Allez les yeux invisibles vers le beau.

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05/06/2012

D'un corps à l'autre... (Chapitre 3... 19)

Chapitre 3... "Au coeur des choses" (19).

 

Le sang affluait en une énorme vague dans l’oreillette et le ventricule chargé d’une forte émotion... « Ah!... Que c’était bon » ! Voilà ce qu’il me disait. Je restais dubitatif et béat, je n’en saurais rien d’autre, je resterai sur ma faim. Je comprenais que le cœur reste cet organe à l’opacité muette et intraduisible que son langage reste codé et personnel réservé à une élite savante ou la seule personne qui puisse le comprendre est la personne aimée.

Je n’avais rien su sur ce cœur et ses tourments me laissaient froid et insensible. Maintenant, seul le cerveau pourrait me donner les informations manquantes à ce puzzle bien hermétique.

Le cerveau serait ma prochaine étape, certainement la plus instructive, la plus intelligente, la plus noble. Cette cervelle recèle un moteur complexe et énigmatique, son étrangeté me fait déjà hérisser les poils de l’épiderme, son fonctionnement, sa logique, son utilité, son savoir, son intelligence m’intéresse au plus haut point… Et aussi sa « féminité ». Je devais quitter ce cœur sans regret.


(D'un corps à l'autre" de Franck Roy - Ed. "Pays d'Herbes" - 2006)

 

16/05/2012

Pensée du Jour...

Si tu as

de nombreuses richesses,

donne ton bien,

si tu en possèdes peu, 

donne ton coeur.

 

(Proverbe africain)

18/02/2012

D'un corps à l'autre... (Chapitre 3... 16)

Chapitre 3 "Au coeur des choses"... (16)

 

Me voici, j’y étais dans l’antre de cet organe central de l’appareil circulatoire, muscle situé entre les deux poumons. La forme était à peu près celle d’une pyramide triangulaire ;  où circulait le sang veineux et artériel ? Celui-ci, ce cœur précisément avait des battements de beauté sans cesse répétés, il voulait me parler, j’entendais sa clameur : « J’ai des choses à vous dire… » Je lui répondis par ces mots : « Quelles sont ces réalités ». J’étais tout à fait perplexe et interrogateur, je voulais aller au fond de celui-ci pour en retirer le nectar suprême, découvrir la texture, la nature, dont ces fibres émotionnelles et sensorielles me dévoileraient les choses à savoir.

Au milieu de cet organe palpitant et à chaque battement me voici ballotter, cela finissait par m’agacer puis j’en venais à me calmer, à être à son écoute, à entendre chacun de ses mots, de ses plaintes, de ses sentiments, de ses émotions. Je voulais le comprendre pour mieux l’apprivoiser et être indulgent avec lui. Je décidais de mettre toute ma confiance à lui répondre intelligemment. De cela naîtrait une conversation saine et enrichissante. Le sang, couleur rouge vif, affluait au niveau du ventricule gauche et je crus entendre une plainte, un long râle, un gémissement venir du plus profond. Pour moi, il n’y avait aucun doute, cela était de l’anxiété, une anxiété tellement communicative qu’elle m’interpella. J’essayai, dans un premier temps, de l’analyser, de prendre un certain recul, d’être le plus objectif pour déchiffrer le fond de sa pensée, mais je restai impuissant à sa plainte. Interpréter et définir une plainte ne se révélait pas à une quelconque pathologie, l’ampleur que celle-ci déployait m’inquiétait. Tout au plus, compatir et se montrer magnanime, on ne vit pas dans la plainte. Le cœur était si complexe, et celui-ci si étranger. Je me posais la question suivante : « Est-ce que les cellules de la femme étaient les mêmes que celles de l'homme ? » La réponse me paraissait évidente, c’était certain qu’elles étaient identiques, mais moi j’y voyais une petite différence. La cellule (ou bien les cellules) était l’unité fondamentale, morphologique et fonctionnelle de l’organisme humain, elle (ou elles) générait l’activité biologique et interne de notre corps, partant de là toutes les informations centralisées, par le cerveau, arrivaient pêle-mêle à ce pauvre cœur, qui ne savait que dire.

 

("D'un corps à l'autre" de Franck Roy - Ed. "Pays d'Herbes" - 2006)

à suivre...

14/02/2012

La Lumière sur le sentier... (19)

Cherche-le, et écoute-le premièrement dans ton propre coeur. Tu commenceras peut-être par dire : " Il n'est pas là ; en le cherchant, je ne trouve que dissonances". Cherche plus profondément. Si de nouveau tu es déçu, arrête-toi, puis cherche plus pronfondèment encore. Il y a une mélodie naturelle, une source obscure dans tout coeur humain. Elle peut être recouverte entièrement cachée et étouffée : mais elle s'y trouve. A la base même de ta nature, tu trouveras la foi, l'espérance et l'amour. Celui qui choisit le mal refuse de regarder en lui-même, et ferme l'oreille à la mélodie de son coeur, comme il ferme les yeux à la lumière de son âme. Il agit ainsi parce qu'il trouve plus commode de vivre au gré de ses désirs.

 

(Extrait de "La lumière sur le sentier" de Mabel Collins - Ed. "Adyar" - 2001)

à suivre...

19/08/2011

Pensée du Jour...

L'oreille est

le chemin 

du coeur.

 

(Voltaire - écrivain & philosophe français, 1694 - 1778)images-1.jpeg

24/04/2011

Pensée du Jour...

 

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Le coeur ignore

le prix du lien

d'amitié lorsque

cette amitié

est heureuse.

 

(Abu Shakour - poète persan)