Allez les yeux invisibles vers le beau.

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01/06/2014

Poème du jour...

poésie,Puel,recueil,poète,le dé bleu,le noroît,détente,réflexions,poète,comprendre,savoirAiles repliées

La lumière roucoule

A la cime des arbres

Une feuille d'érable

Flambe au dernier soleil

 

 Et nous

Pareils à un feu dénoué

Nous tombons

Nous tombons toujours.

 

(Poème de Gaston Puel - extrait de "L'âme errante" - Ed. "Le Dé Bleu - Le Noroît" - 1992)

31/05/2014

Rétro music... (21)


The Waterboys The Whole Of The Moon (LIVE)Mike...

18/05/2014

Le Miracle de la Pleine Conscience... (8)

Le miracle c'est de marcher sur la terre :

 

images-2.jpegDepuis qu'il considère le temps passé avec Joey et Sue comme le sien, Allen dit que son temps est illimité. Mais peut-être ne l'est-il qu'en principe, car il y a forcément des moments où il oublie de voir le temps qu'il passe à étudier les leçons avec son fils comme son propre temps. Il peut avoir envie que les choses aillent plus vite, devenir impatient et avoir l'impression de perdre du temps. Aussi, pour que le temps devienne illimité, pendant les leçons étudiées avec Joey, il faut qu'il garde à l'esprit "ceci est mon temps".

Cependant, il est inévitable qu'en de telles occasions l'esprit soit distrait par d'autres pensées ; et si l'on veut vraiment maintenir toute sa conscience éveillée (désormais, j'utiliserai le terme Pleine Conscience pour me référer au fait de garder une conscience éveillée à la réalité présente), il est nécessaire de pratiquer, dès maintenant, dans sa vie quotidienne, et pas uniquement dans les sessions de méditation.

 

(Extrait de "Le Miracle de la Pleine Conscience" de Thich Nhat Hanh - Ed. " J'ai Lu" - 2008)

 

à suivre...

10/05/2014

Poème du jour...

Unknown.jpegEn printemps …


En printemps, quand le blond vitrier Ariel
Nettoie à neuf la vitre éclatante du ciel,
Quand aux carrefours noirs qu’éclairent les toilettes
En monceaux odorants croulent les violettes
Et le lilas tremblant, frileux encor d’hier,
Toujours revient en moi le songe absurde et cher
Que mes seize ans ravis aux candeurs des keepsakes
Vivaient dans les grands murs blancs des bibliothèques
Rêveurs à la fenêtre où passaient des oiseaux…
Dans des pays d’argent, de cygnes, de roseaux
Dont les noms avaient des syllabes d’émeraude,
Au bord des étangs verts où la sylphide rôde,
Parmi les donjons noirs et les châteaux hantés,
Déchiquetant des ciels d’eau-forte tourmentés,
Traînaient limpidement les robes des légendes.

Ossian ! Walter Scott ! Ineffables guirlandes
De vierges en bandeaux s’inclinant de profil.
Ô l’ovale si pur d’alors, et le pistil
Du col où s’éploraient les anglaises bouclées !
Ô manches à gigot ! Longues mains fuselées
Faites pour arpéger le coeur de Raphaël,
Avec des yeux à l’ange et l’air ” Exil du ciel ” ,
Ô les brunes de flamme et les blondes de miel !

Mil-huit-cent-vingt… parfum des lyres surannées ;
Dans vos fauteuils d’Utrecht bonnes vieilles fanées,
Bonnes vieilles voguant sur ” le lac ” étoilé,
Ô âmes soeurs de Lamartine inconsolé.
Tel aussi j’ai vécu les sanglots de vos harpes
Et vos beaux chevaliers ceints de blanches écharpes
Et vos pâles amants mourant d’un seul baiser.
L’idéal était roi sur un grand coeur brisé.

C’était le temps du patchouli, des janissaires,
D’Elvire, et des turbans, et des hardis corsaires.
Byron disparaissait, somptueux et fatal.
Et le cor dans les bois sonnait sentimental.

Ô mon beau coeur vibrant et pur comme un cristal.

Albert Samain, Le chariot d’or

08/05/2014

Rétro music... (20)


KING CRIMSON - video archives 1972-74

18/04/2014

Sylvie Joly...


Sylvie Joly sketch - L'apres-diner

26/12/2013

Poème du jour...

gautier,poète,poésie,noël,joie,détente,réflexionsNoël
Théophile Gautier (1811-1872)

 

Le ciel est noir, la terre est blanche ;
- Cloches, carillonnez gaîment ! -
Jésus est né ; - la Vierge penche
Sur lui son visage charmant.

Pas de courtines festonnées
Pour préserver l'enfant du froid ;
Rien que les toiles d'araignées
Qui pendent des poutres du toit.

Il tremble sur la paille fraîche,
Ce cher petit enfant Jésus,
Et pour l'échauffer dans sa crèche
L'âne et le boeuf soufflent dessus.

La neige au chaume coud ses franges,
Mais sur le toit s'ouvre le ciel
Et, tout en blanc, le choeur des anges
Chante aux bergers : " Noël ! Noël ! "