05/03/2016
Conte... (1)
Ammamellen avait une sœur et, toutes les fois qu'elle mettait au monde un garçon, il le tuait.
Les choses se passèrent ainsi jusqu'à ce qu'un jour, ayant accouché en même temps que sa servante, la sœur d'Ammamellen lui donna son fils et prit avec elle l'enfant de cette dernière.
Ammamellen vint, saisit cet enfant et le tua. Le fils de la femme libre resta chez la servante ; il grandit et devint homme.
Il s'appelait Élias.
Il n'est rien qu'Ammamellen, qui n'était pas dupe de la supercherie, ne tentât pour attirer Élias dans un piège et le tuer. Mais le garçon était plus rusé que lui et il ne put accomplir ses projets de meurtre.
Un jour, Élias se rendit chez Ammamellen ; il avait très soif et Ammamellen tenait secret le lieu où l'on trouvait de l'eau dans la montagne. Le sol de la montagne était de roche dure et ne conservait pas l'empreinte des pieds.
Ammamellen allait la nuit avec ses serviteurs faire boire les troupeaux et rentrait pendant que tout le monde dormait encore.
Élias prit alors les souliers des serviteurs et les enduisit de graisse.
Le lendemain, il suivit leurs traces. Là où les souliers avaient touché le rocher, ils avaient laissé de la graisse. Le garçon put ainsi arriver jusqu'à l'eau.
Ammamellen l'avait vu et le suivait.
à suivre...
07:58 Publié dans Littérature | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : conte, histoire, récit, attendre, songes, réflexion, comprendre, savoir, connaître
04/03/2016
Vivre sa divinité intérieure...
05:00 Publié dans société | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : tistrya, divinité, intérieur, conscience, âme, planète, monde, vivre, réflexion, comprendre, savoir, connaître
03/03/2016
Toute conscience est conscience de quelque chose...
La conscience intentionelle
“Toute conscience est conscience de quelque chose” car il n'y a pas de pensée de "rien" = la conscience "contient" toujours des objets = Toute conscience, toute pensée contient un cogitatum
la conscience n’est pas réduite à "je pense"
la conscience ne se réduit jamais à une conscience pure de tout contenu, elle est toujours conscience de quelque chose, visée de quelque chose qui se
distingue d’elle, d’un objet. Cette caractéristique de la conscience s’appelle l’intentionnalité de la conscience.
Edmund Husserl (1859-1938)
“de” : préposition de mouvement, être en relation avec quelque chose
I- Rappel de la définition : singulier/particulier
II- Généralisation
III- Universalisation
On a toujours conscience (avant, pendant, après) de quelque chose.
Même si un objet n’existe pas on en a quand même conscience.
Que le monde existe ou pas la conscience est conscience de…
—> La conscience a une dynamique mais elle vise aussi avec une intention.
=> Deux consciences en relation entrent en conflit et cela sera même un conflit à mort
Dire “je”, sujet, c’est-à-dire qu’il y a une relation avec un objet, mais Descartes ne l’a pas vu.
—> A chaque cogito il y a un cogitatum
toute conscience réfléchie fonctionne comme cela.
|—> Tournée vers l’extérieur
si je suis sujet c’est que je suis relation
La conscience n'est pas passive, elle est active, elle est consciente des objets qu'elle vise
—> C’est l’essence de la conscience : Elle est relation, intention
Conscience : “La pensée est un domaine dans lequel le moi est maître chez lui. Là ou il y a l’âme, il y a la pensée et conscience de soi” Descartes
(Husserl, Alain, Kant, Socrate, Sartre,…)
Non-Conscience : “Le moi n’est plus maître dans sa propre maison” Freud
Conscience : On se rend compte des choses, maître de la nature mais aussi maître de soi-même
Si on a pas conscience on ne peut pas rendre compte des choses à l’extérieur de nous et en nous, nous ne contrôlons rien.
—> On a l’impression mais c’est l’inconscient qui nous contrôle
05:00 Publié dans Philosophie | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : husserl, philosophe, conscience, intentionnalité, objet, chose, penser, relation, réflexion, comprendre, savoir, connaître
02/03/2016
La Gentillesse...
Vendredi 13 novembre, c’est la Journée Internationale de la Gentillesse. Une initiative anglo-saxonne reprise en France depuis quelques années. C’est une journée dédiée à la gentillesse au sens large, à la bonté, à la bienveillance, à la politesse et à la solidarité. Alors à cette occasion, pourquoi ne pas revenir à l’essentiel, aux choses simples qui font le bonheur autour de soi ?
Une journée entière a été dédiée à la gentillesse. Mais cette journée, c’est aussi l’occasion de se rappeler ce qui devrait être valable toute l’année. Chacun des 365 jours. Parce que les valeurs de solidarité ou d’empathie font que la vie est plus douce et qu’on est capable de vivre ensemble, au travail, en famille, entre amis ou voisins, dans une ambiance chaleureuse.
Comme le relate le magazine Psychologies, des études ont montré les effets bénéfiques de la gentillesse sur notre organisme, et pas seulement moralement. On retiendra plusieurs choses :
-pardonner est bon pour le cœur : les émotions négatives sont corrélées à une élévation du rythme cardiaque et de la pression artérielle.
-la gentillesse amène à la gentillesse : plus on fait preuve de gentillesse, plus le degré d’altruisme augmente.
-le bénévolat rend moins dépressif : les personnes ayant des activités bénévoles seraient moins dépressives et moins touchées par Alzheimer.
Dans notre quotidien, nous pouvons tous faire des petits gestes, à notre échelle, pour propager un peu de gentillesse. Un petit mot bienveillant à la femme de ménage qui est là pour nettoyer vos bureaux avant votre arrivée ou pour le livreur qui vous apporte un colis. Un sourire accompagné d’un « bon courage » à la caissière qui passe vos produits, ou à cet homme qui ramasse vos poubelles.
Parce que recevoir dès le matin un sourire, un petit mot, un échange humain… Cela aide à passer la journée. Le 13 novembre, mais aussi toutes les autres.
05:00 Publié dans société | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : gentillesse, qualité, amour, amicalement, volonté, philosophie, valeurs, vivre, ensemble, réflexion, comprendre, savoir, connaître
01/03/2016
Pensée zen... (3)
S'oublier soi-même, c'est d'être
inondé par la lumière qui se trouve
dans l'univers.
Et être inondé par la lumière de
l'univers, c'est abandonner son
corps et son esprit.
Dôgen
à suivre...
05:00 Publié dans Philosophie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : dôgen, philosophe, lumière, s'oublier, inondé, univers, corps, esprit, réflexion, comprendre, savoir, connaître