Allez les yeux invisibles vers le beau.

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10/05/2016

L'altruisme...(2)

l'altruisme,bonté,bien-être,mouvement,éthique,philanthropie,morale,bonheur,amour,joie,réflexion,comprendre,savoir,connaîtreL'altruisme efficace repose sur l'idée que vivre une vie pleinement éthique implique de faire le plus de bien possible, explique le professeur de philosophie de la morale et de l'éthique à l'Université Princeton.

 

« Obéir aux règles habituelles de ne pas voler, tricher, blesser et tuer n'est pas assez », dit-il, « ou du moins pas assez pour ceux qui ont la grande chance de vivre dans le confort matériel, qui peuvent se nourrir, se loger et se vêtir ainsi que leurs familles et qui ont encore de l'argent ou du temps disponible ».

Les personnes les plus actives dans le mouvement de l'altruisme efficace ont tendance à être des millennials, souligne-t-il, mais les plus vieux philosophes, dont fait partie Singer, ont discuté d'altruisme efficace avant qu'il ait un nom ou soit un mouvement, dit-il. La branche de la philosophie dite de l'éthique pratique a joué un rôle important dans le développement de l'altruisme efficace.

La philanthropie est une très grande industrie, rapporte-t-il. Aux États-Unis seulement, il y a près d'un million d'organismes de bienfaisance, recevant un total d'environ 200 milliards de dollars par année avec 100 milliards additionnels donnés à des congrégations religieuses. Un petit nombre d'organismes de bienfaisance, dit-il, sont les fraudes pures et simples, mais un problème beaucoup plus important, est que très peu d'organismes de charité sont suffisamment transparents pour permettre aux donateurs de juger s'ils font réellement du bien.

 

(suite & fin)

04/05/2016

L'altruisme...(1)

altruisme,bonté,bien-être,philosophie,éthique,monde,planète,humains,bonheur,joie,égoïsme,société,réflexion,comprendre,savoir,connaîtreL’altruisme peut-il survivre dans un monde dominé par l’égoïsme ?

 

(Par Véronique Anger-de Friberg. Juin 2009)


Nous nous sommes tous interrogés sur l’altruisme un jour ou l’autre. Un mauvais jour sans doute, un de ces jours à la croisée des chemins, alors que nous nous sentions abandonnés de tous, confrontés à des obstacles en apparence insurmontables.

 

L’altruisme peut-il survivre dans un monde dominé par l’égoïsme ? Une question récurrente chez les philosophes, sociologues, psychologues, biologistes, politiques, économistes, décideurs, journalistes, membres d’associations,… Une saine question, qui pose en réalité le problème du « vivre ensemble ». Du vivre, si ce n’est en harmonie les uns avec les autres, tout au moins en bonne intelligence dans un monde en perte de sens, dominé par la compétition, malade d’envie et de jalousie sociale.

 

Un don de soi qui inspire la méfiance…

Selon l’encyclopédie libre Wikipédia, « l’altruisme est un terme employé pour désigner l’amour désintéressé d’autrui (définition Petit Larousse), c’est-à-dire le souhait qu’autrui trouve le bonheur et la générosité n’attendant rien en retour. Ce terme est parfois employé dans le sens d’empathie ou plus souvent dans le simple sens de générosité. Il peut-être décrit par l’éthique de réciprocité. Le terme altruisme peut être considéré comme antinomique d’égoïsme. ».
Reportons-nous à « éthique de réciprocité » puisque c’est principalement cette notion qui nous intéressera dans cet article : « L’éthique de réciprocité ou « la règle d’or » est une morale fondamentale dont le principe est trouvé dans pratiquement toutes les grandes religions et cultures et qui signifie simplement : « Traite les autres comme tu voudrais être traité » (si tu étais à leur place) ou : « Ne fais pas aux autres ce que tu ne voudrais pas qu’on te fasse. ». C’est sûrement la base essentielle pour le concept moderne des droits de l’Homme », toujours selon Wikipédia.

02/11/2015

Qu'est-ce qu'aimer...

aimer,philosophes,définitions,éthique,platon,tolstoï,descartes schopenhauer,,spinoza,amour,voies,passion,réflexion,comprendre,savoir,connaîtreDepuis l’Antiquité, l’Amour occupe les philosophes. C’est grâce à Platon, grâce à son Banquet, que la question a acquis ses lettres de noblesse. L’amour, au sens général, est un élan du coeur qui nous porte vers un être. On peut même parler d’une philosophie de l’amour (comme on parle de la philosophie du vivant ou de la connaissance).

La Philosophie de l’amour est le domaine de la philosophie sociale et l’éthique qui tente d’expliquer la nature de l’amour. L’enquête philosophique de l’amour cherche à distinguer les différentes sortes d’amour ; se demande si et comment l’amour est / peut être justifié ; interroge  la valeur de l’amour ainsi que les rapports entre aimés.

