Reine fourmi de feu Ce matin, la revue Science nous explique comment les "fourmis de feu" envahissent la planète. Ce n'est pas une blague... c'est de la génétique.
Les fourmis de feu sont une des 266 espèces de fourmis du genre Solenopsis. Mais elles ont plusieurs particularités : très agressives, pratiquement sans prédateur naturel, elles connaissent depuis les années 1930 une expansion territoriale spectaculaire... aidée par l'homme. D'où leur petit nom scientifique Solenopsis invicta. (photo colonie avec une reine)
A l'époque, elles n'existaient qu'en Amérique du Sud (Argentine, Brésil). Transportée involontairement par bateau au sud des Etats-Unis, elles y ont fait souche au point de s'y répandre dans toute la partie sud, de l'Atlantique au Pacifique. Puis, elle sont apparues en Australie, en Australie, à Taïwan, aux Philippines et en Chine.
Selon quels processus, en combien d'invasions distinctes ? C'est ce qu'une équipe internationale de scientifiques (USA, Taïwan, Suisse, Argentine) vient d'élucider en étudiant les marqueurs moléculaires de 2144 colonies de fourmis provenant de 75 sites différents.
Ce faisant, les scientifiques ont pu vérifier que ces invasions ont été réalisées en neuf vagues, au moins, toutesPlan invasion fourmiprovenant du sud des Etats-Unis, sauf une de Californie.
Le plan d'invasion ci-contre... est le récit de ce qui s'est passé. Et qui exige une intervention humaine, car les fourmis ont voyagé sur des bateaux et des avions. On connait le moyen d'invasion initial : dans les années 1930 des cargos en provenance du Brésil, à quai à Mobile en Alabama, ont déchargé des marchandises infestées par ces fourmis. Elles sont arrivées en Australie de la même façon en 2001.
Selon l'article de Science, le coût de cette invasion n'a rien d'anodin. Si l'on ajoute médicaments, traitements, action de contrôle et de destruction, dommages aux biens, elle coûterait près de 6 milliards de dollars par an, en particulier en calamités agricoles. Et s'il semble possible de contrôler les populations par des opérations de destruction, l'éradication semble elle hors de portée.
En Australie, un programme d'éradication de six ans, de 175 millions de dollars australiens, mobilise plus de 600 personnes et doit permettre une vaste campagne de traitements, renouvelés 8 à 12 fois, sur une surface d'environ 680 km².
Il ne s'agit bien Dossier PLS espèces invasivessûr que d'un exemple parmi de nombreux autres des invasions d'espèces provoquée par l'animal dont le réseaux d'échanges et de commerce est le plus répandu sur la planète... homo sapiens.
L'article de Science est ici. Et ici un site sympa sur les fourmis de feu avec des images spectaculaires.
Pour une information plus large sur les espèces invasives la meilleure synthèse est une livraison des dossiers de Pour la Science entièrement consacrée à la "conquête des espèces".
Par Sylvestre Huet, le 25 février 2011









1) Je suis courageux ; je me sens fort et sûr de ma force ; j'ai confiance.
écarte-toi des branches
Si l'on s'échoue sur le Banc de la pensée
Croire dans l’homme et à sa bonté naturelle, de sa naissance à sa mort et même au-delà.
Alors que j’éprouve les souffrances corporelles et les états d’âme du cosmos, de petites lumières cherchent à briller de mille feux incandescents et multiplient les conversations sonores. Car au plus profond jaillit l’euphonie enthousiaste de la vie qui répond par ce chant à peine perceptible à l’oreille humaine, mais entre dans certaines et va vers les consciences illuminées. Tout resplendit, alors, par la grâce que cela procure et par le déchiffrage de ce chant pur qui se traduit en un langage universel et clair. Que peuvent les êtres à comprendre toute la signification suprême de ces messages hautement intelligents, qui par la cognition en savent parcourir tout le cerveau et font leur entrée dans le corps en régénérant les cellules ? Ayant obtenu par mon propre pouvoir un lieu, de naissance où vivre, toutes les consciences ayant reçu l’euphonie discrète de la connaissance seront d’excellents messagers de la parole chantée. Je pourrais dire enfin cette chose que tous les êtres seront capables d’entendre : « La diffusion de ces ordres sonores est le fruit de nos aspirations profondes et fait naître avec ce langage universel l’euphonie qui nous vient du cosmos ». Ainsi le transfert de notre conscience final s’applique à notre esprit, à notre âme et à notre cœur ; ici se situe l’amour qui nous porte volontairement devant la lecture précise de notre langage naturel. Soyons, ainsi, en parfaite harmonie avec l’altruiste qui sommeille en nous.