Allez les yeux invisibles vers le beau.

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26/08/2016

La Petite Note de Franck... (79)

Unknown.jpegEt si les nouvelles technologies du futur et les nanotechnologies se devaient d’être un bonheur assuré et sain. Elles le sauront si elles sont comprises et maîtrisées, pour nous s’offrira alors une réelle chance de changer agréablement notre quotidien! La force résultera de notre conviction pour qu’elles soient innovantes et progressives et leur but sera de nous servir dans tous les usages usuels de nos besoins journaliers. Le transhumanisme est pour moi un sujet à se méfier, le besoin de transformer l’homme en objet connecté à l’intérieur du corps de l’humain me paraît dangereux, sauf pour des aides pour handicapés de la vie. La médecine peut rendre la vie de ceux-ci plus sereine et durable. Mais je voudrais vous parler de « La Beauté de l’humain » sur lui-même;  par une profonde connaissance de soi et de son corps; de pouvoir entrer en connexion avec la voix de sa conscience par la méditation et pour moi le point fort de l’homme pour son devenir. 

J’explique pêle-mêle : de comprendre son environnement proche, soit par la nature et par la capacité d’entrer en relation avec tout ce qui l’entoure, la connaissance de l’autre par l’altruisme, l’utilisation de son intelligence dans l’intérêt de chacun, savoir gérer à bon escient son quotidien. De là naîtra la compréhension usuelle de chaque objet dans son utilité la plus pratique, apprendre à aimer la chose qu’on entreprend, d’aimer la terre nourricière et en comprendre son intelligence et la façon dont celle-ci se transforme, faire du travail un plaisir et non une servitude, se tolérer… Et un point important à mes yeux savoir dialoguer en argumentant de façon constructive.

« La beauté de l’humain » se fabrique en aimant son prochain, en comprenant le monde, les cultures, les religions, les différences, les couleurs de peau, les faiblesses de chacun de nous, et cela s’apprend par une profonde connaissance de soi et par la méditation, nécessaire par ces temps incertains. Mais je crois que le plus essentiel est de prendre du temps pour soi pour penser au monde et de concevoir une profonde étude sur son attitude dans sa vie!

 

(Rendez-vous pour une nouvelle petite... de Franck)

11/06/2013

Pour un revenu universel...

revenu,universel,vivre,liberté,bien-être,raisonnable,communauté,fraternité,solidarité,intelligent,actionAu delà des clivages sociaux, des corporations, des écoles de pensée, nous, signataires du présent appel, voulons contribuer à provoquer dès maintenant une transformation réaliste et constructive de la société : celle du revenu de vie.

Qu’est-ce que le revenu de vie?

L’idée est soutenue de longue date par de nombreuses personnalités, de tous horizons politiques, de toutes confessions et de toutes nationalités. Elle est connue sous des appellations diverses : allocation universelle, revenu d’existence, revenu citoyen, revenu universel, revenu social garanti, dividende universel, revenu de base, etc. (cf. Wikipedia)

Le revenu de vie ne doit pas être confondu avec le RMI, le RSA et autres allocations attribuées de manière conditionnelle. Le revenu de vie, lui, est automatique, inconditionnel et inaliénable. Il concerne tout le monde, riches ou pauvres. Il est attribué à chaque individu, de la naissance à la mort. Son montant est suffisant pour garantir à chacun une existence décente – quoi qu’il arrive -. Il est cumulable avec les autres revenus (salariés ou non). Il ne peut être saisi aux plus modestes, mais il entre dans l’assiette d’imposition des plus aisés.

Le revenu de vie ne rémunère pas l’emploi, mais le travail au sens large

Ni l’emploi salarié, ni les revenus du capital, ni les aides sociales classiques ne peuvent prétendre désormais garantir le droit à l’existence de chacun tel que défini à l’article III de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme. C’est un fait : en raison de l’informatisation et de l’automatisation de la production, le plein-emploi ne peut plus être atteint. Par contre le travail est toujours d’actualité, et sa tâche est immense.

Il est plus que jamais nécessaire que chacun puisse travailler, d’abord à prendre soin de lui-même, de ses parents, de ses enfants et de ses proches, travailler ensuite pour contribuer aux biens communs accessibles à tous (connaissances, arts, culture, logiciels, etc.), travailler enfin à inventer et à mettre en oeuvre à toutes les échelles les moyens qui permettront de léguer une planète vivable aux générations futures.

Loin d’être un encouragement à la paresse, nous affirmons que le revenu de vie permettra à chacun, dans la mesure de ses capacités et de son désir, de s’engager de manière sereine, libre et responsable, dans des travaux essentiels pour l’intérêt général que les emplois traditionnels n’ont pas vocation à assumer.

Comment financer le revenu de vie ?

Il s’agit précisément d’engager pour le financement du revenu de vie tous les moyens alloués à l’entretien de la chimère du plein emploi. L’institution du revenu de vie implique pour les pays qui le mettront en place de revoir leur système fiscal et social, et probablement de reprendre un certain niveau de contrôle sur la création monétaire qu’ils avaient abandonné aux banques. Les calculs des économistes qui ont réfléchi en profondeur à cette question montrent que cela est parfaitement possible (cf. simulations).

Il n’est nul besoin d’attendre quelque cataclysme pour envisager cette profonde transformation. Cela peut se faire progressivement et sans dommage, à condition qu’il existe une prise de conscience et un engagement suffisamment massif. C’est à cet engagement que nous, signataires de cet appel, voulons amener.

Qu’avons-nous à perdre ?

L’illusion d’un emploi salarié et dûment rémunéré pour tous s’est volatilisé avec la crise. Avec cette disparition, va s’évanouir aussi pour beaucoup le réflexe de se définir en fonction de son activité professionnelle. Il ne faut pas le cacher, l’institution du revenu de vie amènera probablement à s’interroger plus encore, sur notre identité, notre rôle dans la société, notre aspiration à procréer en regard des problèmes de démographie, et sur la nature de ce que nous voulons transmettre à nos enfants.

L’institution du revenu de vie ne va pas sans mises en cause profondes de nombreuses habitudes. Nous pensons néanmoins que cette mutation des consciences et des comportements peut s’effectuer sans violence, et dans un esprit d’entr’aide mutuelle afin que se développe une nouvelle culture de la responsabilité.

Qu’avons-nous à gagner ?

L’institution du revenu de vie remet en cause le “travail” tel qu’il est compris usuellement, à savoir comme base du capital et des rapports sociaux. On le sait, la réduction du “travail” au seul “emploi” provoque automatiquement l’exclusion de ceux qui en sont privés, la peur du chômage chez les salariés, et le contrôle social des assistés. Cette confusion entre “travail” et “emploi” a un coût énorme pour la société aussi bien financièrement que socialement. Les pathologies sociales et psychiques qu’elle entraîne ne sont tout simplement plus soutenables.

Nous n’attendons pas du revenu de vie qu’il règle tous les maux, mais nous affirmons qu’il est absolument nécessaire pour surmonter la crise de confiance actuelle en réduisant le niveau intolérable, de pauvreté, d’exclusion et de peur.

Action

Au moment où les médias annoncent quotidiennement l’imminence de catastrophes provoquées par l’effondrement des économies, le réchauffement climatique ou les pandémies, nous affirmons qu’il existe un moyen efficace pour faire face collectivement et pour mobiliser les forces vives: c’est la voie du revenu de vie.

Nous citoyens signataires de cet appel, demandons, aux politiques de tous bords, aux syndicats et aux experts, en France et partout dans le monde, de prendre en compte cette voie dans les délais les plus brefs et d’engager avec nous cette grande transformation.

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