Allez les yeux invisibles vers le beau.

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

12/12/2015

Le Silence des Abeilles...(3)

L'abeille en quelques chiffres

abeilles,silence,dangers,société,monde,planète,action,mortalité,santé,réflexion,comprendre,savoir,connaîtreLes abeilles et autres insectes pollinisateurs représentent par leur action :

la reproduction de plus de 80 % des espèces végétales
la production de plus de trois quarts des cultures dans le monde – majorité des cultures fruitières, légumières, oléagineuses et protéagineuses, de fruits à coques, d’épices et de stimulants (café, cacao)
35 % de la production alimentaire mondiale en tonnage
10 % du chiffre d’affaires de l’agriculture mondiale
153 milliards d’euros par an
20 000 personnes en France dans la filière apicole (miel et autres produits de la ruche), dont 2 000 apiculteurs professionnels
98 000 éleveurs amateurs en France
De l'ordre de 35 000 tonnes par an au début des années 90, la production annuelle française de miel est aujourd'hui d'environ 15 000 tonnes, soit une diminution de plus de 50% sur cette période. Très stable, la consommation annuelle française est de 40 000 tonnes ce qui signifie que nous importons, de divers pays de l'Union Européenne, de Chine, d'Argentine...etc., plus de la moitié du miel que nous consommons. Ce miel d’importation est généralement bien moins cher, mais aussi de qualité très faible, voire dangereux pour la santé et produit dans un objectif de rentabilité maximale, au détriment de l’abeille.

En France, le métier d’apiculteur s’est transmis de génération en génération depuis des centaines d’années. Nous avons donc un réel savoir-faire dans ce domaine et sommes capables de produire localement un miel de grande qualité, respectueux de l’abeille et de notre santé. Alors pourquoi aller l’acheter ailleurs ? Soutenir cette production française, c’est militer pour une apiculture locale, artisanale et durable. Vous ne trouvez donc ici que du miel produit dans notre beau pays par des artisans passionnés par leur métier et amoureux des abeilles.

 Un affaiblissement généralisé des colonies d'abeilles domestiques a été constaté dans de nombreuses régions du monde. Dans d'autres régions une surmortalité, qui affecte probablement aussi les abeilles sauvages, a entraîné des pertes importantes de cheptel.

 

à suivre...

11/11/2015

Le Plexus Solaire... (1)

plexus,nerfs,rôle,solaire,corps,humain,organes,avantages,sens,organiques,action,mouvements,réflexion,comprendre,savoir,connaîtreLe plexus solaire : son rôle n'est pas que matériel


Le corps humain possède de nombreux plexus, ou ganglions nerveux, mais de tous, le seul qui soit connu du grand public est le plexus solaire. Alors que les plexus se limitent à agir sur les organes, le plexus solaire est le seul auquel la croyance populaire attribue un rôle au niveau des émotions et de la vie psychique. Est-il erroné de penser que son rôle dépasse le plan de la matière ou cette manière de voir correspond-elle à la réalité ?

 

Un rôle qui dépasse la matière


Les plexus sont des carrefours de nerfs qui se rejoignent en une sorte de petite centrale où ils communiquent entre eux, alors que normalement chaque nerf est séparé des autres et travaille individuellement. En tant que centrale, les nerfs des plexus coopèrent pour régler des fonctions organiques précises. Les plexus appartiennent par conséquent au système nerveux neuro-végétatif qui est responsable du fonctionnement des organes et non au système nerveux central, responsable des mouvements et de la transmission des informations provenant des cinq sens.

Le plexus solaire, qui se situe au niveau du creux de l’estomac, devrait donc uniquement avoir une action sur les organes qu’il innerve, à savoir le foie, le pancréas, les reins, l’estomac et les intestins. Or, on dit de certaines personnes qui ont de la peine à respirer librement à cause de tensions nerveuses qu’elles ont leur plexus solaire crispé ou bloqué, alors que la respiration ne relève pas des fonctions du plexus solaire ! Dans le même ordre d’idées, des massages du plexus solaire et l’application de cataplasmes sur la région où il se trouve engendrent une détente profonde qui s’étend à l’organisme dans son entier, ce qui dépasse à nouveau de loin ce que permettraient les fonctions physiologiques qui sont les siennes..

Le plexus solaire semble donc effectivement avoir un rôle plus étendu que celui qu’on lui attribue habituellement. Un indice supplémentaire qui va dans ce sens nous est donné par sa constitution anatomique. Normalement, les centres nerveux où s’élaborent des «décisions», le cerveau par exemple, sont gris en surface (la matière grise du cerveau) et blanc à l’intérieur. Cela provient de ce que les corps cellulaires où s’élaborent les décisions et qui sont de couleur grise, sont disposés à l’extérieur et les filets nerveux blancs (les axones et dendrites) responsables de la réception et de la transmission de messages, à l’intérieur.

Dans le plexus solaire, la situation est à l’opposé de celle du cerveau : la substance blanche est à l’extérieur et la substance grise à l’intérieur. Cette organisation particulière des cellules du plexus solaire fait de lui un organe plus orienté vers la réception et la transmission que vers l’élaboration.

Ce que transmet le plexus solaire est connu : ce sont des informations en provenance des centres directeurs du système nerveux végétatif. Mais pour remplir ce rôle, il n’est pas nécessaire que sa substance blanche soit placée en surface. Si elle l’est, c’est que chez lui la fonction de réception est très importante. Mais de qui reçoit-il des impulsions, puisque n’appartenant pas au système nerveux central, il ne reçoit rien des cinq sens ?

