Allez les yeux invisibles vers le beau.

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22/12/2012

Pensée du Jour...

pensée,Flaubert,vie, âme, réflexion, écrivain,comprendre,savoir« La forme est la chair même de la pensée, comme la pensée est l'âme de la vie. »




 Gustave Flaubert 

01/12/2012

Poème du jour...

poétesse, poésie, littérature, réflexion, détente, vie, mourirMourir - sans le Mourir

Et vivre - sans la Vie

Voilà le Miracle le plus ardu

Proposé à la Foi.

 

(Poème de Emily Dickinson - "Quatrains" - Ed. Poésie/Gallimard - 2011)

20/11/2012

Trois maîtres de vie... (4)

philosophie, socrate, jésus, bouddha, vie, bonheur, réflexion, philosophe, sagesse,spiritualité


Mais au-delà de cette diversité de points de vue, quelque chose s'entend chez nombre de sages de tous courants, auquel je soucris pleinement : le bonheur a surtout à voir avec un juste amour de soi et de la vie. Une vie que l'on accepte comme elle se présente, avec son lot de joie et de tristesse, en essayant de faire reculer le malheur autant que possible, mais sans fantasme écrasant de bonheur absolu. Une vie que l'on aime en commençant par s'accepter et s'aimer soi-même tel que l'on est, dans une "amitié" pour soi-même comme l'a prôné Montaigne. Une vie qui doit être appréhendée avec souplesse, dans l'accompagnement de son mouvement permanent, à l'image de la respiration, comme le rappellent les sagesses chinoises. Le meilleur moyen d'être le plus heureux possible, c'est de dire "oui" à la vie.

 

(Extrait de "Socrate, Jésus, Bouddha" de Frédéric Lenoir - Ed. "Fayard" - 2009)

04/11/2012

La Lumière sur le sentier... (29)

images-2.jpegLes opérations des lois actuelles du Karma ne doivent pas être étudiées par le disciple avant que celui-ci soit arrivé au point où ces lois ne peuvent plus l'affecter. L'Initié a le droit de demander les secrets de la nature et de connaître les lois qui gouvernent la vie humaine. Il a conquis ce droit par le fait même de s'être libéré des règles qui gouvernent la vie de l'homme. Il est devenu un fragment reconnu de l'Elément divin et n'est plus affecté par ce qui est passager. Il obtient alors la connaissance des lois qui gouvernent les conditions temporaires. C'est pourquoi, toi qui désires comprendre les lois du Karma, tente premièrement de te libérer de ces lois, et tu ne pourras y arriver qu'en fixant ton attention sur ce que ces lois n'affectent pas.


(Extrait de "La lumière sur le sentier" de Mabel Collins - Ed. "Adyar" - Première édition 1887)

Suite & fin.

02/11/2012

Emily Dickinson...

images-2.jpegEmily Elizabeth Dickinson, née le 10 décembre 1830 et morte le 15 mai 1886, est une poétesse américaine. Née à Amherst dans le Massachusetts, dans une famille aisée ayant des liens communautaires forts, elle a vécu une vie introvertie et recluse. Après avoir étudié dans sa jeunesse, durant sept ans à l'académie d’Amherst, elle vit un moment au séminaire féminin du mont Holyoke avant de retourner dans la maison familiale à Amherst. Considérée comme une excentrique par le voisinage, on la connaît pour son penchant pour les vêtements blancs et pour sa répugnance à recevoir des visiteurs voire, plus tard, à sortir de sa chambre. La plupart de ses amitiés seront donc entretenues par correspondance.

Bien qu’ayant été un auteur prolifique, moins d’une douzaine de ses presque mille huit cent poèmes ont été publiés de son vivantN 1. Ceux qui furent publiés étaient généralement modifiés par les éditeurs afin de se conformer aux règles poétiques de l’époque. Les poèmes de Dickinson sont uniques pour leur époque : ils sont constitués de vers très courts, n’ont pas de titres et utilisent fréquemment des rimes imparfaites et des majuscules et une ponctuation non conventionnelle1. Un grand nombre de ses poèmes traitent de la mort et de l’immortalité, des sujets récurrents dans sa correspondance avec ses amis.

