17/06/2014
L'humus...
Humus, sol humifère, voilà des mots que l’on croise souvent dans les revues de jardinage, ou même dans les conseils de plantation glanés ça et là. Si l’on voit grosso modo à quoi cela correspond, on est souvent bien en peine de définir l’humus de façon un peu précise. Et d’ailleurs, l’humus, ça sert à quoi au juste ? Pourquoi est-ce si important pour les plantes ? Voici de quoi avoir les idées un peu plus claires…
Un petite définition pour y voir plus clair
L’humus peut se définir comme l’ensemble des matières organiques décomposées (organique = contenant du carbone, souvent issu d'organismes vivants) présentes dans le sol, sous forme plus ou moins élaborée. En pratique, l’humus est une matière noire, grumeleuse, humide au toucher ; il se trouve essentiellement près de la surface du sol. Un sol riche en humus, ou sol humifère, est donc généralement de couleur foncée, frais, riche et meuble, tandis qu’un sol peu humifère est souvent clair, friable, rapidement sec, sensible au compactage et plutôt pauvre (il existe cependant des exceptions : on peut très bien avoir un sol clair et riche, ou brun et pauvre).
Composition et structure du sol : quelle place a l'humus ?
Composition et structure sont deux choses différentes.
Le sol est composé de 4 éléments qui sont l'humus, le sable, l'argile, et le calcaire. Tous les sols contiennent donc de l'humus, en quantités plus ou moins importantes, et selon l'élément qui prédomine, on parle de sol humifère,sableux, argileux ou calcaire.
Quant à la structure, chaque sol "naturel" (disons : non perturbé par un travail du sol trop profond) présente une structure sous forme de strates, et ceci, qu'il soit humifère, sableux, argileux ou calcaire. Chaque strate a une composition, une texture et une couleur qui lui sont propres : vu en coupe, le sol ressemble un peu à un millefeuilles. En agronomie, on parle de profil cultural ou de profil de sol, chaque strate étant appelée "horizon". L'humus est présent dans l'horizon le plus proche de la surface (horizon O sur le schéma ci-contre). Lorsque l'on descend dans les strates, les matières organiques se font plus rares (horizon A : matières organiques mêlées à des matières minérales), puis disparaissent au profit d'éléments minéraux (horizon B), puis de la roche mère peu altérée (horizon C). Conserver cet équilibre est primordial : si la structure est désorganisée, le sol perd de sa fertilité.
Elaboration de l’humus et sol vivant
L’humus est issu de la dégradation des matières organiques fraîches (débris végétaux, cadavres d’animaux, déjections, exsudats racinaires…) sous l’action des micro-organismes (bactéries), des champignons et de la microfaune du sol (vers de terre, insectes, petits arthropodes, nématodes, etc.). On parle d’humification des matières organiques. Pour que cette humification ait lieu correctement, certaines conditions doivent être réunies : température et humidité suffisantes, pH proche de la neutralité, aération…
Il faut aussi, bien sûr, que le sol soit vivant : sans micro-organismes, pas d’humus ! Matière organique, humus et vie du sol sont donc étroitement liés : cette notion est fondamentale. D’une part, c’est grâce aux micro-organismes et à la faune du sol que les matières organiques fraîches sont transformées en humus. D’autre part, les matières organiques sont les aliments de ces êtres vivants. Sans matière organique, pas de vie dans le sol, et sans vie dans le sol, pas d’humus ! Le cercle est vertueux…
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22/02/2014
L'utilité du ver de terre...
Labourent les sols et le rendent fertile
L’action des vers de terre est essentielle à la survie de l’homme et de son environnement. Ils sont un maillon indispensable de la chaîne alimentaire et les garants de la fertilité des sols, que nous exploitons pour nous nourrir. Le lombricien est un animal fouisseur. Son activité et son écologie en font un acteur majeur dans la structuration des sols.
Véritables laboureurs du sol, ils sont capables de retourner des surfaces considérables. Pour un hectare, on estime que 20 à 30 tonnes passent par leur tube digestif.
Par le travail constant qu’ils exercent, les vers de terre enfouissent dans les couches profondes du sol les éléments organiques prélevés en surface et remontent à la surface la terre des couches profondes ingérée en même temps que les matières organiques. Charles Darwin les appelait les « premiers laboureurs ». Titre amplement mérité au vu de leurs travaux. La présence des vers de terre maintient une structure du sol, dite grumeleuse, qui résulte du passage de la terre dans le tube digestif, des apports de différentes sécrétions et de l'action des bactéries et des champignons. Cette structure est favorable à la circulation de l'air et de l'eau, elle favorise la vie bactérienne et augmente la fertilité du sol. Par contre cette structure grumeleuse disparaît si les vers de terre sont éliminés par les traitements chimiques, les labours fréquents, ou si le sol est compacté par le passage répété d'engins lourds.
