29/04/2009
Deep Purple
13:46 Publié dans Musique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : rock
28/04/2009
René Char - L'emmuré
Gravité
L'emmuré
S'il respire il pense à l'encoche
Dans la tendre chaux confidente
Où ses mains du soir étendent ton corps.
Le laurier l'épuise,
La privation le consolide.
O toi, la monotone absente,
La fileuse de salpêtre,
Derrière des épaisseurs fixe
Une échelle sans âge déploie ton voile !
Tu vas nue, constellée d'échardes,
Secrète, tiède et disponible,
Attachée au sol indolent,
Mais l'intime de l'homme abrupt dans sa prison.
A te mordre les jours grandissent
Plus arides, plus imprenables que les nuages qui
se déchirent au fond des os.
(Poème de René char - extrait du recueil "Le Visage nuptial")
13:39 Publié dans Littérature | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : poésie
réflexion(s)... Philosophique(s) ?... Pensées (4)
Pensée du jour...
Ne plus seulement respirer avec l'air qui t'entoure, mais penser maintenant avec cette pensée qui entoure toute chose. Car la puissance de la pensée n'est pas moins répandue partout et ne pénètre pas moins en celui qui peut l'attirer, que l'air ne fait en celui qui peut l'aspirer.
(Pensées de Marc Aurèle - Livres VII-XII) à suivre...
13:19 Publié dans Philosophie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : philosophie, personnage
27/04/2009
Poésie et voix
13:07 Publié dans images poétiques | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : musique, poésie
26/04/2009
Dans la brume électrique (Film de tavernier)
11:22 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : film, bande annonce
25/04/2009
réflexion(s)... Philosophique(s) ?... Pensées (3)
Pensée du jour...
"Les choses nées de la terre reviennent à la terre, et celle qui naissent d'un germe éthéré reviennent à la voûte céleste". A moins qu'il n'y ait destruction des entrelacements d'atomes et dispersion des éléments impassibles.
(Pensées de Marc Aurèle - Livres VII -XII)
07:58 Publié dans Philosophie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : personnage, philosophe
Les Effarés (Rimbaud)
Les Effarés
Noirs dans la neige et dans la brume,
Au grand soupirail qui s'allume,
Leurs culs en rond,
A genoux, cinq petits, - misère ! -
Regardent le boulanger faire
Le lourd pain blond...
Ils voient le fort bras blanc qui tourne
La pâte grise, et qui l'enfourne
dans un trou clair
Ils écoutent le bon pain cuire.
Le boulanger au gras sourire
Chante un vieil air.
Ils sont blottis, pas un ne bouge
Au souffle du soupirail rouge,
Chaud comme un sein.
Et quand pendant que minuit sonne,
Façonné, pétilllant et jaune
On sort le pain ;
Quand, sous les poutres enfumées,
Chante les croûtes parfumées,
Et les grillons ;
Quand ce trou chaud souffle la vie ;
Ils ont leur âme ravie
Sous leurs hailllons,
Ils se ressentent si bien vivre,
Les pauvres petits plein de givre,
- Qu'ils sont là, tous,
Collant leurs petits museaux roses
Au grillage, chantant des choses
Entre les trous,
Mais vien bas - comme une prière !...
Repliés vers cette lumière
Du ciel rouvert,
_ Si fort, qu'ils crèvent leur culotte
_ Et que leur lange blanc tremblote
Au vent d'hiver...
(Poème d'Arthur Rimbaud in Poésies)
07:42 Publié dans Littérature | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : poésie