Allez les yeux invisibles vers le beau.

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31/07/2013

Pensée du Jour...

Unknown.jpegAucun homme n'a reçu de la nature le droit de commander les autres.


Denis Diderot

29/07/2013

Poème du jour...

images-1.jpegDans la nuit il y a naturellement les sept merveilles
du monde et la grandeur et le tragique et le charme.
Les forêts s'y heurtent confusément
avec des créatures de légende cachées dans les fourrés.
Il y a toi.

Dans la nuit il y a le pas du promeneur
et celui de l'assassin et celui du sergent de ville
et la lumière du réverbère
et celle de la lanterne du chiffonnier.
Il y a toi.

Dans la nuit passent les trains et les bateaux
et le mirage des pays où il fait jour.
Les derniers souffles du crépuscule
et les premiers frissons de l'aube.
Il y a toi.

Un air de piano, un éclat de voix.
Une porte claque. Une horloge.
Et pas seulement les êtres et les choses et les bruits matériels.
Mais encore moi qui me poursuis ou sans cesse me dépasse.
Il y a toi l'immolée, toi que j'attends.

Parfois d'étranges figures naissent
à l'instant du sommeil et disparaissent.
Quand je ferme les yeux,
des floraisons phosphorescentes apparaissent
et se fanent et renaissent comme des feux d'artifice charnus.
Des pays inconnus que je parcours en compagnie de créatures.
Il y a toi sans doute, ô belle et discrète espionne.

Et l'âme palpable de l'étendue.
Et les parfums du ciel et des étoiles
et le chant du coq d'il y a 2,000 ans
et le cri du paon dans des parcs en flamme et des baisers.

Des mains qui se serrent sinistrement dans une lumière blafarde
et des essieux qui grincent sur des routes médusantes.
Il y a toi sans doute que je ne connais pas,
que je connais au contraire.

Mais qui, présente dans mes rêves,
t'obstines à s'y laisser deviner sans y paraître.
Toi qui restes insaisissable
dans la réalité et dans le rêve.

Toi qui m'appartiens de par ma volonté
de te posséder en illusion
mais qui n'approches ton visage du mien
que mes yeux clos aussi bien au rêve qu'à la réalité.

Toi qu'en dépit d'un rhétorique facile
où le flot meurt sur les plages,
où la corneille vole dans des usines en ruines,
où le bois pourrit en craquant sous un soleil de plomb.

Toi qui es à la base de mes rêves
et qui secoues mon esprit plein de métamorphoses
et qui me laisses ton gant quand je baise ta main.
Dans la nuit il y a les étoiles
et le mouvement ténébreux de la mer,
des fleuves, des forêts, des villes, des herbes,
des poumons de millions et millions d'êtres.

Dans la nuit il y a les merveilles du mondes.
Dans la nuit il n'y a pas d'anges gardiens
mais il y a le sommeil.
Dans la nuit il y a toi.

Dans le jour aussi.



Robert Desnos

28/07/2013

Chemins escarpés... (16)

 

De la colère du monde naîtra, la beauté des choses, comme certitudes de l’existence comme dernier rempart de nos espérances. De l’attribut symbolique des choses émanera les mois lunaires : je veux dire par là, que l’espace sans nuages sera ce rare moment privilégié où l’on pourra voir le ciel étinceler et se renouveler à nos vœux les plus sincères. Ainsi de cette posture, des signes avant-coureurs dédommageront les esprits les plus malsains de leurs noirceurs. Les espérances les plus folles diviseront les âmes d’une silhouette projetée dans le cosmos qui se situera dans l’immédiateté d’un bien-être sécurisant, apothéoses de la beauté sur la noirceur des choses (prochain thème abordé après celui-ci) dont une fleur fera jaillir de son pistil le plus beau des sourires. Car pour moi, c’est dans le sourire que naissent les plus belles fleurs. Car une fleur, pour moi, est un sourire que nous offre la nature !

 


Ainsi ce termine le premier thème "La Beauté des Choses" de ce triptyque, le thème prochain est "La Noirceur des Choses".... Puis il y aura "La Profondeur des Choses" qui concluera ce recueil.

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 1

 

LA BEAUTE DES CHOSES (1)

                                          

 

Notes sur : « La Beauté des choses »... C’est bien en nous qu’elle existe. C’est bien en nous qu’elle subsiste. C’est bien en nous qu’elle se révèle. C’est bien en nous qu’elle demeure. C’est bien en nous qu’elle nous passionne...