Nourrissent et protègent les végétaux
Les lombriciens constituent la première biomasse du sol. Et les scientifiques évaluent à plusieurs centaines de tonnes par hectare leurs déjections qui apportent, ce faisant, une part très importante des éléments nutritifs (phosphore, calcium, zinc, magnésium) nécessaires à la croissance de vos plantes, fleurs, etc.. les rendant ainsi plus résistantes aux attaques de maladies et de parasites.
Les plantes puisent leur nourriture dans l’air et le sol. Aujourd’hui, nous savons que pour avoir une croissance saine, non seulement les différents éléments nutritifs et les oligo-éléments sont indispensables pour nos plantes, mais aussi la matière organique ; celle-ci n’est présente que dans l’humus et est mise à disposition des plantes par les vers et les micro-organismes
Médecins du sol : lutte contre les parasites
Certaines espèces de vers de terre permettent elles aussi la régulation de parasites des plantes. Des études récentes tendent à démontrer que des vers de terre pourraient devenir des alliés efficaces pour limiter l'impact négatif des parasites sur les cultures, sans nuire à l'environnement puisqu'ils éviteraient ainsi à l'espèce humaine l'utilisation de produits chimiques toxiques.
Aident les plantes à boire
En fonction des espèces, les vers de terre agissent différemment sur la structure du sol. Ils creusent des galeries plus ou moins profondes ce qui accélère ainsi l'infiltration de l'eau dans le sol et limite le ruissellement. Ils améliorent l'aération et la circulation des liquides et des gaz qui atteignent plus facilement les racines des plantes. Les galeries creusées permettent aussi aux racines de s'étendre plus facilement et d'accroître la surface d'échange alimentaire entre le sol et les végétaux.
Luttent contre l'érosion des sols
En creusant ces immenses réseaux de galeries, ils procurent des voies d'infiltration dans le sol. De plus ils agissent sur la structure granulaire du sol, en ingérant la terre puis en la rejetant sous forme de gros agrégats dont les propriétés chimiques sont modifiées par rapport au sol environnant (pH neutre, plus grande stabilité des agrégats…) et la structure grumeleuse du sol est favorable au stockage de l'eau. Un sol qui possède une population importante de vers de terre peut absorber des précipitations importantes, voire de très fortes pluies d'orage. La présence des vers de terre limite les risques de ruissellement en surface. Protéger les populations de vers de terre, restaurer les populations détruites ou affaiblies, constituent un moyen efficace de lutter contre l'érosion des sols et d'augmenter leur fertilité.
L’apport de vers dans le sol l’aère et le nourrit, empêchant le compactage de la terre et donc les inondations et leurs conséquences désastreuses pour les cultures et les habitants.
Régénèrent les sols épuisés
L’utilité des vers de terre dans la formation de l’humus, pour la restructuration des sols, et la fertilisation des sols pauvres n'est plus à démontrer, mais reste à être généralisée. En Inde, une expérience test de réintroduction de vers de terre a permis, dès la première année, de doubler la production de thé dans un sol épuisé par l'agrochimie (http://geo5.environnement.free.fr/exchron.html).
source : Vers la Terre
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31/01/2014
L'utilité de l'Hirondelle...
Il existe plusieurs espèces d'hirondelles venant passer la belle saison en Europe. Ces oiseaux migrateurs font partie de la famille des Hirundinidés. De 12 à 20 cm de longueur selon les espèces, les hirondelles symbolisent l'arrivée du printemps. Elles nichent près des habitations sous les rebords de toitures, de fenêtres ou bien à l'abri des porches. Leur corps est bleu-noir sur le dessus et généralement blanc en dessous avec parfois une gorge rousse. La queue est fourchue, très échancrée, les ailes déployées en vol forment un arc de cercle.
Utilité au jardin :
Les hirondelles sont de redoutables prédateurs d'insectes de toutes sortes qu'elles chassent en vol. Elles adorent les moustiques et les mouches.
Comment l'attirer au jardin ? :
Les populations d'hirondelles sont en baisse constante depuis une trentaine d'années, heureusement elles sont protégées par la loi : la destruction d'un nid est passible d'une forte amende et d'une peine d'emprisonnement de 6 mois. Pour attirer l'hirondelle au jardin, il faut lui fournir un élément essentiel à la construction de son nid : de la boue. Favoriser aussi la biodiversité en plantant des végétaux mellifères pour attirer les insectes dont elle raffole. L'utilisation de pesticides et d'insecticides est à proscrire absolument.
