Allez les yeux invisibles vers le beau.

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26/02/2014

Chemins & Dialogues... (9)

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L’être qui pratique la méditation espère atteindre l’éveil, cela nécessitera une éminente connaissance de soi. Il ne faudra en aucun cas troubler sa conscience lors de l‘invocation, nous nous trouverons, dans l’obligation que celle-ci prend toute sa grandeur par sa révélation au monde. Ne pas en disperser la pensée dans ces moments-là demeurera incontournable, elle captera par cette concision la nature même de sa voix. Je veux dire par là : que le langage universel de ses sens s’infiltrera par son inconscient et remontera vers ce qui existera… Que tout ce qui viendra à son esprit ne puisse être le résultat de ses impressions. Une fois, responsabiliser, son inconscient rejettera tous les déchets pour vivre tous les bonheurs dans le cœur du citoyen. Dans une merveilleuse métamorphose, une langue clairvoyante sortira de son discernement pour mieux domestiquer la réalité ultime, qui devant l’humain par son intelligence saura en percevoir l émulation de son mental, dont le positif sera le meilleur pour nous.

 

 

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Dialogue… (9)

 

 

La méditation apparaît sur le point d’être optimum par la parfaite connaissance de soi, l’humain s’en réserve le droit. Une petite lumière intense se doit par le cœur en conscience de se concevoir en confiance, par cette âme qui s’éveille au monde. Ne pas l’importuner dans ces moments-là, car elle grandit dans la synthèse concise d’un verbe à exister. L’universel langage se réalise à travers l’esprit d’autrui et se reflète par ses sens à la planète entière… L’homme par sa conscience en positive tous les aspects de sa concentration par son intelligence pour mieux les délivrer et les restituer aux semblables. De tout son mental, il nous donne le meilleur, sachons en percevoir et recevoir l’éveil à la contemplation.

 

 (Réflexion in "Chemins & Dialogues" de Pôl Kraly à paraître)

 

 

 

 

 

 

 

20/01/2014

Chemins & Dialogues... (8)

images-2.jpegChemin… (8)

 

 Ce qui nous empêche de percevoir, ce que l’inconscient, en son sein, fabrique pour masquer ce qu’il y a d’essentiel à la conscience. Je veux dire par là que notre inconscient est l’exemple même de la suspicion, l’inconscient dirige de mauvaises interprétations à la conscience. Savoir discerner la juste parole que nous délivre la conscience n’est pas toujours facile. À nous de comprendre dans les dédales du cerveau « la vraie voix » celle qui se traduit par une écoute assidue de notre intelligence. Celle-là est faite pour déceler et renforcer notre esprit à l’urgence des mots ; ses conseils sont nécessaires, je pense avoir formulé cette notion de « l’unique voix », par-delà les pensées qui se structurent en nous-mêmes et nous confortent dans le choix positif du message reçu. De là, nous devons faire ce que nous dit la conscience en parfaite harmonie avec nos pensées, il nous faut la considérer par ses messages authentiques et dans leur déchiffrage.

 

 

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Dialogue…(8)

 

 L’inconscient est la parole qu’il faut traduire lorsqu’elle arrive à la conscience. On dit souvent qu’il faut plus écouter ce que dit notre inconscient, c’est ce que les psychiatres veulent nous faire croire, mais il ne faut pas oublier que la conscience possède la vraie voix et qu’il faut l'écouter. Parfois, celle-ci est parasitée par notre inconscient qui voudrait être la parole juste, sauf que la conscience est le passage véritable pour nous arriver à nous. Je conseille à tous et à toutes de savoir discerner « cette voix essentielle » ; qui de nos pensées nous transmettre la marche à suivre ? En tous les cas, il faut savoir, écouter la parole authentique cela se fait par une grande connaissance de notre intelligence. Personnellement, je parle à ma conscience et elle me répond, ses mots sont toujours la certitude du choix que vous devez faire, car ce choix est toujours positif. Pour terminer, méfiez-vous de l’inconscient, car il est vague et n’a pas cette « voix unique ». Quelquefois, il veut parler par une voix, mais elle n’est jamais positive. Pourtant tout part de l’inconscient et se construit dans la conscience, mais la conscience purge toutes les informations négatives pour nous donner le naturel message à écouter. L’inconscient est le réservoir de tous nos déchets du quotidien, de nos peurs et de nos frustrations.

