Allez les yeux invisibles vers le beau.

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10/03/2014

L'utilité du plancton...

 

Le plancton végétal  ou phytoplancton

 

images-2.jpeg -3,8 milliards d’années, les premières molécules : théorie d’Hubert Rives : La terre est frôlée par des comètes où la vie est possible dans la glace ® apparition sur la terre de bactéries anaérobies (vivant sans oxygène), capables d’absorber l’hydrogène sulfureux et le gaz carbonique.

Sous l’effet d’une lumière intense, début de la photosynthèse (production de matière organique sous l’influence de la lumière) et apparition d’algues microscopiques : les cyanobactéies transforment l’atmosphère CO2 en atmosphère oxygène.

 Sous l’effet d’un refroidissement l’eau se rétracte, la mer se salinise. Apparition des estrans.

A la faveur de tempêtes du désert, le silice apparaît dans l’océan sous forme de pierre liquide. Le plancton s’en fait une carapace de verre pour se protéger : c’est la diatomée. Les diatomées capturent le gaz carbonique et fabriquent de l’oxygène.

 Présence du picoplancton ( taille inférieure à un micron) dans les zones centrales océaniques.

 Les falaises d’Etretat résultent de l’accumulation de coccolites : carapaces calcaires de microorganismes. Même chose pour les sols crayeux de Champagne – Ardennes.

 Utilité du phytoplancton : outre sa fonction d’aliment  pour d’autres organismes, il fabrique des médicaments bactéricides et même des oméga 3.

Les premiers animaux : les protozoaires : vivants unicellulaires, se reproduisant par division. Ils se nourrissent de matière organique produite par les diatomées.

 

Le plancton animal ou zooplancton

 

Constitué d’animaux très élaborés, sexués, qui dérivent à la surface de la mer et se gavent de plancton végétal.

Zooplancton permanent : se reproduit par accouplement, se multiplie, et à chaque taille de sa croissance est une proie facile pour les espèces supérieures.

Zooplancton temporaire : espèces marines (crevettes, huîtres, moules, homards, bars, turbots…) qui passent par des états larvaires complexes et sont à leur tour la proie d’espèces plus grandes. L’évolution de ces larves est possible à condition d’avoir un très bon phytoplancton.

Prédations successives :

Les poissons-fourrage ( ex : le lançon) pullulent grâce au plancton, sont ensuite la proie de poissons plus grands et ainsi de suite.

Nécessité de maîtriser nos pollutions pour favoriser le plancton et nourrir la ressource halieutique.

En eau douce les insectes, plancton aérien, bonne indication de la santé du milieu. Les pesticides conduisent à la destruction de l’écosystème, alors que la nature aurait de quoi se défendre elle-même.

La droséra, plante carnivore, est aussi un signe de la bonne santé du milieu (présence d’insectes).

 

En final, images sur une chanson de Jean Ferrat : C’est beau la vie.

 

 

 

Source : Universités du temps libre.

 

10/02/2014

Nouveau monde... (12)


91. Etienne Chouard : la catastrophe écologique...

15/01/2014

Voyage au pays des âmes... (1)


Chamanisme ou le voyage au pays des âmes 1/5

14/01/2014

Les Eveilleurs de conscience... (par delà le monde)

08/01/2014

Pierre Rabhi...

18/11/2013

La Petite note de Franck... (59)

"A travers la notion de jeu d’instincts, il entend trouver un axe d’appréhension du dynamisme des images du rêve. Ainsi, si toute interprétation est, chez lui, l’élaboration d’un jeu des instincts, il s’agit ici dans le cas du rêve d’observer son œuvre en se demandant ceci :

Quels sont les jeux des instincts qui se rattachent au rêve ? Et comment à travers les jeux de l’homme avec le rêve arrive-t-on à définir clairement ce qu’est ce dernier en deçà de ses diverses utilisations ? Comment repenser le rêve et ses caractéristiques au-delà de ses utilisations incomplètes voire frauduleuses dans l’histoire ? La tâche sera de comprendre chez Nietzsche une tentative originale qui se donne comme programme de penser le rêve comme « le jeu de l’homme avec la réalité".


Source : Denis MORIN

"Le rêve dans la philosophie de Nietzsche"


 

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Mon rêve et moi...