Ne détruisez pas le nid après son départ, elle y reviendra l'année suivante.
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10/01/2014
L'utilité de la vache...
Surtout ne croyez pas que je donne dans la scatophilie, mais je relève là un défi de traiter ce sujet pour le moins... chaud !
Il faut déjà savoir qu'une vache moyenne produit à peu près 12 bouses d'environ 4 kilos chacune, je vous laisse donc faire le calcul de cette production d'or noir ; mais jetons un voile pudique sur l'émission de gaz de cette dernière, car le sujet nous intéressant ici, finalement, est riche.
Non seulement la bouse de vache est un écosystème fascinant et complet, les volants et les rampants coprophages affluent vers cet insectopia gargentuesque en moins de 3.6 secondes, mais elle peut être utilisée à l'infinie pour tout humain qui n'hésite pas à y approcher son nez !
Certains l'utilisent en tant que matériau de base comme engrais, comme combustible (bois de vache) ou pour construire des maisons en torchis, voire pour fabriquer des briques de terre crue, d'autres à l'âme artiste l'utilisent comme matériau de sculpture ou pour aider son voisin.
Dès l'âge de bronze, elle servait pour fabriquer des moules en terre : la paille mélangée à la bouse brûle lors de la coulée du métal laissant ainsi des petites trous permettant au gaz de s'évacuer, astucieux non ? Cette méthode traditionnelle et ancestrale est encore utilisée de nos jours dans la fonderie traditionnelle de fonte !
La médecine ancienne recommandait l'application de bouse pour soulager brûlures, plaies et piqûres.
On peut prématurément vieillir des porcelaines en les plongeant quelques mois dans un fumier (rhoo les tricheurs)...
Et plus étonnant encore, une douce odeur de vanille, qui se dégage d'une bouse de vache cuite durant une heure et soumise à pressurisation, serait utilisable pour fabriquer du shampoing et des bougies aromatiques, voilà la découverte d'une scientifique travaillant pour le gouvernement !
Voilà tout ce que j'ai trouvé, mais il y a, sans doute, d'autres exploitations de cet or noir. Alors, convaincus de l'utilité de la bouse de vache ?
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23/12/2013
L'utilité de la Fourmi...
Beaucoup de gens ont la répugnance des fourmis, parce qu'ils les jugent inutiles et envahissantes. Il est vrai que les dégâts que ces petits insectes causent sur l’agriculture ne sont plus à démontrer. Toutefois, dans certaines mesures, ces petites bêtes peuvent aussi être utiles et constituer des alliés de l'homme.
Les fourmis assurent la protection de la forêt
Les formica ou fourmis rousses créent leur nid à partir de brindilles dans la forêt. C’est l'une des espèces les plus fortes et les plus redoutables de la forêt. Ce sont de véritables prédateurs pour les insectes, les crustacés, les mollusques, les vers qui vivent dans la forêt. Les études ont montré que plusieurs millions d’animaux invertébrés sont dévorés en une saison par les ouvrières formicas appartenant à une seule colonie. Les fourmis rousses agressent particulièrement les chenilles. Ce faisant, elles assurent la protection de la forêt, plus particulièrement des conifères contre les dévastateurs et les destructeurs comme les chenilles processionnaires. Les grands forestiers savent très bien que la présence de colonies fourmilières donne vie aux forêts. En Allemagne, en 1880, la loi prononce une peine d’amende à celui qui détruit les nids de fourmis de bois. En Italie, les nids de fourmis ont été acheminés par les forestiers vers les régions attaquées par l'invasion des chenilles. Dans certaines propriétés, des personnes sont engagées pour récolter les œufs de fourmis. On les appelle les « fourmilleux ». McCook a aussi rapporté que beaucoup de fourmis fileuses ont été transportées à Canton pour lutter contre l'invasion des chenilles papillons dans les orangeraies. En Afrique et en Amérique, les fourmis nomades n'ayant pas de nids fixes, se déplacent dans la forêt tropicale et ravagent tous les insectes, les petits invertébrés, les rats, les vers. Malheureusement, elles se sont aussi attaquées à l'homme. C’est pour cette raison que les habitants locaux ont dû quitter les lieux le temps de leur passage.