Même si la plupart de ses connaissances devaient savoir qu’Emily Dickinson écrivait, l’étendue de son œuvre ne fut connue qu’après sa mort, en 1886, quand Lavinia, sa plus jeune sœur, découvre sa cachette de poèmes. Son premier recueil est publié en 1890 par des relations personnelles, Thomas Wentworth Higginson et Mabel Loomis Todd, qui en altéreront fortement le contenu. Ce n’est qu’avec l’édition de Thomas H. Johnson en 1955, Les poèmes d’Emily Dickinson (The Poems of Emily Dickinson), que paraît pour la première fois un recueil complet et pratiquement intact de son travail. Malgré des critiques défavorables et un grand scepticisme vis-à-vis de ses performances littéraires de la fin du xixe siècle au début du xxe siècle, les critiques considèrent à présent Emily Dickinson comme un poète américain majeur.,


Source Wikipédia


Poètesse dont j'aime l'écriture, "un frisson d'eau sur de la mousse" voilà comme je ressens ces poèmes. Je vous invite à lire cette grande Dame de la poésie.

Franck

24/10/2012

Trois maîtres de vie... (3)


Dire "oui" à la vie : 

 

images-2.jpegMais au-delà de cette diversité de points de vue, quelque chose s'entend chez nombre de sages de tous courants, auquel je souscris pleinement : le bonheur a surtout à voir avec un juste amour de soi et de la vie. Une vie que l'on accepte comme elle se présente, avec son lot de joie et de tristesse, en essayant de faire reculer le malheur autant que possible, mais sans fantasme écrasant de bonheur absolu. Une vie que l'on aime en commençant par s'accepter et s'aimer soi-même tel que l'on est, dans une "amitié" pour soi-même tel que l'a prôné Montaigne. Une vie qui doit être appréhendée avec souplesse, dans l'accompagnement de son mouvement permanent, à l'image de la respiration, comme le rappellent  les sagesses chinoises. Le meilleur moyen d'être le plus heureux possible, c'est de dire "oui" à la vie.

 

(Extrait de "Socrate, Jésus, Bouddha" de Frédéric Lenoir - Ed. "Fayard" - 2009)

à suivre...

12/10/2012

Trois maîtres de vie... (2)

Dire "oui" à la vie :

 

images.jpegEn lisant les grands sages et maîtres spirituels de l'humanité, on ressent toutefois une tension permanente, qui dépasse la diversité culturelle, entre deux conceptions du bonheur. D'un côté, le bonheur est recherché comme un état stable, définitif, absolu. C'est le paradis promis dans l'au-delà, dont on peut avoir un avant-goût ici-bas en menant une vie sainte. C'est aussi la quête des sages bouddhistes ou stoïciens, qui vise à acquérir un bonheur durable ici et maintenant, au-delà de toutes les souffrances de ce monde. Le paradoxe d'une telle quête, c'est qu'elle est théoriquement offerte à tous, mais qu'elle exige une ascèse et un renoncement aux plaisirs ordinaires que bien peu d'individus sont prêts à vivre. A l'autre extrême, le bonheur est présenté comme aléatoire, nécessairement provisoire et, tout compte fait, assez injuste puisqu'il dépend beaucoup du caractère de chacun : comme le rappelle Schopenhauer, à la suite d'Aristode, le bonheur réside dans l'accomplissement de notre potentiel et il existe de fait une inégalité radicale de tempérament de chaque individu. Le bonheur, comme le signifie son étymologie, doit donc à la chance : "bonne heure". Et le mot grec eudaimonia renvoie au fait d'avoir un bon daîmon.


(Extrait de "Socrate, Jésus, Bouddha" de Frédéric Lenoir - Ed. "Fayard" - 2009)

à suivre...