Allez les yeux invisibles vers le beau.

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29/11/2011

Pensée du Jour...

Cultive ton enthousiasme

comme une plante

merveilleuse.

 

(Léon Daudet - Journaliste et écrivain français - 1868-1942)

28/11/2011

Eloge de la lenteur...


Éloge de la lenteur à la Foire de Paris par BFMTV

08/11/2011

Didier Porte... sur RTL


A la Bonne Heure du 27 octobre : la chronique de...

04/11/2011

La Lumière sur le Sentier... (14)

Considère les trois vérités. Elles sont égales.

 

L'âme de l'homme est immortelle, et son avenir est celui d'une chose dont le développement et la splendeur n'ont pas de limites.

Le principe qui donne la vie habite en nous et hors de nous ; il ne meurt jamais, il est éternellement bienfaisant ; il ne peut être vu, ni entendu, ni senti, mais il est perçu par l'homme qui désire la perception.

Chaque homme est à lui-meme, absolument, son propre législateur, le dispensateur de sa gloire ou de son obscurité, l'arbitre de sa vie, de sa récompense, de son châtiment.

Ces vérités, qui sont grandes comme la vie elle-même, sont aussi simples que l'esprit humain le plus simple. Fais-en la nourriture des affamés.


(Extrait de "La Lumière sur le Sentier" de Mabel Collins - Ed. "Adyar")

03/11/2011

Terraformers...


Terraformers

01/11/2011

Poème du Jour...

Ne crois pas que c'est le poids du jour à venir qui nous entrave, demain ne pèse rien encore, ce n'est qu'une hotte ouverte à tous les vents.

Tu appelles souvenirs ces longs câbles qui traînent des chariots pleins de cadavres. Et tu butes sur le seuil de la porte d'aujourd'hui. Mais tu n'oses pas dételer, dis ? des fois que tes rêves mettraient des ailes à ton pauvre coeur.

(Poème de Régine Albert extrait de "Un paradis qui bouge dans la mémoire" - Ed. "Echo Optique" - 1991)

29/10/2011

Proses des ivresses... (19)


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Venait le moment de rentrer, de choisir parmi les herbes séchées, celles dont il allait préparer l'infusion. Il connaissait les herbes médicinales. Il aimait celles qui avaient poussé là où toutes les autres renoncent, sur des terres rocailleuses et arides où se perpétuent comme en osmose minérale des plantes ingrates et noueuses. L'hiver, il ranimait une grosse bûche, il faisait chauffer l'eau à même le feu. Souvent, il oubliait, s'absorbait dans la flamme, se posait la question du premier homme qui avait vu le feu mais il ne savait plus si cela était folie ou histoire. La flamme qui dansait, la braise qui rougeoyait, lui penché sur le foyer, la chaleur sur ses cuisses. Il retardait, refusait tout mouvement. Il restait là à regarder des villes étagées et monumentales bâties comme des temples au centre d'invisibles empires et qui s'effondraient, s'éboulaient, se délitaient presque, gagnaient la cendre, déclinaient, s'éteignaient comme des îles lointaines, océanes ou cosmiques. Le bruit de l'eau l'éveillait alors et il se secouait, perplexe.

 

(Prose de Yves Buin extrait de Maël - Ed. Christian Bougois - 1938)