Allez les yeux invisibles vers le beau.

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14/05/2016

Pensée Zen... (7)

pensée,vérité,savoir,intérêt,apprendre,philosophe,zen,réflexion,comprendre,connaître, sawaki,Les vérités qu'on aime le moins

à apprendre sont celles

que l'on a le plus d'intérêt à

savoir.

 

Kôdô Sawaki

 

à suivre...

25/04/2016

Pensée Zen... (6)

kôan,philosophe,homme,fleur,sourire,pensée,zen,amour,beauté,réflexion,comprendre,savoir,connaîtreL'homme regarde la fleur,

la fleur sourit.

 

Kôan

15/03/2016

Pensée zen... (4)

zen,pensée,aphorisme,écoute,entendre,philosophie,réflexion,comprendre,savoir,connaîtreLorsqu'on n'écoute pas, on

peut tout entendre.

 

Aphorisme zen

 

à suivre...

11/02/2016

Pensée zen... (2)

pensée,zen,rêve,monde,intelligence, lankatavara,philosophe,comparaison,réflexion,comprendre,savoir,connaîtreLorsque tu compares le monde avec ta parfaite intelligence

et compassion, il doit te sembler être un rêve dont on ne peut

dire : il est permanent ou il est destructible,

car l'être et le non-être ne s'appliquent pas à lui.

 

Lankavatara sutra

01/02/2016

Pensée Zen... (1)

bouddha,zen,pensée,loi,univers,changement,philosophie,réflexion,comprendre,savoir,connaîtreLa seule loi de l'univers qui

ne soit pas soumise au

changement est que tout

change, tout est impermanent.

 

Bouddha

 

à suivre...

 

 

25/02/2014

Texte(s) Zen... (1)

Les quatre bonnes façons pour agir en compassion 

zen,livre,pensées,attitude,éveilEn ce qui concerne la méthode et l’état d’esprit qu’il faut avoir en cette occasion, pour un bouddhiste pratiquant, et aussi pour tout le monde, la condition sine qua non c’est la compassion. Je vous invite à vous faire une règle de conduite des conseils contenus dans le chapitre du Shôbôgenzô de Dôgen Zenji, intitulé « Les Quatre bonnes façons d’un Aspirant à l’Eveil pour aider les êtres. » [Bodaisatta shishôbô].   Les quatre façons sont : a) donner, b) parler avec amour, c) agir pour le bien de l'autre, et d) être en empathie. Dans votre relation avec les gens que vous accompagnez, remémorez-vous automatiquement cette sorte de « mantra » surtout dans les cas difficiles et d’incertitude. Il clarifie la vision des choses, je peux en témoigner.

" Le partage de l'Eveil 
est la forme la plus élevée du don. "

Premièrement Dôgen Zenji prêche l’acte de donner : faire un don gratuit et dénué de dualisme entre le donateur et le donataire, entre l’Enseignement et la richesse matérielle, entre l’esprit et la matière. Autrement dit, le don est la manifestation de la générosité, de la charité, de l’altruisme – qui sont l’expression de la bienveillance et de la compassion. Le partage de l’Eveil est la forme la plus élevée du don, voilà ce que nous dit Dôgen Zenji. 
Dans l’accompagnement des mourants, celui qui tient la main de celui qui part lui fait don de sa foi, de sa raison, de son avance dans l’apprentissage de l’Eveil, de sa paix intérieure. En retour, celui qui part et dont la main est tenue fait don de sa souffrance, de ses peurs, de ses peines et il nous présente la vérité de notre propre agonie future.
L’exemple qu’il nous donne est son don ultime. Il faut le chérir comme le plus précieux des cadeaux.

" Parler avec amour 
c'est d'abord parler avec franchise 
dans la compassion. "