 

 

 (Pensées et Réflexions inédites  in "Chemins & Dialogues" de Pôl Kraly - à paraître).

 

à suivre...

05/01/2014

Chemins & Dialogues... (7)

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Chemin… (14)

 Sûr qu’il nous reste dans la conscience cette chose si belle à percevoir, à voir éclore comme une pensée au soleil. Cherchons à savoir son langage, de sa propre vie qui sommeille en nous comme une image sereine, dès lors que nous connaîtrons son verbe... La vie s’ouvrira, alors, comme une fleur et s’épousera à toutes les chances extraordinaires ; là se situe la vérité. Être dans le positif, être toujours en quête de cela, se mouvoir à cette idée que le positif crée l’existence, et fait naître l’espoir. Toutes les situations heureuses ont une histoire saine et régénérante qu’il nous faut savoir apprendre, ce langage universel auquel je crois vient de cette présence qui s’adapte le mieux à l’élévation de l’esprit par le cœur, cela se conjugue ainsi, cela s’ajuste à nos âmes.

 

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Dialogue… (14)

 

 De la conscience vit ce qui nous fait éclore : une pensée positive, celle qui se situe au zénith, près du soleil. Un langage se propose, ainsi, de nous connaître, il se veut universel et facile d’accès, sa propre facilité tient à ce qu’il nous arrive par le cœur. Son message se veut direct et sans détour, il s’ouvrira à nous comme une fleur dès lors que nous aurons voulu qu’il existe en nous. Ne cherchons pas à dissimuler sa vie ; sa vie demeure dans nos cœurs et notre esprit. Sachons lui donner une belle lumière pour qu’il puisse chanter à notre voix. Il s’amusera à nous dire que les beaux voyages sont à faire, dans l’élévation de nous-mêmes.

 

 

(Pensées et Réflexions inédites de Pôl Kraly in "Chemins & Dialogues" - à paraître)

à suivre...

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

18/12/2013

Chemins & Dialogues... (6)

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Mon corps tout entier aspire longuement à se créer en ingérant toutes les pulsations possibles. Sa capacité à se mouvoir par des pensées claires venues à lui et à son esprit, par toutes les activités dans une métamorphose agréable au cortex. Des milliers de luminosités captives libéreront par la simple contraction de celui-ci à respirer et à inspirer les suggestions les plus dynamiques à ses cellules. De là se régénéreront de nouvelles cellules, grâce à l’effort du corps pour assimiler les idées parcourant les neurones du cerveau jusqu’à l’intégralité de l’organisme. La conscience apparaîtra utile à cette réalisation avec le soutien de l’inconscient dans une sorte d’émulation collective d’elles-mêmes ; de cette alchimie méditative tout à l’intérieur de l’être se considéra comme transformer par cette seule expérience positive du corps et de l’esprit.

 

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Dialogue… (7)

 

Adopter toutes les respirations utiles, au fonctionnement du corps par des solutions mentales. Absorber toutes les pensées sonores et lumineuses afin que tout s’harmonise dans l’intégralité de l’organisme, par-delà les efforts à accomplir. De façon que de nouvelles cellules intègrent toutes les informations concevables pour l’amélioration du corps et de l’esprit ! Pour que l’inconscient réclame à la conscience comment créer à l’intérieur de l’être une osmose tranquille pour une vie inédite ? Par le positif, atteindre cet idéal, comme référence de l’intelligence en action, de cette pratique immuable viendront se greffer d’autres possibilités merveilleuses que nous réserve notre anatomie.


(Pensées et Réflexions inédites de Pôl Kraly in "Chemins & Dialogues" - à paraître)


à suivre...

 

 

 

 

27/10/2013

Chemins & Dialogues... (2)

images-2.jpegChemin… (2)

 

 

À travers notre propre expérience, suivons infiniment notre parcours, celui qui nous conduit à nous-mêmes dans les dédales de notre vécu. C’est le moment d’apprivoiser notre destin, par la seule force d’être constamment dans le positif des choses. C’est comme cela que nous nous construisons, c’est comme cela que l’être devient lui-même dans son entité. Force est de constater que cette « délivrance » nécessaire se fait dans une complicité absolue de notre conscience, savoir l’entendre est primordial, savoir vers quoi ou vers où elle nous mène est essentiel. Il est capital et cela n’est pas simple d’entendre sa voix, car, elle est notre passé, aussi bien que notre futur et cela dans notre présent. Toutes définitions venant de ses suggestions ne peuvent être pour nous, sujets à satisfaction pour le monde à venir. Être les garants du savoir de son langage fait de nous des humains plus que vivant, cela fait de nous des êtres d’esprit.

