Allez les yeux invisibles vers le beau.

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01/10/2011

Proses des ivresses... (16)

 

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De l’accomplissement vers la transcription se situe notre moi exposer qui fusionne de l’inconscient vers la conscience comme repère. De là naissent toutes choses de l’imaginaire vers la lumière infinie. Préliminaires de la libération du temps dont la faculté est d’être le moment privilégié de l’écoute de nos sens dans l’attachement d’eux-mêmes. Libres, nous allons dans l’intervalle du pouvoir de vérité et en harmonie avec soi. Grâce à cette expérience, la vie est toute promise au don que celle-ci nous donne. Le corps et l’âme prolongent le sens naturel dans la compréhension de la vie, de cette existence offerte à ta respiration interne et intime, celle dont émerge la vie réelle. La quiétude du bonheur intervient alors, d’où l’accomplissement de tes actes comme une prédisposition au bien-être, proche à cultiver l’esprit dans une lumière claire et jaillissante. Présence éveillée, lumière immuable dépossédée des démons de la nuit, essence limpide qui explose à ta sagesse spontanée et démonstrative. Compassion du besoin vers la pratique et connaissance de l’autre refuge du moment d’un lieu sûr et serein d’où surgissent des bienfaits immenses. Ordre familier de la conception du monde en simultanée avec nos consciences qui nous prédisposent à l’être dans son devenir par l’agrégat de nos sentiments. À ce moment, le cycle des existences s’accélère pour nous plonger dans un nouveau matin calme et bienheureux !

 

(Prose inédite de Franck Roy à paraître dans "Chemins escarpés)

30/09/2011

Pensée du Jour...

Ou bien parais

tel que tu es,

ou bien sois tel

que tu parais.

 

(Djalal al-Din Rumi - poète persan)images-1.jpeg

29/09/2011

Plus vite que la lumière ?



28/09/2011

Proses des ivresses... (15)

 

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Venait le moment de rentrer, de choisir parmi les herbes séchées, celles dont il allait préparer l'infusion. Il connaissait les herbes médicinales. Il aimait celles qui avaient poussé là où toutes les autres renoncent, sur des terres rocailleuses et arides où se perpétuent comme en osmose minérale des plantes ingrates et noueuses. L'hiver, il ranimait une grosse bûche, faisait chauffer l'eau à même le feu. Souvent, il oubliait, s'absorbait dans la flamme, se posait la question du premier homme qui avait vu le feu mais il ne savait plus si cela était folie ou histoire. La flamme qui dansait, la braise qui rougeoyait, lui penché sur le foyer, la chaleur sur ses cuisses. Il retardait, refusait tout mouvement. Il restait là à regarder des villes étagées et momunentales bâties comme des temples au centre d'invisibles empires et qui s'effondraient, s'éboulaient, se délitaient presque, gagnaient la cendre, déclinaient, s'éteignaient comme des îles lointaines, océanes ou cosmiques. Le bruit de l'eau l'éveillait alors et il se secouait, perplexe.

(Prose de Yves Buin - extrait de "Maël" - Ed. Christian Bourgois - 1938)Unknown.jpeg

27/09/2011

RTL... Didier Porte (2)


A la Bonne Heure du 20 septembre : la chronique...

26/09/2011

Poème du Jour...

jardin sans rivière

où mentir où mourir

 

je coupe l'hiver le nez

du givre, j'établis

le tocsin des jonquilles

 

pourquoi ?

jardin sans nom, de buis

pâle (résigné)

jardin des morts, des aimés

anonymes

jardin desséché (déjà oublié)

 

(Poème de Gaspard Hons extrait de "l'Orage en Deux" - Ed. Le Dé bleu")Unknown.jpeg

25/09/2011

Pensée du Jour...

Le sage s'applique

à être lent dans ses paroles

et diligent dans ses actes.

 

(Confucius - philosophe chinois)Unknown.jpeg