La deuxième attitude pour aider les autres est celle de « parler avec amour » (aigo). Ici, il ne s’agit évidemment pas seulement de paroles aimables et pas non plus de « petits mots d’amour ».  Mais comme le dit Dôgen Zenji : « Parler avec amour (aigo) signifie que quand vous rencontrez des êtres vivants, votre première pensée est celle de compassion et que vous leur parlez avec des paroles pleines de considération et d’affection. » Et il nous dit, – écoutez comme c’est beau ! : « Parlez en gardant à l’esprit cette pensée que le Bouddha prend soin des êtres avec tendresse comme s’il tenait des bébés dans ses bras. (…) Et il ajoute : plus vous prendrez plaisir à parler avec amour, plus vous multiplierez ces paroles aimantes. » Si l’on suit Dôgen Zenji : quand on est face à celui qui va mourir ou qui souffre dans l’angoisse et dans la panique, parler avec amour c’est d’abord parler avec franchise dans la compassion. Et fort de cela, c’est avec amour que le maître Zen Ikkyû répondit ceci à un mourant qui s’inquiétait de sa fin proche : « Oui, vous allez mourir ! Moi aussi je vais mourir. Les autres aussi vont mourir. » Cette déclaration dans une telle circonstance émanait d’une grande compréhension de la souffrance humaine. C’est pourquoi, Dôgen Zenji présente plus loin la vertu d’empathie (dôji).

" Agir pour le bien d'autrui, 
c'est le faire sans attendre de retour. "

La troisième attitude de l’aspirant à l’Eveil qui aide autrui à traverser sur l’autre rive est celle « d’agir pour le profit de tous les êtres » (rigyô). 
Dôgen Zenji nous dit : « Agir pour le bien de tous les êtres signifie que vous mettez tout en œuvre pour que tous les êtres, supérieurs ou inférieurs, profitent de vos attentions. (…) N’attendez pas de retour de faveur pour avoir, par exemple, soulagé une tortue dans l’embarras ou pour avoir soigné un oiseau blessé, mais soyez toujours poussé uniquement par votre envie d’aider autrui. (…) La pratique qui consiste à agir pour le bénéfice d’autrui appartient à la vérité absolue. ­– C'est-à-dire qu’on ne peut pas y échapper. – Elle profite donc et aux autres et à vous, à l’infini et dans l’éternité. »

 

Source : Le site www.denshinji.fr 

 

à suivre....

 

 

 

05/12/2013

Le Miracle de la Pleine Conscience... (3)

Laver la vaisselle pour laver la vaisselle :

 

Nhat hanh,conscience,miracle,comprendre,savoir,intelligence,bien-être,réflexions,philosophie,écrivain,zen,vietnamien,maître,bouddhisme,calme,paix,nature profonde,émerveillement,vie,beautéIl y a trente ans, alors que j'étais novice à la pagode. Tu Hieu, laver la vaisselle était une tâche difficilement plaisante. Lors de la saison de retraite, quand tous les moines revenaient au monastère, deux novices devaient cuisiner et faire la vaisselle parfois pour plus de cent moines. Il n'y avait pas de savon, seulement des cendres, de la balle de riz et de noix de coco, c'était tout. Nettoyer une telle pile de bols était une vraie corvée, surtout l'hiver lorsque l'eau était glacée. Il fallait alors faire chauffer une grosse marmite d'eau avant de pouvoir commencer à récurer.

De nos jours, faire la vaisselle est infiniment plus plaisant. Les cuisines sont équipées de savon liquide, de brosses à récurer et même d'eau chaude courante qui rendent les choses tellement plus agréables. N'importe qui peut la faire en un rien de temps, puis s'asseoir pour boire tranquillement une tasse de thé. Bien que je lave mes vêtements à la main, je conçois parfaitement l'utilité d'une machine à laver le linge, mais je trouve qu'une machine à laver la vaisselle, c'est aller un peu trop loin.

Lorsque nous lavons les assiettes, lavons les assiettes. C'est tout. Cela signifie que nous devons être complètement conscients du fait que nous sommes en train de laver des assiettes. A première vue, cela paraît un peu idiot. Pourquoi accorder autant d'importance à une chose aussi évidente ? Mais tout est précisément là, ainsi qu'il est expliqué dans le Satipatthana Sutta, le Soutra de l'Etablissement de la Conscience.

Le fait même que je sois là, debout près de l'évier, à laver ces assiettes, est tout simplement merveilleux. Je suis entièrement moi-même, en harmonie avec ma respiration, conscient de mon corps, de mes pensées et de mes gestes. Je suis fermement présent et non pas distrait, dispersé, semblable à une bouteille ballottée à la crête des vagues sur une mer agitée.

 

(Extrait de "Le Miracle de la Pleine Conscience " de Thich Nhat Hanh - Ed. "J'ai Lu" - 2008)

à suivre...