 

 

 

 

 

 

 

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Dialogue… (2)

 

 

Sommes-nous en mesure d’entendre la voix qui résonne en nous, cette voix si sonore et si intelligente ? Encore faut-il la dissocier des autres voix, car si sonore qu’elle soit, elle peut se perdre dans les méandres audacieux de notre inconscient. Alors, comment la reconnaître ? Il suffit d’être en harmonie, lorsqu’elle nous vient en soi (pas toujours facile), d’être en nous-mêmes. Elle nous parvient dans sa singularité en osmose avec notre conscience, car la voix est bien distincte de notre pensée, même si son émanation vient d’elle-même, je l’appelle ainsi « la voix unique. » Celle qui nous perçoit, qui nous dirige, elle est savante et constructive, elle nous enseigne le vrai sans détour. Son honnêteté se résume par sa façon de nous guider dans les dédales de notre cerveau. La voix de la conscience est précieuse et nous préserve, il faut savoir l’entendre avec intelligence.

 

 (Pensées et Réflexions inédites de Pôl Kraly in "Chemins & Dialogues" - à paraître... (peut être... rire)


à suivre...

08/12/2012

L'amour...

platon,dialogue,philosophes,philosophie,amour, réflexion,comprendre,savoirLe Banquet, un dialogue sur l’amour

Dans l’œuvre philosophique de Platon, il est question de l’amour dans leBanquet et Phèdre. Ce Banquet ce justifie par le fait qu’Eros semble avoir été délaissé, contrairement aux autres Dieux, des éloges faites par les poètes.

Le Banquet met en effet en scène plusieurs personnages censés donner chacun leur tour leur vision de l’amour, sur sa nature et sa définition. Eros, philia et agape (les trois mots grecs pour dire “amour) seront les sujetsprincipaux de ce dialogue platonicien.

Nous analyserons donc les conceptions de l’amour chez chacun de ses personnages :

Phèdre et l’amour :

Phèdre est le premier à prendre la parole. Il annonce qu’Eros, dieu de l’amour, est le Dieu originel, le plus ancien. Eros est central dans la vie de chacun, car il est le lien entre l’amant et l’aimé; rien n’est plus grand qu’un amoureux digne. De ce lien provient, selon Phèdre, tout ce qui est noble, l’amour vrai est toujours pur. Une armée composée d’hommes unis de cette manière serait pratiquement invincible. Seuls les amoureux vont donner leur vie pour l’autre.

Pausanias et l’amour :

Pausanias va tenter une définition, car Phèdre n’a indiqué que les bénéfices de l’amour, et non sa nature. Il va dégager la nature double de l’amour, à la fois bonne et mauvaise.

Il souligne qu’il existe un autre dieu (dont Phèdre n’a pas mentionné l’existence), étroitement lié à Eros – c’est Aphrodite. Si Eros est le dieu du désir sexuel, Aphrodite est la déesse de la satisfaction sexuelle. S’il peut y avoir aucune relation sexuelle sans désir, il s’ensuit qu’il doit y avoir deux Eros.

Pausanias distingue deux attitudes envers le sexe et le désir sexuel. Il y a ceux qui, inspirés par Eros, ne sont intéressés que par une gratification sexuelle, leur désir est indistinctement dirigé vers les hommes, les femmes et les jeunes garçons, sans engagement durable. Dans le fond, Pausanias annonce qu’il y a deux Eros, mais n’en définit qu’un seul. Et c’est l’usage qui est fait d’Eros qui est bon ou mauvais, et non Eros en lui-même.

A noter que Pausanias fait également l’éloge de l’homosexualité.

Eryximaque et l’amour

:

De loin le discours sur l’amour le moins intéressant.