Définitions particulières sur l’amour :

– Platon : “Toute aspiration en général vers les choses bonnes et vers le bonheur, voilà l’Amour”

– Tolstoï :L’amour a toujours pour base le renoncement au bien individuel”

– Descartes : “L”amour est une passion qui peut naître en nous sans que nous apercevions en aucune manière si l’objet qui en est la cause est bon ou mauvais”

– Spinoza : “L’amour n’est autre chose qu’une Joie accompagnée d’une cause extérieure”

– Schopenhauer : “L’amour est un piège tendu à l’individu pour perpétuer l’espèce”

14/03/2013

Les mères porteuses...

Le 25 janvier, le ministère de la Justice, adressait une circulaire aux Procureurs de la République. Objet de ce texte : « La délivrance de certificats de nationalité française aux enfants nés à l’étranger », même ceux nés de mère porteuse. En plein débat sur le mariage et l’adoption pour tous, à l’Assemblée nationale, la circulaire a enflammé les opposants au mariage pour tous. Et a ouvert de grands espoirs aux associations. Or le texte concernerait une quarantaine d’enfants, et s’applique dans des conditions très précises. Et très restrictives.

 

Que dit la circulaire ?

Elle demande aux procureurs de la République et aux greffiers en chef de tribunaux de « délivrer des certificats de nationalité française (CNF) aux enfants nés à l’étranger » ayant un parent français et déclaré comme tel à l’Etat-civil du pays de naissance. Même « lorsqu’il apparaît, avec suffisamment de vraisemblance qu’il a été fait recours à une convention portant sur la procréation ou la gestion pour le compte d’autrui ».

 

Pourquoi cette circulaire ?

Parce qu’il y avait deux interprétations. Face à une suspicion de gestation pour autrui, certains tribunaux acceptaient de délivrer ce certificat de nationalité française ; d’autres refusaient. La circulaire répond : « Le seul soupçon de recours à une telle convention (de procréation ou de gestation pour autrui) conclue à l’étranger ne peut suffire à opposer un refus aux demandes de certificat de nationalité française. »

 

Est-ce que toutes les naissances par mère porteuse à l’étranger sont légalisées ?

Non car la circulaire rappelle la condition sine qua non : il faut que les actes d’Etat-civil rédigés dans le pays de naissance de l’enfant « attestent du lien de filiation avec un Français ». Et, « à l’inverse, face à un acte d’Etat-civil non probant, le greffier en chef du tribunal d’instance sera fondé, après consultation préalable du bureau de la nationalité, à refuser la délivrance du certificat ».

 

Y a-t-il une modification de la loi sur la nationalité ?

Non car le ministère de la Justice le rappelle : « Est Français l’enfant dont l’un des parents au moins est français. » Même s’il est né à l’étranger. Seule contrainte soulignée plusieurs fois : l’Etat-civil du pays de naissance doit faire état de la filiation avec un ressortissant français.

 

Y a-t-il une modification de la loi sur les mères porteuses et la gestation pour autrui ?

Non. Elle demeure interdite en France. Et « s’agissant des cas de gestation pour autrui à l’étranger, la circulaire ne concerne pas la transcription des actes d’Etat-civil étrangers sur le registre d’Etat-civil français des enfants ». Ces enfants demeurent nés dans le pays de naissance. Il leur est cependant délivré un certificat de nationalité française.

 

Que permet ce certificat ?

« Il ne délivre pas la nationalité française », appuie le ministère. « Il l’atteste. C’est un mode de preuve de la nationalité. » « Ces enfants disposent d’une identité attribuée par leur pays de naissance qui produit des effets en droit français. Les parents de ces enfants étant français, ces derniers ont la nationalité française, par filiation », expliquait Christiane Taubira, ministre de la Justice, le 16 janvier, devant la commission des lois de l’Assemblée nationale.

 

Combien d’enfants sont concernés ?

Selon la ministre, « ces quatre dernières années, seulement 44 dossiers ont fait l’objet d’une transmission au parquet par un consulat via le ministère des Affaires étrangères. Dans 38 cas, il y avait bien eu gestation pour autrui. Pour l’année qui vient de s’écouler, on ne compte qu’une dizaine de dossiers transmis ».

Devant les députés, le 16 janvier, Christiane Taubira ajoutait même : « L’ambiguïté vient de ce que tous les effets de droit sont réalisés, mais qu’il n’y a pas de transcription dans le registre d’État-civil français. Pour la délivrance d’un certificat d’État-civil, ils sont donc obligés de saisir le consulat concerné, ce qui complique leur vie quotidienne. Notre réflexion est en cours sur cette transcription. Ces enfants sont français. Il faut qu’à un moment donné, ils apparaissent sur les registres d’État-civil, par exemple à leur majorité. Cette question est à l’étude : lors de leurs 16 ans ou de leurs 18 ans, nous pourrions opérer cette transcription de façon automatique ou par une procédure allégée. » Et la ministre annonçait l’envoi de la circulaire postée le 25 janvier.

 

Philippe SIMON. (Ouest-France)