30/06/2016
Pensée du Jour...
Dans la nature, tout a toujours une raison.
Si tu comprends cette raison, tu n'as plus besoin de l'expérience.
Léonard De Vinci
05:02 Publié dans Philosophie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : de vinci, pensée, nature, raison, comprendre, expérience, philosophe, peintre, italien, réflexion, savoir, connaître
11/03/2016
La Gratitude...
Des exemples
Je suis reconnaissant à mon père du grand respect qu'il a toujours eu à mon égard. C'est en partie de lui que je tiens le courage de me respecter dont je fais preuve aujourd'hui.
Ces gens ont été d'une générosité inouïe à mon égard alors que rien ne les y obligeait. J'ai énormément de gratitude à leur égard et je voudrais leur rendre la pareille.
Qu'est-ce que la reconnaissance ?
Être reconnaissant c'est reconnaître que l'on est redevable à un tiers qui nous a procuré un bienfait. La reconnaissance est une opération de l'esprit: c'est une évaluation. Cette appréciation est toujours accompagnée d'une certaine dose de contentement.
La reconnaissance suscite parfois de l'affection. Le bienfait reçu de cette personne est si précieux à nos yeux qu'on aime cette personne de nous l'avoir procuré.
La reconnaissance implique toujours un mouvement pour souligner l'importance de ce qu'on a reçu. C'est une expérience qui génère de la générosité. Dans certains cas, on veut remercier celui qui nous a donné: "j'ai un grand respect pour mon père et j'aimerais lui faire des faveurs en reconnaissance de ce qu'il m'a apporté". Dans d'autres cas, on veut faire bénéficier d'autres de la chance qu'on a eue: "je me trouve privilégiée d'avoir eu la chance d'étudier et je désire donner aux jeunes des opportunités comparables à celles que j'ai connues".
Reconnaissance et gratitude
La gratitude est aussi une forme de reconnaissance à l'égard d'une personne vis-à-vis de laquelle on se sent obligé. Il y a dans la gratitude une impression d'obligation. L'exemple #2 illustre bien cette distinction d'avec la reconnaissance (exemple #1). Je considère comme normal que mon père se soit comporté comme un bon père, bien que je me trouve privilégié. Je ne suis pas "obligé" à son égard. Par contre, les personnes qui m'ont hébergée, elles, n'avaient aucune obligation de le faire avec tant de générosité. Avec elles j'ai l'impression d'être en dette.
À quoi sert la reconnaissance ?
L'idée de privilège
L'expérience de reconnaissance met en évidence un apport que l'on considère précieux. Elle implique toujours un tiers, qu'on tient pour responsable de cet apport. Elle peut susciter une gamme d'émotions.
Pour que l'expérience de reconnaissance soit complète, il faut l'exprimer à la personne concernée. Une telle expression, de manière ouverte et directe donne souvent une impression de plénitude. C'est une occasion de mettre en lumière des liens importants qu'on a gardés jusqu'ici plus ou moins dissimulés. Cela permet habituellement un rapprochement affectif entre les personnes concernées.
Par contre, la personne qui fait des faveurs sans jamais exprimer directement sa reconnaissance reste dans une impasse. Elle ne peut atteindre par ce moyen l'équilibre recherché. C'est ce qui explique la multiplication des tentatives et leur insuccès caractéristique.
Reconnaissance et regrets
Lorsqu'on ne s'est pas donné l'opportunité d'exprimer et de tenir compte suffisamment de sa reconnaissance on éprouve généralement du regret. On se sent en déséquilibre face à la personne dont on est tributaire. On regrette aussi parfois qu'il soit trop tard pour la lui manifester concrètement. On demeure donc avec l'impression d'une expérience incomplète. Il s'agit d'une expérience qui a été partagée dans une première partie, lorsqu'on a reçu. Mais elle ne l'est pas dans un deuxième temps, lorsqu'on réalise toute l'importance de ce qu'on a reçu. Dans le cas de la reconnaissance le besoin de montrer son appréciation n'est pas un devoir, mais bien un élan de l'intérieur.
L'expression de la gratitude
Il y a une certaine subtilité dans la différence entre la reconnaissance et la gratitude. Elle se manifeste aussi dans la nécessité d'expression ou de réaction. Ainsi, on a l'impulsion d'exprimer sa reconnaissance pour compléter cette expérience. Dans le cas de la gratitude, c'est différent: on a besoin de dédommager ou de compenser pour rétablir l'équilibre. C'est comme si dans le premier cas on se devait à soi-même d'être expressif alors que dans le cas de la gratitude on "doit quelque chose" pour avoir une impression d'équité.
05:00 Publié dans culture | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : gratitude, cri, coeur, merci, bienveillance, expérience, partage, réflexion, comprendre, savoir, connaître
19/11/2015
Les Anges... (4)
L'ange gardien Mumiah
Mumiah symbolise la révélation et la persévérance.
Il offre sa protection dans les opérations mystérieuses et secrètes et accorde la victoire et la possibilité de mener à bon port les expériences. Il permet de remplir sa vie de nombreuses réalisations. Il pousse à reconnaître les vraies valeurs. Il combat la timidité et toute forme de dépression. Il protège les thérapeutes naturels, les médecins orientaux et les magnétiseurs. Il insuffle aux êtres de nombreux secrets qui apportent le bonheur. Il confère un don de communication avec le monde spirituel.