« La Noirceur des Choses » est dans le néant de nos cœurs, mais c’est dans le néant de ces cœurs qu’elle fait naître « La Beauté des Choses »…


(1) Sur le thème de "La Beauté des Choses" de mon blog vous n'avez pas l'intégralité des textes.


 (Poème inédit de Pôl Kraly alias Franck Roy in "Chemins escarpés" à paraître)


à suivre... "La Noirceur des Choses".



27/07/2013

L'utilité du Papillon...

Les papillons font partie des insectes pollinisateurs qui jouent un rôle important dans la survie des plantes, car ils assurent le transport du pollen d'une fleur à l'autre. Or pour multiplier la présence des papillons dans notre environnement, il faut les aider à trouver un endroit où ils se sentent bien. Ils fuient les jardins traités aux pesticides et aux herbicides et privilégient les jardins écologiques. Si l'on souhaite contribuer à la protection de l'environnement et garantir le biodiversité des plantes, il est possible d'aménager son jardin en refuge à papillons.

images-1.jpegComment aménager son jardin pour attirer les papillons?

Pour que les papillons se plaisent dans un jardin, il est essentiel que celui-ci soit orienté au soleil. Les papillons apprécient la chaleur et un jardin aménagé d'une rocaille ou d'un muret de pierres leur conviendra pour y retrouver les températures clémentes du soleil. Il ne faut pas négliger un apport en eau, et une simple coupelle suffira pour les hydrater. Si l'on souhaite accueillir de nombreuses espèces de papillons, on sélectionnera un vaste champ de plantes et on les diversifiera le plus possible. En Europe, on dénombre plus de 8000 espèces différentes et plus de 160.000 sur la planète. Certains papillons privilégieront les plantes sauvages tels que les pissenlits, les chardons ou les orties, d'où l'intérêt de ne pas tout désherber, et d'autres affectionneront nos légumes de jardin comme la carotte, le fenouil ou encore l'aneth. Les spécialistes recommandent de planter des plantes aromatiques et des fleurs aux couleurs vives pour attirer beaucoup de papillons. L'idéal est de mettre en place dans son jardin une petite prairie très simple à réaliser puisqu'il suffit de semer un mélange de graines de fleurs sauvages dont on trouve des sachets vendus en jardinerie. Ce geste écologique ne satisfera pas seulement les papillons mais aussi le propriétaire du jardin qui pourra admirer au printemps le tapis fleuri derrière les fenêtres de son habitation.

26/07/2013

Poème du jour...

images-1.jpegSi l'on s'échoue sur le Banc de la Pensée

Qu'en est-il en Mer ?

Le seul Vaisseau que l'on évite

Est sûr - la Simplicité -

 

(Poème de Emily Dickinson - extrait de "Quatrains" - Ed. Poésie/Gallimard  - 2011)

25/07/2013

Les grands auteurs... (5)

écrivain,sartre,philosophe,nausée,réfexion,savoir,comprendre,extrait, roman« (...) La bonne allume les lampes : il est à peine deux heures, mais le ciel est tout noir, elle n'y voit plus assez pour coudre. Douce lumière ; les gens sont dans les maisons, ils ont allumé aussi, sans doute. Ils lisent, ils regardent le ciel par la fenêtre. Pour eux... c'est autre chose. Ils ont vieilli autrement. Ils vivent au milieu des legs, des cadeaux et chacun de leurs meubles est un souvenir. Pendulettes, médailles, portraits, coquillages, presse-papiers, paravents, châles. Ils ont des armoires pleines de bouteilles, d'étoffes, de vieux vêtements, de journaux ; ils ont tout gardé. Le passé, c'est un luxe de propriétaire. 
Où donc conserverais-je le mien ? On ne met pas son passé dans sa poche ; il faut avoir une maison pour l'y ranger. Je ne possède que mon corps ; un homme tout seul, avec son seul corps, ne peut pas arrêter les souvenirs ; ils lui passent au travers. Je ne devrais pas me plaindre : je n'ai voulu qu'être libre.(...) » 

« C'est par paresse, je suppose, que le monde se ressemble d'un jour à l'autre. Aujourd'hui, il avait l'air de vouloir changer. Et alors tout, tout pouvait arriver. » 