 

à suivre...

 

11/06/2013

Pour un revenu universel...

revenu,universel,vivre,liberté,bien-être,raisonnable,communauté,fraternité,solidarité,intelligent,actionAu delà des clivages sociaux, des corporations, des écoles de pensée, nous, signataires du présent appel, voulons contribuer à provoquer dès maintenant une transformation réaliste et constructive de la société : celle du revenu de vie.

Qu’est-ce que le revenu de vie?

L’idée est soutenue de longue date par de nombreuses personnalités, de tous horizons politiques, de toutes confessions et de toutes nationalités. Elle est connue sous des appellations diverses : allocation universelle, revenu d’existence, revenu citoyen, revenu universel, revenu social garanti, dividende universel, revenu de base, etc. (cf. Wikipedia)

Le revenu de vie ne doit pas être confondu avec le RMI, le RSA et autres allocations attribuées de manière conditionnelle. Le revenu de vie, lui, est automatique, inconditionnel et inaliénable. Il concerne tout le monde, riches ou pauvres. Il est attribué à chaque individu, de la naissance à la mort. Son montant est suffisant pour garantir à chacun une existence décente – quoi qu’il arrive -. Il est cumulable avec les autres revenus (salariés ou non). Il ne peut être saisi aux plus modestes, mais il entre dans l’assiette d’imposition des plus aisés.

Le revenu de vie ne rémunère pas l’emploi, mais le travail au sens large

Ni l’emploi salarié, ni les revenus du capital, ni les aides sociales classiques ne peuvent prétendre désormais garantir le droit à l’existence de chacun tel que défini à l’article III de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme. C’est un fait : en raison de l’informatisation et de l’automatisation de la production, le plein-emploi ne peut plus être atteint. Par contre le travail est toujours d’actualité, et sa tâche est immense.

Il est plus que jamais nécessaire que chacun puisse travailler, d’abord à prendre soin de lui-même, de ses parents, de ses enfants et de ses proches, travailler ensuite pour contribuer aux biens communs accessibles à tous (connaissances, arts, culture, logiciels, etc.), travailler enfin à inventer et à mettre en oeuvre à toutes les échelles les moyens qui permettront de léguer une planète vivable aux générations futures.

Loin d’être un encouragement à la paresse, nous affirmons que le revenu de vie permettra à chacun, dans la mesure de ses capacités et de son désir, de s’engager de manière sereine, libre et responsable, dans des travaux essentiels pour l’intérêt général que les emplois traditionnels n’ont pas vocation à assumer.

Comment financer le revenu de vie ?

Il s’agit précisément d’engager pour le financement du revenu de vie tous les moyens alloués à l’entretien de la chimère du plein emploi. L’institution du revenu de vie implique pour les pays qui le mettront en place de revoir leur système fiscal et social, et probablement de reprendre un certain niveau de contrôle sur la création monétaire qu’ils avaient abandonné aux banques. Les calculs des économistes qui ont réfléchi en profondeur à cette question montrent que cela est parfaitement possible (cf. simulations).

Il n’est nul besoin d’attendre quelque cataclysme pour envisager cette profonde transformation. Cela peut se faire progressivement et sans dommage, à condition qu’il existe une prise de conscience et un engagement suffisamment massif. C’est à cet engagement que nous, signataires de cet appel, voulons amener.

Qu’avons-nous à perdre ?

L’illusion d’un emploi salarié et dûment rémunéré pour tous s’est volatilisé avec la crise. Avec cette disparition, va s’évanouir aussi pour beaucoup le réflexe de se définir en fonction de son activité professionnelle. Il ne faut pas le cacher, l’institution du revenu de vie amènera probablement à s’interroger plus encore, sur notre identité, notre rôle dans la société, notre aspiration à procréer en regard des problèmes de démographie, et sur la nature de ce que nous voulons transmettre à nos enfants.

L’institution du revenu de vie ne va pas sans mises en cause profondes de nombreuses habitudes. Nous pensons néanmoins que cette mutation des consciences et des comportements peut s’effectuer sans violence, et dans un esprit d’entr’aide mutuelle afin que se développe une nouvelle culture de la responsabilité.

Qu’avons-nous à gagner ?

L’institution du revenu de vie remet en cause le “travail” tel qu’il est compris usuellement, à savoir comme base du capital et des rapports sociaux. On le sait, la réduction du “travail” au seul “emploi” provoque automatiquement l’exclusion de ceux qui en sont privés, la peur du chômage chez les salariés, et le contrôle social des assistés. Cette confusion entre “travail” et “emploi” a un coût énorme pour la société aussi bien financièrement que socialement. Les pathologies sociales et psychiques qu’elle entraîne ne sont tout simplement plus soutenables.

Nous n’attendons pas du revenu de vie qu’il règle tous les maux, mais nous affirmons qu’il est absolument nécessaire pour surmonter la crise de confiance actuelle en réduisant le niveau intolérable, de pauvreté, d’exclusion et de peur.

Action

Au moment où les médias annoncent quotidiennement l’imminence de catastrophes provoquées par l’effondrement des économies, le réchauffement climatique ou les pandémies, nous affirmons qu’il existe un moyen efficace pour faire face collectivement et pour mobiliser les forces vives: c’est la voie du revenu de vie.

Nous citoyens signataires de cet appel, demandons, aux politiques de tous bords, aux syndicats et aux experts, en France et partout dans le monde, de prendre en compte cette voie dans les délais les plus brefs et d’engager avec nous cette grande transformation.

_____________