07/12/2013
Hommage un Grand Homme...
Les grands dirigeants de la planète ont unanimement salué le courage, la détermination et la sagesse de Nelson Mandela, dans lequel le secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon, a vu «une source d’inspiration» pour le monde. «Grâce à sa farouche dignité et à sa volonté inébranlable de sacrifier sa propre liberté pour la liberté des autres, il a transformé l’Afrique du Sud et nous a tous émus», a déclaré Barack Obama, premier président noir des Etats-Unis, dans son hommage au premier président noir de l’Afrique du Sud.
Pour le Premier ministre britannique, David Cameron, «Une grande lumière s’est éteinte dans le monde», «Nelson Mandela était un héros de notre temps». Le président français, François Hollande, a pour sa part vu en lui «un résistant exceptionnel» , «un combattant magnifique»: il a été «l’incarnation de la nation sud-africaine, le ciment de son unité et la fierté de toute l’Afrique».
Nelson Mandela, qui a fêté ses 95 ans le 18 juillet, avait été hospitalisé à quatre reprises depuis décembre, à chaque fois pour des récidives d’infections pulmonaires. Ces problèmes récurrents étaient probablement liés aux séquelles d’une tuberculose contractée pendant son séjour sur l’île-prison de Robben Island, au large du Cap, où il a passé dix-huit de ses vingt-sept années de détention dans les geôles du régime raciste de l’apartheid.
A VOIR La chronologie interactive Mandela, du militant à l’icône
Absent de la scène politique depuis plusieurs années déjà, «Madiba» faisait l’objet d’un véritable culte qui dépassait largement les frontières de son pays. Tour à tour militant anti-apartheid obstiné, prisonnier politique le plus célèbre du monde et premier président noir de l’Afrique du Sud, il avait été qualifié par l’archevêque Desmond Tutu, autre Prix Nobel de la paix pour son engagement contre le régime sud-africain, d'«icône mondiale de la réconciliation».
Mandela restera dans l’histoire pour avoir négocié pied à pied avec le gouvernement de l’apartheid une transition pacifique vers une démocratie multiraciale. Et pour avoir épargné à son peuple une guerre civile raciale qui, au début des années 90, paraissait difficilement évitable. Ce qui lui vaudra le prix Nobel de la paix en 1993, partagé avec le dernier président de l’apartheid, Frederik De Klerk.
A VOIR AUSSI Les discours marquants de Nelson Mandela (vidéo)
Mandela a passé plus de vingt-sept ans en prison, de 1963 à 1990, devenant peu à peu devenu le symbole de l’oppression des Noirs sud-africains, tandis que le monde entier manifestait et organisait des concerts pour sa libération. Mais, avant même d’être libéré, il avait appris à comprendre ses adversaires - allant jusqu’à apprendre leur langue, l’afrikaans, et leur poésie -, à pardonner, et à travailler avec eux. Une fois libéré, il les a séduits par sa gentillesse, son élégance et son charisme.
Sous les couleurs du Congrès national africain (ANC), Mandela a été le premier président de consensus de la nouvelle «nation arc-en-ciel», de 1994 à 1999.
source : Libération
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05/12/2013
Le Miracle de la Pleine Conscience... (3)
Laver la vaisselle pour laver la vaisselle :
Il y a trente ans, alors que j'étais novice à la pagode. Tu Hieu, laver la vaisselle était une tâche difficilement plaisante. Lors de la saison de retraite, quand tous les moines revenaient au monastère, deux novices devaient cuisiner et faire la vaisselle parfois pour plus de cent moines. Il n'y avait pas de savon, seulement des cendres, de la balle de riz et de noix de coco, c'était tout. Nettoyer une telle pile de bols était une vraie corvée, surtout l'hiver lorsque l'eau était glacée. Il fallait alors faire chauffer une grosse marmite d'eau avant de pouvoir commencer à récurer.
De nos jours, faire la vaisselle est infiniment plus plaisant. Les cuisines sont équipées de savon liquide, de brosses à récurer et même d'eau chaude courante qui rendent les choses tellement plus agréables. N'importe qui peut la faire en un rien de temps, puis s'asseoir pour boire tranquillement une tasse de thé. Bien que je lave mes vêtements à la main, je conçois parfaitement l'utilité d'une machine à laver le linge, mais je trouve qu'une machine à laver la vaisselle, c'est aller un peu trop loin.
Lorsque nous lavons les assiettes, lavons les assiettes. C'est tout. Cela signifie que nous devons être complètement conscients du fait que nous sommes en train de laver des assiettes. A première vue, cela paraît un peu idiot. Pourquoi accorder autant d'importance à une chose aussi évidente ? Mais tout est précisément là, ainsi qu'il est expliqué dans le Satipatthana Sutta, le Soutra de l'Etablissement de la Conscience.
Le fait même que je sois là, debout près de l'évier, à laver ces assiettes, est tout simplement merveilleux. Je suis entièrement moi-même, en harmonie avec ma respiration, conscient de mon corps, de mes pensées et de mes gestes. Je suis fermement présent et non pas distrait, dispersé, semblable à une bouteille ballottée à la crête des vagues sur une mer agitée.
(Extrait de "Le Miracle de la Pleine Conscience " de Thich Nhat Hanh - Ed. "J'ai Lu" - 2008)
à suivre...
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31/08/2011
La Lumière sur le Sentier... (10)
Sois prêt à voir s'épanouir la fleur dans le silence qui suivra l'orage, pas avant.
Elle croîtra, elle s'élèra, elle produira des branches et des feuilles et formera des bourgeons au sein même de la tempête et pendant toute la durée de la lutte. Mais sa fleur ne s'ouvrira pas avant que la personnalité entière de l'homme soit dissoute et détruite ; pas avant qu'elle soit tenue, par le fragment divin qui l'a créée, comme un simple sujet d'épreuve et de grave expérience ; pas avant la nature entière ait cédé au Soi supérieur et lui soit devenue soumise. Un calme alors surviendra, semblable à celui qui se répand sur les contrées tropicales après une pluie d'orage, calme où la nature opère avec une telle rapidité que son action devient visible. C'est ainsi que la paix descendra sur l'esprit harassé. Et dans le silence profond surviendra l'événement mystérieux qui fera connaître à l'âme qu'elle a trouvé la Voie. Donne-lui le nom qu'il te plaira : c'est une voix qui parle là où il n'y a nul être pour parler ; - c'est un messager qui vient, messager sans forme ni substance ; - ou c'est encore la fleur de l'âme qui s'est ouverte. Il ne peut être décrit par aucune métaphore. Mais on peut aller à sa rencontre, le désirer, le chercher, alors même que la tourmente fait rage. Le silence peut durer un moment ou un millier d'années. Mais il prendra fin. Cependant tu emporteras sa force en toi. A maintes reprises la bataille doit être engagée et gagnée. Pour un intervalle seulement, la nature peut être tranquille.
Les règles ci-dessus sont les premières qui sont écrites sur les murailles du Temple de l'Enseignement :
Ceux qui demandent recevront.
Ceux qui désirent lire, liront.
Ceux qui désirent apprendre, apprendront.
LA PAIX SOIT AVEC VOUS
(Extrait de "La lumière sur le sentier" de Mabel Collins - Ed. "Adyar")
à suivre...
04:05 Publié dans Littérature | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : livre, collins, philosophie, paix, fleur, vie, âme, réflexion, intelligence, enseignement, savoir