Les fourmis soignent les blessures
En Amérique du sud, les Indiens utilisent les fourmis champignonnistes pour soigner leurs blessures. Ils faisaient mordre leur plaie par des fourmis qui ont une grosse tête et des mandibules. Une fois que les mandibules refermées, ils coupent le corps de la fourmi et se servent de sa tête comme d’une agrafe chirurgicale. On utilise aussi de la même façon les magnans d’Afrique. En Europe, on récupère l’acide formique d’une Formica ou fourmi rousse pour fabriquer des médicaments au XVIII et XIXe siècle. On lui attribuait des vertus soignantes, notamment stimulantes. Cet acide formique était aussi utilisé autrefois par certains oiseaux comme un moyen de se débarrasser des parasites, en pratiquant des bains de fourmi. En Chine, on utilise également la formica pour vivre au-delà des 100 ans.
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27/07/2013
L'utilité du Papillon...
Les papillons font partie des insectes pollinisateurs qui jouent un rôle important dans la survie des plantes, car ils assurent le transport du pollen d'une fleur à l'autre. Or pour multiplier la présence des papillons dans notre environnement, il faut les aider à trouver un endroit où ils se sentent bien. Ils fuient les jardins traités aux pesticides et aux herbicides et privilégient les jardins écologiques. Si l'on souhaite contribuer à la protection de l'environnement et garantir le biodiversité des plantes, il est possible d'aménager son jardin en refuge à papillons.
Comment aménager son jardin pour attirer les papillons?
Pour que les papillons se plaisent dans un jardin, il est essentiel que celui-ci soit orienté au soleil. Les papillons apprécient la chaleur et un jardin aménagé d'une rocaille ou d'un muret de pierres leur conviendra pour y retrouver les températures clémentes du soleil. Il ne faut pas négliger un apport en eau, et une simple coupelle suffira pour les hydrater. Si l'on souhaite accueillir de nombreuses espèces de papillons, on sélectionnera un vaste champ de plantes et on les diversifiera le plus possible. En Europe, on dénombre plus de 8000 espèces différentes et plus de 160.000 sur la planète. Certains papillons privilégieront les plantes sauvages tels que les pissenlits, les chardons ou les orties, d'où l'intérêt de ne pas tout désherber, et d'autres affectionneront nos légumes de jardin comme la carotte, le fenouil ou encore l'aneth. Les spécialistes recommandent de planter des plantes aromatiques et des fleurs aux couleurs vives pour attirer beaucoup de papillons. L'idéal est de mettre en place dans son jardin une petite prairie très simple à réaliser puisqu'il suffit de semer un mélange de graines de fleurs sauvages dont on trouve des sachets vendus en jardinerie. Ce geste écologique ne satisfera pas seulement les papillons mais aussi le propriétaire du jardin qui pourra admirer au printemps le tapis fleuri derrière les fenêtres de son habitation.
08:34 Publié dans Nature | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : papillon, utilité, jardins, biodiversité, présence, environnement, essentiel, réflexion
13/04/2013
L'utilité de la mouche...
Comme vous le dites, chaque bestiole a son utilité. Et la mouche également, quoique à première vue, on se demande bien pourquoi un tel insecte existe (comme les maringouins d'ailleurs!). Il existe des milliers d'espèces différentes de mouches et moucherons dans le monde. Certaines sont très dangereuses, de par la nature des microbes et virus qu'elles transportent (la mouche Tsé-tsé d'Afrique par exemple).
Les différentes espèces de mouches occupent une place très importante dans la chaîne alimentaire :
- Les mouches et leurs larves servent souvent de repas aux poissons.
- Les oiseaux également se délectent de ces petites bestioles qu’ils saisissent au vol.
- Les mouches peuvent parasiter d'autres espèces d'insectes dévastateurs et nuisibles, empêchant ainsi leur pullulation.
- Certaines espèces de mouches sont pollinisatrices, c'est à dire qu'elles contribuent à transporter le pollen des plantes et des fleurs, une tâche essentielle pour la reproduction des plantes.
- Les mouches contribuent au nettoyage de la nature, en pondant leurs œufs dans les cadavres en décomposition, dont leurs larves se nourriront (les asticots). Je vous concède que ce n'est pas une noble tâche, mais il faut bien que quelqu'un la fasse !
Dans la nature, tout est inter relié. Les espèces qui nous semblent les plus inutiles ont toutes une fonction bien précise. C'est pour cela qu'il faut prendre soin de la nature, car la disparition d'une espèce aussi minime soit-elle, peut déclencher une dangereuse réaction en chaîne.
05:00 Publié dans Nature | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : mouche, utilité, biodiversité, préservation, richesse, enseignement, réflexion