Oscar Wilde
03/02/2014
Chemins escarpés...
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À la naissance germe la conscience comme vecteur aux songes qui vivent en nous, l’impulsion que nous donnons aux rêves fait que ceux-là se déplacent dans notre inconscient. De cet inconscient, ils revivent sous différentes formes en notre conscience qui laisse cheminer en elle tout ce décorum, spectacle des pouvoirs de notre cerveau. Ainsi les plus belles images progressent de notre imagination par les confins de notre esprit qui en déterminent le sens, sens progressif vers un mieux-être. Toute envolée suspecte de ces rêves ne serait que l’intime cheminement de ces rêves vers les contrées mystérieuses de notre inconscient qui en faciliterait les paysages qui se formuleraient. Géniales dispositions à se diriger ; d’aller vers les pensées les plus directes de notre épanouissement pour faire éclore ces choses de nous. Cherchons, alors, à comprendre vers où ces pensées se dirigent, car nul voyage ne se fait sans raison. Dès lors que l’on pourra savoir vers quels endroits elles ont la possibilité de vivre, le moment sera venu de refléter la lumière sur ces destinations ombragées. De quoi sont faites ces émanations dans leur traversée interne et dans quelle direction iront-elles, je pense, dans nos refuges cérébraux ? Car là, il y aura la possibilité de déchiffrer les messages intelligents, porteurs d’un savoir commun. Le poète pourra en formuler le langage par : « Que tout ce qui touche aux songes vient à la conscience, berceau de nos naissances latentes ». Ces songes vivront, et cela grâce à l’inconscient, car ils nous arriveront par la conscience.
(Extrait de "Chemins escarpés" de Pôl Kraly - à paraître en Février 2012 aux Ed. "Pays d'Herbes")
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01/02/2014
Pensée du Jour...
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26/01/2014
Trois maîtres de vie... (20)
Qu'il n'existe pas de traces archéologiques directes de l'existence de ces trois personnages s'explique par le fait qu'aucun ne détenait de pouvoir politique. Dans cette lointaine Antiquité, seuls les monarques et les gouvernants pouvaient laisser une trace à la postérité en faisant graver des monnaies à leur effigie, ou des décrets dans la pierre, et en édifiant d'imposants monuments funéraires. L'histoire immédiate était celle des puissants de ce monde. Or ni le Bouddha, ni Socrate, ni Jésus n'étaient puissants, loin de là. Ils ont vécu simplement, ont connu de leur vivant un rayonnement relativement limité, et n'ont laissé aucune oeuvre écrite de leur main. Les autorités publiques de l'époque n'avaient guère de raison de transcrire dans les annales officielles le nom et la vie de cet ascète qui prêchait l'extinction du désir, de ce philosophe provocateur et de ce jeune juif qui annonçait l'avènement du royaume de Dieu. Tous trois enseignaient le renoncement aux illusions de ce monde, et leur rôle dans la cité était secondaire. Compte tenu de leurs faibles moyens financiers et de leur influence politique dérisoire, leurs disciples, quoique convaincus de la grandeur morale et spirituelle de leur maître, n'étaient guère en mesure de leur édifier des monuments. La seule manière de transmettre leur mémoire fut la transmission orale, puis écrite. Ces témoignages, qui n'ont cessé de s'étendre à des cercles de plus en plus larges, ont fait, au fil des siècles, l'incroyable renommée de Socrate, de Jésus et du Bouddha. On pourrait dire que leur succès, comme aujourd'hui celui d'un film de cinéma, ne s'est pas fait par un gros lancement médiatique, mais par la force, lente et efficace, du bouche-à-oreille. C'est parce que leur vie et leurs paroles ont fortement impressionné ceux qui les ont côtoyés qu'elles n'ont cessé d'être transmises avec ferveur pour parvenir jusqu'à nous. C'est finalement le meilleur indice de la réalité de leur existence. Par quelles sources et par quels témoignages leur vie et leur message sont passés à la postérité, voilà ce qu'il convient maintenant de considérer.
(Extrait de "Socrate, Jésus, Bouddha" de Frédéric Lenoir - Ed. "Fayard" - 2009)
à suivre...
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21/01/2014
Sous l'esprit de son manteau...
SOUS L'ESPRIT DE SON MANTEAU
Sous l'esprit de son manteau, un homme utopique marchait sur le chemin de son rêve. Sa seule angoisse était de ne pas arriver vers son but. Il parvint à se dire : il me faut chercher des chemins de traverse pour aller plus vite. Le soleil derrière les grands arbres de la forêt où il marchait lui montrait parfois la voie entre deux branches d’arbres géants. Il ignorait le lointain de son rêve, il se confia, ainsi, la nuit à une étoile au nord de lui-même et la suivit avec entêtement. Il ne savait pas encore que c’était sa bonne étoile et qu’elle disparaissait lorsque le jour venait. Il se persuada ainsi de se reposer le jour et de marcher la nuit et de ne suivre que ce corps céleste. C’est alors qu’il fut conscient que sa marche étoilée l’emmènerait quelque part. Ainsi se manifesta son esprit sous son manteau, l'idée se maintenait au chaud, elle faisait corps avec son habit, à l’abri de celui-ci sa conscience avançait. À pied, il allait toujours vers cette chose qui se révéla à lui de plus en plus. Voilà le dénouement : sous l’esprit de son manteau, il était l’homme utopique, mais il avait compris qu’il avait une bonne étoile et surtout un nulle part lumineux, qui était son véritable chemin, car ce chemin était celui de son rêve.