Médecin, il analyse son oeuvre à la lumière de sa science. Il défend l’idée selon laquelle c’est la médecine, en tant que recherche de la concorde et d’harmonie dans le corps, qui sert le mieux Eros (avec la musique et la gymnastique). La médecine cherche sans cesse à réconcilier l’amour mesuré et l’amour excessif.

Le discours d’Aristophane :

La théorie de l’Amour d’Aristophane est la plus poétique, métaphorique.

Aristophane imagine un temps où les hommes étaient double, hermaphrodite en quelque sorte. Chaque individu a deux visages et deux appareils génitaux. Il résulte de ce dernier qu’il y avait trois genres sexuels : le tout-masculin (deux jeux d’organes génitaux masculins), le tout-féminin (deux jeux de sexe féminin) et hermaphrodites (un jeu de chaque). Ces hommes étaient tellement puissants qu’ils eurent l’idée d’attaquer les dieux. Zeus décida donc de réduire leur pouvoir en les divisant : les hommes n’avaient plus qu’un visage, deux bras, deux jambes – et un seul organe génital, ce qui signifie qu’il ya maintenant seulement deux genres.

Les pauvres humains étaient désemparés et mirent à la recherche de leurs moitié, leur partie manquante.  C’est à ce moment qu’Eros intervient : Eros est la force qui nous aide à retrouver notre moitié.

Le discours d’Agathon :

Eros est le plus heureux des dieux, le plus beau, le meilleur. Agathon contredit directement Phédon en affirmant qu’il est le plus jeune, pas le plus ancien des dieux, car il déteste la vieillesse et recherche la jeunesse. L’amour ne connaît, selon Agathon, ni violence car il maîtrise les désirs, ni injustice car il met de l’harmonie partout.

Le discours de Socrate :

Socrate parle ensuite, mais c’est pour se faire le porte-parole de Diotime. Mais avant cela, il utilise la méthode de questionnement socratique (maïeutique) sur Agathon, avec la logique suivante :

- L’amour est l’amour d’un objet.

- L’amour est désir de l’objet.

- On ne désire que ce dont on ne dispose pas (on peut désirer le maintien de ce que l’on a déjà).

- Celui qui aime ne détient pas l’objet de son désir.

Si Agathon a dit que “les dieux firent le monde à partir de l’amour des belles choses car il n’y avait pas d’amour de la laideur” alors Eros doit être l’amour de la beauté et non de la laideur. Et si Eros désire la beauté, c’est qu’il ne la possède pas. L’argumentation d’Agathon est ainsi détruite, et lui-même admet qu’il ne savait pas ce dont il parlait.

Socrate poursuit ainsi :

- L’amour ne possède pas les belles choses

- Les bonnes choses sont belles

- L’amour ne détient pas les choses bonnes

Socrate laisse finalement Agathon et procède à une description de ce qu’il a appris de Diotime sur l’amour.

Diotime révèle (en utilisant la même méthode d’enseignement dialectique) qu’il y a une zone intermédiaire entre la beauté et la laideur, tout comme, par exemple,  l’opinion se trouve entre la connaissance et l’ignorance. Eros n’est ni beau ni laid, ni bon ni mauvais, mais quelque chose entre les deux extrêmes. De même elle soutient, qu’Eros n’est ni un mortel ni un dieu, mais quelque chose entre les deux – celui qui opère la médiation entre les hommes et les dieux.

Diotime répond à la question de Socrate sur l’origine d’Eros avec l’histoire de sa naissance. Il est le fils de la pauvreté et de la richesse. Eros oscille donc entre les deux.

Diotime nous fait découvrir la cause de l’amour et du désir, qui est commun aux animaux et aux hommes, et qui leur fait engendrer et nourrir et protéger les choses qu’ils détiennent, même si cela leur coûte la vie. Ce désir est évidemment causé par le désir d’immortalité.

Voici donc l’échelle qui doit être montée pour atteindre le sommet de l’amour :

- Trouver un seul corps et l’aimer

- Apprécier la beauté de tous les corps

- Apprécier la beauté des âmes

- Trouver la beauté dans les lois

- Trouver la beauté dans la connaissance

Il y a donc une ascension du sensible (les beaux corps) vers l’intelligible (l’idée du Beau). L’amour est une expérience positive pour le philosophe car elle permet de se tourner vers le Ciel des Idées, monde de la connaissance et de la sagesse.