Allez les yeux invisibles vers le beau.

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

15/12/2011

La Petite note de Franck... (41)

images-1.jpegUn jour, il serait temps de voir le monde autrement, de le voir plus beau qu'il est réellement. Lui donner la beauté qu'il mérite, et voir dans nos yeux ce qu'il peut nous donner, sa force à lui est d'être lui-même et ce que nous faisons de lui. L'être humain est une toute petite chose et l'intelligence du monde tout aussi important. Sachons lui faire les yeux doux et il ne sera pas ingrat. Positivons dans nos consciences comme si tous les autres positivaient, de là naîtrait celui dont nous rêvons ( je parle du monde). Effleurons nos sens à sa sensibilité, à sa chaleur, comprenons-le, sachons être ses enfants dans la mesure du possible. Il nous en saurait très reconnaissants, sa force est dans nos consciences, sachons voir sa beauté. Sa vie actuelle est insupportable, rendons-lui sa grandeur d’âme.



(Rendez-vous pour une nouvelle petite... de Franck)


à suivre...

13/11/2011

La petite note de Franck ... (41)

charlot, les lumières, humour, tristesse, film, personnage, grandeur, talent, émotions, sensibilité,C'est dans Les Lumières de la ville que Chaplin débute ce passage au sonore. Il utilise une bande son qu'il a lui-même composée et quelques effets de bruitage. Cependant, comme le dit Michel Chion, il s’agit tout de même d’un « véritable manifeste pour la défense du muet ». Dès le départ, le titre du film le place sous le signe du visuel : la lumière. De nombreuses scènes se font également sous le signe de la révélation visuelle (dévoilement des statues et la scène finale où la jeune femme reconnaît Charlot) et de voyeurisme (Charlot regardant une statue de femme nue). Choisir le sujet d'une jeune aveugle aurait pu permettre à Chaplin de travailler sur le monde du son. Or, s'il y a une chose qui n'est pas sonore, c'est bien le moment où le bruit de la portière fait croire à la jeune aveugle que Charlie est un millionnaire - gag qui a nécessité plusieurs mois d'élaboration, et plusieurs interruptions de tournage. Le bruitage se veut également un pied de nez au parlant. Lors de la scène de l'inauguration des statues, les seuls sons qui sortent de la bouche des officiels sont « quelques bêlements de saxophone à peine synchronisés avec le mouvement des lèvres ", qui évoquent la banalité du discours. De plus, lorsqu'un homme mange le savon de Charlie et que celui-ci se met à le disputer, tout ce qui sort de sa bouche est des bulles de savon, comme si toute parole était vaine...

C’est pour moi « Les Lumières de la ville » qui restera son chef d’oeuvre incontesté, tant que ce film transporte de l’émotion, de la sensibilité, de la beauté, de l’amour. Si vous ne l’avez pas vu courez y... vous ne saurez pas déçu par tant de talents. Charlot restera longtemps dans ma mémoire comme un symbole et un homme fort, qui vous apprend à connaître le coeur des hommes ! Je pourrais vous citer d’autres films comme le vagabond, le dictateur, les temps modernes, sa filmographie est très riche. Merci Charlot, monsieur Charlie Chaplin !


(Rendez-vous pour une nouvelle petite... de Franck)