m’intéressais plus à l’aspect émotionnel que par son aspect physiologique. Même si l’un ne va pas sans l’autre, cette Faculté à rassembler toutes les forces vitales essentielles à l’épanouissement de l’être. Comprendre le sentiment amoureux, son intensité, sa graduation, sa longévité, sa capacité à éclore dans la chair de la tendre aimée. Bien des réponses à apporter pour mieux cerner cet organe (le cœur) à l’origine de nos émois qui avec l’aide du cerveau (je reparlerai du cerveau dans une prochaine étape) régente tout le système biologique et physiologique de notre organisme.

 

 Aller vers ce cœur n’était pas une mince affaire, il me fallait rejoindre la cage thoracique vers les poumons, organes de la respiration, où se font les échanges gazeux et qui vous font cracher le sang quand la plèvre est atteinte ; puis, il me fallait glisser à l’intérieur de cette cage et passer au milieu de deux convulsions. Je me devais de plonger dans une mer de sang et me laisser couler petit à petit vers l’objet cet obscur objet du désir au rythme des battements. Je me surpris à déclamer à haute voix un poème :

 

Quand l’effroi

Vint à en troubler un cœur aux abois

Un vide s’entend

Comme des battements sourds

Si seulement l’amour pouvait le lui donner

La chaleur enveloppante

De battements de beauté sans cesse répétés.


(D'un corps à l'autre" de Franck Roy - Ed. "Pays d'Herbes" - 2006)

à suivre...

02/02/2012

Pensée du Jour...

Veillir n'est, au fond,

pas autre chose

que n'avoir plus peur

de son passé.

 

(Ztefan Zweig - écrivain autrichien)images-1.jpeg

27/01/2012

Pensée du Jour...

images-1.jpegL'expérience est une lanterne

que l'on porte

dans le dos

et qui n'éclaire que le chemin parcouru.

 

(Confucius - philosophe chinois)

21/01/2012

Saint-Thomas d'Aquin...

Saint-Thomas d'Aquin... Un personnage à découvrir.

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Né en 1225 à Aquino, près de Naples, en Italie, Thomas d’Aquin appartient à l’une des plus importantes familles d’Italie. Il étudie d'abord la grammaire, les sciences naturelles, la science arabe et la philosophie grecque chez les dominicains de Naples.

À dix-neuf ans, il est reçu parmi les novices de l’ordre dominicain, déclenchant une vive opposition de sa famille, qui le fait enlever sur la route qui le conduit à Paris. Il prononce toutefois ses voeux en 1243 et étudie à Paris, puis à Cologne, où il a pour maître Albert le Grandet pour condisciples Ambroise de Sienne et Thomas de Cantimpré.

Il est taciturne et ses compagnons le surnomment « le grand boeuf muet de Sicile ». Mais dans une argumentation qu’il soutient publiquement, il répond avec une dialectique si pointue et si lumineuse qu’Albert le Grand se tourne tout ému vers ses élèves et leur prédit que « les mugissements de ce boeuf retentiront dans tout l’univers ». Comme son maître, il est ouvert à la renaissance des oeuvres de l’Antiquité, celles d’Aristote notamment.

En 1248, il commence à enseigner à Cologne puis revient à Paris, où il est reçu bachelier et occupe une chaire de théologie. En 1257, il obtient le grade de docteur et dirige une des deux écoles du collège de Saint-Jacques. Dès lors, sa renommée s’étend dans toute l’Europe et les papes qui se succèdent l’appellent à leurs côtés.

Il consacre les neuf dernières années de sa vie à la rédaction de sa grande oeuvre, la Somme de théologie. Il meurt le 2 mars 1274 à quarante-neuf ans, en se rendant au concile de Lyon, où il avait été convoqué comme expert.

La pensée théologique de Thomas d'Aquin repose sur deux axes fondamentaux :

  • une confiance active en la raison,
  • une référence permanente à la nature.

Sa vision optimiste réconcilie foi et raison en mettant les ressources de la raison au service de l’intelligence de la foi, au point de constituer la théologie en science véritable - science des choses divines construite à l’aide de raisonnements et de démonstrations conformes aux principes aristotéliciens

(Source Google)

20/01/2012

Pensée du Jour...

Le contentement

apporte le bonheur,

même dans la pauvreté.

Le mécontement

apporte la pauvreté

même dans la richesse.

 

(Confucius - philosophe chinois)

19/01/2012

La Lumière sur le sentier... (18)

Ecoute le chant de la Vie.

Conserve en ta mémoire la mélodie que tu entends.

Apprends d'elle la leçon d'harmonie.

Tu peux te tenir debout maintenant, ferme comme un roc au milieu de la tourmente obéissant au guerrier qui est toi-même et qui est ton roi. Sans autre intérêt  que lui obéir, - ne te souciant point du résultat de la bataille, car une seule chose importe : c'est que le guerrier soit vainqueur, et tu sais qu'il ne peut être vaincu, - tiens-toi calme, attentif, et mets à profit l'entendement que tu as acquis par la douleur et par la destruction de la douleur. Seuls des fragments de la grande symphonie peuvent parvenir à ton oreille tandis que tu n'es encore qu'un homme. Mais si tu les entends, gardes-en fidèlement la mémoire, afin qu'aucun d'eux ne soit perdu pour toi, et tâche d'apprendre la signification du mystère qui t'environne. Avec le temps, tu n'auras plus besoin d'un instructeur. Car de même que l'individu possède une voix, de même en possède une ce en quoi l'individu existe. La vie ele-même a le don de s'exprimer et n'est jamais silencieuse. Son expression n'est point un cri - comme toi qui es sourd pourrais le supposer : elle est un chant. Apprends d'elle que tu fais toi-même partie de l'harmonie ; apprends d'elle à obéir aux lois de l'harmonie.

 

(Extrait de "La Lumière sur le Sentier" de Mabel Collins - Ed. "Adyar")