« Je pris ma plume et j'essayai de me remettre au travail ; j'en avais par-dessus la tête, de ces réflexions sur le passé, sur le présent, sur le monde. Je ne demandais qu'une chose : qu'on me laisse tranquillement achever mon livre. 
Mais comme mes regards tombaient sur le bloc de feuilles blanches, je fus saisi par son aspect et je restai, la plume en l'air, à contempler ce papier éblouissant : comme il était dur et voyant, comme il était présent. Il n'y avait rien en lui que du présent. Les lettres que je venais d'y tracer n'étaient pas encore sèches et déjà elles ne m'appartenaient plus. 
« On avait pris soin de répandre les bruits les plus sinistres... » 
Cette phrase, je l'avais pensée, elle avait d'abord été un peu de moi-même. A présent, elle s'était gravée dans le papier, elle faisait bloc contre moi. Je ne la reconnaissais plus. Je ne pouvais même plus la repenser. Elle était là, en face de moi ; en vain y aurais-je cherché une marque d'origine. N'importe qui d'autre avait pu l'écrire. Mais moi, moi je n'étais pas sûr de l'avoir écrite. Les lettres, maintenant, ne brillaient plus, elles étaient sèches. Cela aussi avait disparu : il ne restait plus rien de leur éphémère éclat. 
Je jetais un regard anxieux autour de moi : du présent, rien d'autre que du présent. Des meubles légers et solides, encroûtés dans leur présent, une table, un lit, une armoire à glace – et moi-même. La vraie nature du présent se dévoilait : il était ce qui existe, et tout ce qui n'étais pas présent n'existait pas. Le passé n'existait pas. Pas du tout. Ni dans les choses, ni même dans ma pensée. Certes, depuis longtemps, j'avais compris que le mien m'avait échappé. Mais je croyais, jusqu'alors, qu'il s'était simplement retiré hors de ma portée. Pour moi le passé n'était qu'une mise à la retraite : c'était une autre manière d'exister, un état de vacance et d'inaction ; chaque événement, quand son rôle avait pris fin, se rangeait sagement, de lui-même, dans une boîte et devenait événement honoraire : tant on a de la peine à imaginer le néant. Maintenant, je savais : les choses sont tout entières ce qu'elles paraissent – et derrières elles... il n'y a rien. » 

« Mais devant cette grosse patte rugueuse, ni l'ignorance ni le savoir n'avaient d'importance : le monde des explications et des raisons n'est pas celui de l'existence. » 

« Exister, c'est être là, simplement ; les existants apparaissent, se laissent rencontrer, mais on ne peut jamais les déduire. Il y a des gens, je crois, qui ont compris ça. Seulement ils ont essayé de surmonter cette contingence en inventant un être nécessaire et cause de soi. Or aucun être nécessaire ne peut expliquer l'existence : la contingence n'est pas un faux-semblant, une apparence qu'on peut dissiper ; c'est l'absolu, par conséquent la gratuité parfaite. Tout est gratuit, ce jardin, cette ville et moi-même. Quand il arrive qu'on s'en rende compte, ça vous tourne le coeur et tout se met à flotter, comme l'autre soir, au Rendez-vous des Cheminots : voilà la Nausée ; voilà ce que les Salauds – ceux du Coteau Vert et les autres – essaient de se cacher avec leur idée de droit. Mais quel pauvre mensonge : personne n'a le droit ; ils sont entièrement gratuits, comme les autres hommes, ils n'arrivent pas à ne pas se sentir de trop. Et en eux-mêmes, secrètement, ils sont trop, c'est-à-dire amorphes et vagues, tristes. » 

« L'existence n'est pas quelque chose qui se laisse penser de loin : il faut que ça vous envahisse brusquement, que ça arrête sur vous, que ça pèse lourd sur votre coeur comme une grosse bête immobile – ou alors il n'y a plus rien du tout. » 

« Tout existant naît sans raison, se prolonge par faiblesse et meurt par rencontre. Je me laissai aller en arrière et je fermai les paupières. Mais les images, aussitôt alertées, bondirent et vinrent remplir d'existences mes yeux clos : l'existence est un plein que l'homme ne peut quitter. »


(Extrait de "La Nausée" de Jean-Paul Sartre)

24/07/2013

Astuces Feng shui... (29)

Gardez à l'esprit les cinq éléments :

 

5-elements.jpgLorsque vous pratiquez le Feng shui, c'est réellement important de garder à l'esprit les cinq éléments et leurs trois cycles d'interaction - en dernière analyse, ce sont les cinq éléments qui vous aideront à déterminer la compatibilité de votre espace. En réunissant les éléments, l'harmonie des formes, les éclairages, des couleurs et des matières sera achevée, ce qui génèrera une bonne ambiance  Feng shui.

 

(Extrait de "365 astuces Feng sui" de Lillian Too - Guy Trédaniel Editeur - 2006)

à suivre...