Allez les yeux invisibles vers le beau.

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14/01/2011

Mon amour...

07:31 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : amour, court-métrage, film, mots

04/05/2010

La voix

05:01 Publié dans société | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : mutation, amour, voix

26/03/2010

L'amour est dans l'atome


L'amour est dans l'atome

25/03/2010

L'Amour dans le Banquet de Platon

 

Unknown.jpegL'AMOUR DANS LE BANQUET

 

Le Banquet nous offre une autre explication de l'amour, Diotime, qui représente Platon lui-même, le définit la génération dans la beauté, et le rattache au désir d'immortalité qui travaille tous les êtres vivants. L'homme veut se survivre à lui-même, et tous les travaux des ambitieux et des artistes ont pour but l'immortalité ; mais leurs efforts ne perpétuent que leur nom, tandis que l'amour perpétue l'homme lui-même dans ses enfants. Voilà pourquoi c'est un sentiment universel, qui gouverne non seulement les hommes, mais tous les êtres vivants. Cette explication de l'irrésistible instinct qui porte les sexes l'un vers l'autre est certainement ce que l'on a trouvé jusqu'ici de plus juste et de plus profond sur ce sujet.

Mais Platon va plus loin. Il prétend que la génération charnelle n'est que le premier degré de l'amour, et qu'une âme bien née doit s'élever de l'amour des corps à l'amour des âmes, puis à l'amour des sciences, pour aboutir à l'amour de la beauté absolue, théorie fameuse, puis égale en célébrité celle du Phèdre, mais plus brillante que solide. Elle repose en effet sur la confusion des choses d'un ordre tout à fait différent. L'amour proprement dit, la vertu et la science n'ont pas le même but et ne relèvent pas des mêmes facultés. L'amour est un instinct physique qui vise à la perpétuité de l'espèce ; la vertu relève de la conscience et recherche la perfection individuelle ; enfin la science naît de la curiosité et a pour objet la connaissance. Le fossé qui sépare ces trois choses nous paraît infranchissable. Il n'existait pas pour Platon qui soutient partout que le beau, le bien et le vrai sont inséparables, que tout est bon est beau, et que connaître le bien, c'est le faire. Dès lors l'enthousiasme qu'il ressent pour la beauté lui semble du même ordre que celui que lui inspirent la vertu et la science.

Platon commet une autre confusion quand il prend pour de l'amour ce qui n'en est qu'une déviation maladive. A ses yeux l'amour de la femme est un amour inférieur ; seul, l'amour de l'homme pour l'homme est digne de séduire une âme généreuse, née pour la philosophie. Il est vrai que cet amour doit avoir pour but l'enfantement de la science et de la vertu dans l'âme du bien-aimé. Le manteau de la philosophie sert à couvrir ici de singuliers égarements, et l'on aurait bien de la peine à prendre Platon au sérieux si l'on ne savait combien il est difficile aux meilleurs esprits d'échapper aux erreurs de leur temps *.

(*Il faut noter pourtant que dans le Banquet de Xénophon, Socrate s'élève résolument contre la pédérastie. Il est vraisemblable que Platon, si tendre avec la beauté masculine, prête ici encore ses propres idées à son maître.)

On trouve encore dans le Banquet deux autres explications de l'amour, ce dont il ne faut pas s'étonner, car l'amour est un sentiment complexe, qu'on peut considérer de points de vue divers. Le médecin Eryximaque explique l'harmonie du monde par l'amour, qui est l'union des contraires. Chez les hommes aussi les contraires s'attirent, et c'est leur attrait réciproque qui constitue l'amour humain : c'est parce que l'homme et la femme différent qu'ils sont portés à se rapprocher ; la faiblesse attire la force et de leur union résulte l'harmonie. A cette théorie métaphysique, Aristophane oppose la doctrine contraire du semblable attiré par le semblable. Selon lui, nous ne sommes plus que des moitiés d'homme, et chacun de nous cherche sa moitié pour réformer l'unité primitive. Ainsi, tout en partant d'un principe opposé, la théorie d'Aristophane aboutit à l'unité, comme celle d'Eryximaque, mais elle est moins exacte et moins vraie. L'amour est lent à se former entre des personnes qui se ressemblent, elles s'arrêtent plutôt à l'amitié ; il éclate au contraire subitement et avec violence entre des personnes de caractère opposé. Ce que nous cherchons, entre autres choses, dans l'amour, c'est l'attrait de l'inconnu, et lorsque notre curiosité est satisfaite, notre passion s'émousse et fait place à l'indifférence : c'est ce qui explique l'inconstance, une des misères que l'amour traîne à sa suite.