(Texte inédit de Pôl Kraly)
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20/01/2014
Chemins & Dialogues... (8)
Chemin… (8)
Ce qui nous empêche de percevoir, ce que l’inconscient, en son sein, fabrique pour masquer ce qu’il y a d’essentiel à la conscience. Je veux dire par là que notre inconscient est l’exemple même de la suspicion, l’inconscient dirige de mauvaises interprétations à la conscience. Savoir discerner la juste parole que nous délivre la conscience n’est pas toujours facile. À nous de comprendre dans les dédales du cerveau « la vraie voix » celle qui se traduit par une écoute assidue de notre intelligence. Celle-là est faite pour déceler et renforcer notre esprit à l’urgence des mots ; ses conseils sont nécessaires, je pense avoir formulé cette notion de « l’unique voix », par-delà les pensées qui se structurent en nous-mêmes et nous confortent dans le choix positif du message reçu. De là, nous devons faire ce que nous dit la conscience en parfaite harmonie avec nos pensées, il nous faut la considérer par ses messages authentiques et dans leur déchiffrage.
&
Dialogue…(8)
L’inconscient est la parole qu’il faut traduire lorsqu’elle arrive à la conscience. On dit souvent qu’il faut plus écouter ce que dit notre inconscient, c’est ce que les psychiatres veulent nous faire croire, mais il ne faut pas oublier que la conscience possède la vraie voix et qu’il faut l'écouter. Parfois, celle-ci est parasitée par notre inconscient qui voudrait être la parole juste, sauf que la conscience est le passage véritable pour nous arriver à nous. Je conseille à tous et à toutes de savoir discerner « cette voix essentielle » ; qui de nos pensées nous transmettre la marche à suivre ? En tous les cas, il faut savoir, écouter la parole authentique cela se fait par une grande connaissance de notre intelligence. Personnellement, je parle à ma conscience et elle me répond, ses mots sont toujours la certitude du choix que vous devez faire, car ce choix est toujours positif. Pour terminer, méfiez-vous de l’inconscient, car il est vague et n’a pas cette « voix unique ». Quelquefois, il veut parler par une voix, mais elle n’est jamais positive. Pourtant tout part de l’inconscient et se construit dans la conscience, mais la conscience purge toutes les informations négatives pour nous donner le naturel message à écouter. L’inconscient est le réservoir de tous nos déchets du quotidien, de nos peurs et de nos frustrations.
(Pensées et Réflexions inédites in "Chemins & Dialogues" de Pôl Kraly - à paraître).
à suivre...
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13/01/2014
Poème du jour...
Rêverie
Oh ! laissez-moi ! c'est l'heure où l'horizon qui fume
Cache un front inégal sous un cercle de brume,
L'heure où l'astre géant rougit et disparaît.
Le grand bois jaunissant dore seul la colline.
On dirait qu'en ces jours où l'automne décline,
Le soleil et la pluie ont rouillé la forêt.
Oh ! qui fera surgir soudain, qui fera naître,
Là-bas, - tandis que seul je rêve à la fenêtre
Et que l'ombre s'amasse au fond du corridor, -
Quelque ville mauresque, éclatante, inouïe,
Qui, comme la fusée en gerbe épanouie,
Déchire ce brouillard avec ses flèches d'or !
Qu'elle vienne inspirer, ranimer, ô génies,
Mes chansons, comme un ciel d'automne rembrunies,
Et jeter dans mes yeux son magique reflet,
Et longtemps, s'éteignant en rumeurs étouffées,
Avec les mille tours de ses palais de fées,
Brumeuse, denteler l'horizon violet !
Victor Hugo
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11/01/2014
Le Miracle de la Pleine Conscience... (4)
La tasse entre vos mains :
J'ai un ami très proche aux Etats-Unis qui s'appelle Jim Forest. Lorsque je l'ai rencontré, il y a huit ans, il travaillait avec l'Association catholique pour la paix (Catholic Peace Fellowship). L'hiver dernier, Jim m'a rendu visite. D'habitude, je fais la vaisselle juste après le dîner pour ensuite m'asseoir et prendre le thé avec mes invités. Un soir, Jim m'a demandé s'il pouvait laver la vaisselle. Je lui ai dit : "C'est d'accord, mais il faut le faire selon les règles de l'art." Jim a répliqué : "Allons, pensez-vous que je ne sois pas capable de le faire correctement ?" Je lui ai répondu : "Il y a deux manières de laver la vaisselle : la première, c'est laver la vaisselle pour avoir des assiettes propres ; la seconde, c'est laver la vaisselle pour laver la vaisselle. " En entendant cela, Jim s'est réjoui : "Eh bien, je préfère nettement la deuxième solution : laver la vaisselle pour laver la vaisselle !" Ce jour-là, je lui en ai transmis la responsabilité pour la semaine. Depuis, Jim sait faire la vaisselle.
Lorsque nous nettoyons les assiettes, si nous pensons uniquement à ce qui nous attend - une tasse de thé par exemple - nous allons tenter de nous débarrasser de la vaisselle au plus vite. Celle-ci devient une véritable corvée, un moment franchement déplaisant. Ce n'est pas laver la vaisselle pour laver la vaisselle. De plus, pendant tout ce temps, nous ne sommes pas vraiment vivants car complètement ignorants du fait que c'est un authentique miracle de la vie que d'être debout, là près de l'évier ! Le problème est le suivant : si nous ne savons pas faire la vaisselle, il y a fort à parier que nous ne saurons pas non plus apprécier notre tasse de thé. Quand nous boirons notre thé, nous penserons à tes tas d'autres choses, remarquant à peine la tasse entre nos mains. Nous nous trouvons constamment aspirés par le futur, totalement incapables de réellement vivre la moindre minute de notre vie. Le miracle, c'est de vivre profondément le moment présent.
(Extrait de "Le Miracle de la Pleine Conscience " de Thich Nhat Hanh - Ed. "J'ai lu" - 2008)
à suivre...
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