Le natif est altruiste, réceptif, imaginatif. Le natif développe une grande capacité émotionnelle et très enrichissante pour entretenir d'excellentes relations humaines. Son imagination fertile et féconde lui fait entrevoir maintes possibilités et anticiper parfaitement les événements. Il obtient la reconnaissance par la médecine, il connaît la célébrité par ses guérisons merveilleuses. Son monde intérieur fait de lui un être réceptif et toujours en éveil.
à suivre...
05:00 Publié dans Personnage | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : mumiah, ange, révélation, persévérance, protection, expérience, capacités, altruiste, réceptif, imaginatif, éveil, réflexion, comprendre, savoir, connaître
12/05/2015
Vers la sobriété heureuse...(12)
Une expérience de "sobriété heureuse" :
Notre vie est régie par un souci de sobriété, de vigilance. Elle suppose la tempérance et demande maîtrise de soi, autolimitation, restriction volontaire de nos habitudes de consommation d'aliments et de ressources naturelles. Ces restrictions sont la porte d'accès à la grande joie qui habite notre vie, joie qui découle de la libération - progressive, laborieuse, et toujours inachevée - de notre désir de jouissance égoïste.
Dans la mesure où nous renonçons à toutes ces tendances égoïstes, nous devenons capables de percevoir l'harmonie et la création et d'éprouver de l'émerveillement devant la beauté de l'univers. Si dans le plus intime de notre être, nous sommes mus par l'amour, les bons choix nous deviennent spontanés, nous devenons des êtres unifiés. Et c'est à ce moment-là que les renoncements deviennent accès à une plénitude, et que la sobriété devient véritablement heureuse, dans toute la force du terme.
Les moniales de Solam.
(Extrait de "Vers la Sobriété Heureuse" de Pierre Rabhi - Ed. "Actes Sud" - 2010)
Suite & Fin.
05:00 Publié dans Littérature | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : rabhi, sobriété, heureuse, écrivain, philosophe, sagesse, vie, planète, expérience, mode de vie, modèle, société, réflexion, comprendre, savoir, connaître, apprendre, livre, libération, choix, beauté, amour
02/05/2015
Le livre du voyage...
05:00 Publié dans culture | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : livre audio, voyage, expérience, parcours, chemin, voix, initiatique, réflexion, weber, comprendre, savoir, connaître, philosophie
12/04/2012
Pensée du Jour...
L'expérience est une lanterne que l'on porte
dans le dos
et qui n'éclaire que le chemin parcouru.
(Confucius - philosophe chinois)
04:05 Publié dans Philosophie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : pensée, philosophe, philosophie, confucius, chinois, réflexion, expérience, lanterne
22/04/2011
Proses des ivresses... (4)
Des Peaux-Rouges criards les avaient pris pour cibles, les ayant cloués nus aux poteaux de couleurs. Ces indigènes avaient le sang chaud et de leurs beaux yeux, ils déchiffraient l’univers. On pouvait voir des atomes attirés comme des amants l’un vers l’autre ; des anges sans sexe naviguer vers des imprégnations karmiques ; des blés blonds (comme sur la terre) à végéter dans la sagesse innée des aspirations des Dieux. De là, les tambourins de la troisième lune épousaient de leur présence un corps céleste échappé des trous noirs. Les cerveaux, ici, étaient tous connectés aux cycles des existences, naturellement et sans contraintes, libérés par le naturel encéphale d’un clair-obscur. Rien ne présageait que l’espace entier ne pouvait combler la main généreuse du maître, seul l’intérieur d’une molécule voyait la présence intrinsèque d’un divin buveur de sang pur. Le plein éveil d’un soleil au zénith n’offrait qu’un mince filet lumineux, et de manière générale il envoyait ce mince filet, sans état d’âme, à l’obscurcissement d’une voix éraillée par le chant des planètes. D’où, dans ce lieu, la grande importance d’apporter son petit-déjeuner pour voir tout ça, une simple vue était libératrice de tous les états intermédiaires de ces réalités de clarification. Les excitations de la masse corporelle n’avaient là, pas d'usage, si ce n’est de précéder la mort et de la rendre singulière. La vie future ayant vu ce passage étroit que laissait la mort déposa sa source scripturaire faisant autorité avec la loi qui régissait les fonctions organiques du système de l’univers. Dans l’immédiateté, je m'offris une chaise pour reposer ma tête toute sonore de vos derniers baisers. Décrire métaphoriquement ce que ressentait le défunt après le trépas fut bénéfique à ma conscience, légère comme l’air ambiant qui parfumait ce paradis répandu. L’essentiel nécessitait de pouvoir décrire l’atmosphère que dégageait cet endroit mystique qui engendrait une telle dévotion d’attachement mutuel, et je me considérais, être, comme la seule personne à appartenir aux forces du désir de concupiscence et d’affection, ce qui me donna l’envie de déposer mon âme au pied de la matrice qui avait fait ce monde comme une goutte essentielle d’une transmission de pensée de ma propre mère. Je n'avais toujours pas compris pourquoi des Peaux-Rouges criards les avaient cloués nus aux poteaux de couleurs, alors que ceux-ci savaient voir les choses.
(Chemins escarpés - Franck Roy)
04:05 Publié dans Littérature | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : littérature, expérience, roy, ivresses, prose, réflexion, poésie