Malgré la variété des points de vue où Platon s'est placé, il n'a pas épuisé le sujet, qui d'ailleurs va se compliquant avec le progès de la civilisation ; car l'humanité se comporte envers l'amour comme les orateurs du Banquet : elle le pare de toutes les perfections et lui fait hommage de tout ce qu'elle invente et découvre de raffinements et de délicatesses dans le monde du sentiment. Mais son regard pénétrant a démêlé l'essentiel ; il a su discerner dans l'obscurité de l'instinct le but que poursuit la nature et les moyens dont elle se sert pour y conduire les hommes. Ce n'était pas sans raison que Socrate, ou plutôt Platon qui parle, par sa bouche, se vantait d'être savant en amour.

 

(Extrait du Banquet de Platon... suite et fin)

24/03/2010

L'Amour dans le Phèdre de Platon

 

 

Unknown.jpegL'AMOUR DANS LE PHEDRE.

 

Le Banquet n'est pas le seul ouvrage où Platon ait traité de l'amour. La plus grande et la plus belle partie du Phèdre est consacrée à la même question. Platon y distingue deux espèces d'amour, l'amour vulgaire et l'amour honnête. L'amour vulgaire, qui ne vise qu'au plaisir, est égoïste, jaloux, tyrannique ; il ne va jamais sans injures et querelles violentes et il aboutit fatalement à la brouille et à l'abandon. Les deux discours où Lysias et Socrate exposent ces idées sont le commentaire du passage où Pausanias établit l'existence de l'Amour vulgaire, serviteur de l'Aphrodite populaire. L'amour honnête correspond à l'Amour céleste, serviteur de l'Aphrodite céleste. La doctrine est donc la même dans les deux ouvrages ; mais elle est présentée d'une manière différente. Dans le Phèdre, elle est rattachée au système des Idées et de la réminiscence. Les âmes humaines ont jadis suivi le cortège des dieux, lorsqu'ils vont contempler de l'autre côté du ciel le monde des Idées. Mais, entravées dans leur essor par les passions brutales, elles n'ont pu, et pas toutes, que l'entrevoir, pour retomber ensuite sur la terre. Une seule Idée, celle de la Beauté, dont l'éclat resplendit entre toutes les autres, a laissé en elles un souvenir durable ; et toutes les fois qu'ici-bas elles rencontrent quelque objet où brille l'image de la beauté absolue, elles s'élancent vers lui, elles l'aiment, ou plutôt elles aiment la beauté absolue dont il porte le reflet. Cette théorie a séduit les poètes depuis Pétrarque jusqu'à nos jours, et son règne n'est pas fini, parce qu'elle contient une part de vrai. Quand nous recevons le coup de foudre, par exemple, n'est-ce pas l'idéal révélé soudain qui ravit tout notre être ? Il est vrai que nous ne remontons point dans le ciel pour y trouver l'origine de cet idéal : il est en nous, il est notre oeuvre, et voilà pourquoi il diffère en chacun de nous.

 

(extrait du Banquet de Platon)

17/05/2009

poème à nous


Poeme à nous
(Peut-on croire que l'amour vient à notre porte, pour nous dire je t'aime ?) franck.

10:03 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : film, poème, amour