Allez les yeux invisibles vers le beau.

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29/04/2011

Une ancienne imprimerie...

Une ancienne imprimerie comme la mienne, du typographe que j'ai été avec ces caractères en plomb... un parfum de nostalgie me remonte au plus profond de mes narines. J'ai commencé à travailler dès l'âge de 16 ans avec mon père qui m'a enseigné le métier... Regardez ces images... elles sont appelées à disparaître, je n'espère pas quand même, c'était si beau...  Note de Franck.

 

Ancienne Imprimerie... Cliquez.

 

28/04/2011

La lumière sur le sentier... (3)

L'ambition est le premier de nos maux : le grand tentateur de l'homme qui s'élève au-dessus de ses semblables. Dans sa forme la plus simple, c'est la recherche d'une récompense. Constamment, elle détourne de leurs capacités supérieures des hommes d'intelligence et de valeur, et cependant elle est un instructeur nécessaire. Ses résultats se transforment, dans la bouche, en poussière et en cendre. Ainsi que la mort et l'isolement, elle montre finalement à l'homme que travailler pour soi, c'est aller au-devant d'un désappointement.

Mais bien que cette première règle semble si simple et si facile, ne passe pas trop vite à la suivante. Car les vices de l'homme ordinaire subissent une transformation subtile et réapparaissent sous une autre forme dans le coeur du disciple. Il est aisé de dire : " Je ne veux pas être ambitieux". Il n'est pas aussi facile de dire : " Quand le Maître lira dans mon coeur, il le trouvera parfaitement pur". L'artiste sincère, qui travaille pour l'amour de son art, est quelquefois plus franchement engagé dans le droit chemin que l'occultiste qui s'imagine n'avoir plus d'attachement pour soi, mais qui, en réalité, n'a fait que reculer les limites de l'expérience et du désir, et reporter son intérêt sur les objets que lui offre l'horizon élargi de sa vie.

Le même principe s'applique aux deux autres règles, d'apparence également simples ; médite-les longuement et ne te laisse pas tromper par ton coeur. Car maintenant, au seuil, une erreur peut réparer, mais si tu la gardes par devers toi, elle croîtra et porteras ses fruits, à moins que tu ne la détruises au prix d'une souffrance cruelle.

 

("La Lumière sur le Sentier" de Mabel Collins - Note 1 - Editions Adyar)

27/04/2011

Pensée du Jour...

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On est reçu

selon l'habit,

et reconduit

selon l'esprit.

 

(Proverbe russe)

26/04/2011

Demain l'ordinateur quantique...



24/04/2011

Pensée du Jour...

 

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Le coeur ignore

le prix du lien

d'amitié lorsque

cette amitié

est heureuse.

 

(Abu Shakour - poète persan)

23/04/2011

L'avenir du cerveau & des ordis.... (5)

ROBOTSAPIENS... Suite &Fin

Un document tout à fait exceptionnel dont la diffusion fut sur Arte, c'est avec celui-ci (voir ci-dessus) le dernier numéro. Je vous invite à le découvrir... Arte est indispensable pour ce genre de reportage internet et mon blog font le lien vers un univers intéressant d'un possible futur inquiétant... Note de Franck.

22/04/2011

Proses des ivresses... (4)

 

 

 

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  Des Peaux-Rouges criards les avaient pris pour cibles, les ayant cloués nus aux poteaux de couleurs. Ces indigènes avaient le sang chaud et de leurs beaux yeux, ils déchiffraient l’univers. On pouvait voir des atomes attirés comme des amants l’un vers l’autre ;  des anges sans sexe naviguer vers des imprégnations karmiques ; des blés blonds (comme sur la terre) à  végéter dans la sagesse innée des aspirations des Dieux. De là, les tambourins de la troisième lune épousaient de leur présence un corps céleste échappé des trous noirs. Les cerveaux, ici, étaient tous connectés aux cycles des existences, naturellement et sans contraintes, libérés par le naturel encéphale d’un clair-obscur. Rien ne présageait que l’espace entier ne pouvait combler la main généreuse du maître, seul l’intérieur d’une molécule voyait la présence intrinsèque d’un divin buveur de sang pur. Le plein éveil d’un soleil au zénith n’offrait qu’un mince filet lumineux, et de manière générale il envoyait ce mince filet, sans état d’âme, à l’obscurcissement d’une voix éraillée par le chant des planètes. D’où, dans ce lieu, la grande importance d’apporter son petit-déjeuner pour voir tout ça, une simple vue était libératrice de tous les états intermédiaires de ces réalités de clarification. Les excitations de la masse corporelle n’avaient là, pas d'usage, si ce n’est de précéder la mort et de la rendre singulière. La vie future ayant vu ce passage étroit que laissait la mort déposa sa source scripturaire faisant autorité avec la loi qui régissait les fonctions organiques du système de l’univers. Dans l’immédiateté, je m'offris une chaise pour reposer ma tête toute sonore de vos derniers baisers. Décrire métaphoriquement ce que ressentait le défunt après le trépas fut bénéfique à ma conscience, légère comme l’air ambiant qui parfumait ce paradis répandu. L’essentiel nécessitait de pouvoir décrire l’atmosphère que dégageait cet endroit mystique qui engendrait une telle dévotion d’attachement mutuel, et je me considérais, être, comme la seule personne à appartenir aux forces du désir de concupiscence et d’affection, ce qui me donna l’envie de déposer mon âme au pied de la matrice qui avait fait ce monde comme une goutte essentielle d’une transmission de pensée de ma propre mère. Je n'avais toujours pas compris pourquoi des Peaux-Rouges criards les avaient cloués nus aux poteaux de couleurs, alors que ceux-ci savaient voir les choses.

 

 

(Chemins escarpés - Franck Roy)