 « Donner un sens à mon rêve à ma belle utopie est celle de croire déjà à mon rêve, de lui donner une réalité encore abstraite, mais bien présente dans mon esprit. Faire corps avec elle et non seulement par l’esprit, la détacher, la promouvoir dans un ensemble de choses bien familières, lui trouver une cognition avec l’ensemble du cosmos et de la planète pour lui faire respirer un bonheur à construire, mais surtout à vivre. De cela, faire que les matières grises s’élancent dans l’élasticité et l’adaptation de ce rêve dans une concrétisation polyvalente, dans une souplesse des esprits. Osons lier nos connaissances réciproques à la fabrication, à l’émergence de ce vœu suprême, sachons le voir tous ensemble dans l’ultime minute où il viendra notre réalité, par sa seule force, sa seule combinaison fonctionnelle dans sa capacité à ce qu’il devient. Mon rêve, vous le connaissez, cher lecteur de mon blog : UN NOUVEAU MONDE FAIT D’AMOUR... où il faudra apprendre à se connaître et se tolérer dans nos différences ! Cela sera la plus belle tâche que nous aurons à accomplir être : DES ALTRUISTES ! À nous de savoir connaître le sens de ce mot : Altruiste… Et notre grand rêve ne sera alors qu’une étape à notre devenir. Travailler avec un autre état d’esprit, pour cultiver la Terre de façon à la respecter, savoir ce qui est bien pour nous et utile dans le monde des nouvelles technologies… Ne pas avoir envie de richesses de ce qu’il nous semble respectable de posséder, comprendre le milieu où l’on vit, chercher à faire des choses positives aussi bien dans l’architecture, dans le respect de la nature, dans toutes choses que l’on pense être dans cette direction. Voir dans l’évolution de nous-mêmes, dans nos rapports au quotidien, dans les difficultés, dans notre approche de la science, la santé, etc.


Notre grand devenir c’est nous-mêmes ! »


 (Rendez-vous pour une nouvelle... note de Franck)

 

à suivre...

 

26/09/2013

Fourmis de feu...

COMMENT LES FOURMIS DE FEU ENVAHISSENT LA TERRE

Reine fourmi de feuReine fourmi de feu Ce matin, la revue Science nous explique comment les "fourmis de feu" envahissent la planète. Ce n'est pas une blague... c'est de la génétique.

Les fourmis de feu sont une des 266 espèces de fourmis du genre Solenopsis. Mais elles ont plusieurs particularités : très agressives, pratiquement sans prédateur naturel, elles connaissent depuis les années 1930 une expansion territoriale spectaculaire... aidée par l'homme. D'où leur petit nom scientifique Solenopsis invicta. (photo colonie avec une reine)

A l'époque, elles n'existaient qu'en Amérique du Sud (Argentine, Brésil). Transportée involontairement par bateau au sud des Etats-Unis, elles y ont fait souche au point de s'y répandre dans toute la partie sud, de l'Atlantique au Pacifique. Puis, elle sont apparues en Australie, en Australie, à Taïwan, aux Philippines et en Chine.

Selon quels processus, en combien d'invasions distinctes ? C'est ce qu'une équipe internationale de scientifiques (USA, Taïwan, Suisse, Argentine) vient d'élucider en étudiant les marqueurs moléculaires de 2144 colonies de fourmis provenant de 75 sites différents.

Ce faisant, les scientifiques ont pu vérifier que ces invasions ont été réalisées en neuf vagues, au moins, toutesPlan invasion fourmiPlan invasion fourmiprovenant du sud des Etats-Unis, sauf une de Californie.

Le plan d'invasion ci-contre... est le récit de ce qui s'est passé. Et qui exige une intervention humaine, car les fourmis ont voyagé sur des bateaux et des avions. On connait le moyen d'invasion initial : dans les années 1930 des cargos en provenance du Brésil, à quai à Mobile en Alabama, ont déchargé des marchandises infestées par ces fourmis. Elles sont arrivées en Australie de la même façon en 2001.

Selon l'article de Science, le coût de cette invasion n'a rien d'anodin. Si l'on ajoute médicaments, traitements, action de contrôle et de destruction, dommages aux biens, elle coûterait près demilliards de dollars par an, en particulier en calamités agricoles. Et s'il semble possible de contrôler les populations par des opérations de destruction, l'éradication semble elle hors de portée.

En Australie, un programme d'éradication de six ans, de 175 millions de dollars australiens, mobilise plus de 600 personnes et doit permettre une vaste campagne de traitements, renouvelés 8 à 12 fois, sur une surface d'environ 680 km².

Il ne s'agit bien  Dossier PLS espèces invasivesDossier PLS espèces invasivessûr que d'un exemple parmi de nombreux autres des invasions d'espèces provoquée par l'animal dont le réseaux d'échanges et de commerce est le plus répandu sur la planète... homo sapiens.

L'article de Science est ici. Et ici un site sympa sur les fourmis de feu avec des images spectaculaires.

Pour une information plus large sur les espèces invasives la meilleure synthèse est une livraison des dossiers de Pour la Science entièrement consacrée à la "conquête des espèces".

 

 

Par Sylvestre Huet, le 25 février 2011