Allez les yeux invisibles vers le beau.

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18/05/2010

La petite note de Franck ... (18)

 

images.jpegFredéric Lenoir anime une émission sur France culture qui s'intitule "LES RACINES DU CIEL", émission sur les religions, et auteur lui-même.

Je vous conseille d'écouter son interview avec Philippe Cornu lors d'une rencontre radiophonique sur le livre de celui-ci : " LE LIVRE DES MORTS TIBETAIN". Une heure de délice sur Le Bardo, l'après-mort, où l'on découvre ce que le bouddhisme nous enseigne sur nous-mêmes ! Je vous demande de CLIQUEZ ICI ... vous en saurez plus sur le Bouddhisme, "une religion" qui nous fait découvrir !

 

(Rendez-vous pour une nouvelle... note de Franck)

06/04/2010

La petite note de Franck ... (17)

 

images.jpegSommes-nous génétiquement compatibles ?

Ce soir-là, les yeux rivés sur la TV, je tombai sur une curieuse émission d'Arte, malheureusement elle était déjà entamée, l'homme et la femme ne sont pas faits pour vivre ensemble (je résume).

Génétiquement pas pareil semblait dire le contenu, du fait de leurs chromosomes, XY pour l'homme et XX pour la femme. Des chercheurs émettent l'hypothèse selon laquelle il existe une évaluation de distance entre l'ADN de l'homme et de la femme. Alors que le génome humain est totalement décrypté, il s'avère que 300 gènes séparent la fille du garçon, soit 1 % de leur patrimoine héréditaire. L'écart peut paraître minime, mais selon les chercheurs, il est presque aussi grand que celui qui séparent le genre humain des grands singes, soit 1,5 %. Il y aurait donc autant de distance, génétiquement parlant, entre la femme et l'homme qu'entre les primates et Homo sapiens.

La génétique nous révèle aussi, récemment que contrairement à ce que nous raconte la Genèse, la femme est apparue la première, 84 000 ans que l'homme émerge en quelque sorte de ses chromosomes. Grâce à la méthode de "l'horloge moléculaire", qui permet de remonter le temps en analysant les variations de l'ADN.

Pour conclure, certains généticiens estiment et prédisent que le chromosome mâle est appelé à disparaître, et que tous les les hommes seront stériles d'ici (quand même) des milliers d'années (1).

(1) Enquête du magazine l'Express sur l'homme et la femme "Les mystères de la différence", Octobre 2005.

(Rendez-vous pour une nouvelle petite... de Franck)

26/03/2010

L'amour est dans l'atome


L'amour est dans l'atome

25/03/2010

L'Amour dans le Banquet de Platon

 

Unknown.jpegL'AMOUR DANS LE BANQUET

 

Le Banquet nous offre une autre explication de l'amour, Diotime, qui représente Platon lui-même, le définit la génération dans la beauté, et le rattache au désir d'immortalité qui travaille tous les êtres vivants. L'homme veut se survivre à lui-même, et tous les travaux des ambitieux et des artistes ont pour but l'immortalité ; mais leurs efforts ne perpétuent que leur nom, tandis que l'amour perpétue l'homme lui-même dans ses enfants. Voilà pourquoi c'est un sentiment universel, qui gouverne non seulement les hommes, mais tous les êtres vivants. Cette explication de l'irrésistible instinct qui porte les sexes l'un vers l'autre est certainement ce que l'on a trouvé jusqu'ici de plus juste et de plus profond sur ce sujet.

Mais Platon va plus loin. Il prétend que la génération charnelle n'est que le premier degré de l'amour, et qu'une âme bien née doit s'élever de l'amour des corps à l'amour des âmes, puis à l'amour des sciences, pour aboutir à l'amour de la beauté absolue, théorie fameuse, puis égale en célébrité celle du Phèdre, mais plus brillante que solide. Elle repose en effet sur la confusion des choses d'un ordre tout à fait différent. L'amour proprement dit, la vertu et la science n'ont pas le même but et ne relèvent pas des mêmes facultés. L'amour est un instinct physique qui vise à la perpétuité de l'espèce ; la vertu relève de la conscience et recherche la perfection individuelle ; enfin la science naît de la curiosité et a pour objet la connaissance. Le fossé qui sépare ces trois choses nous paraît infranchissable. Il n'existait pas pour Platon qui soutient partout que le beau, le bien et le vrai sont inséparables, que tout est bon est beau, et que connaître le bien, c'est le faire. Dès lors l'enthousiasme qu'il ressent pour la beauté lui semble du même ordre que celui que lui inspirent la vertu et la science.

Platon commet une autre confusion quand il prend pour de l'amour ce qui n'en est qu'une déviation maladive. A ses yeux l'amour de la femme est un amour inférieur ; seul, l'amour de l'homme pour l'homme est digne de séduire une âme généreuse, née pour la philosophie. Il est vrai que cet amour doit avoir pour but l'enfantement de la science et de la vertu dans l'âme du bien-aimé. Le manteau de la philosophie sert à couvrir ici de singuliers égarements, et l'on aurait bien de la peine à prendre Platon au sérieux si l'on ne savait combien il est difficile aux meilleurs esprits d'échapper aux erreurs de leur temps *.

(*Il faut noter pourtant que dans le Banquet de Xénophon, Socrate s'élève résolument contre la pédérastie. Il est vraisemblable que Platon, si tendre avec la beauté masculine, prête ici encore ses propres idées à son maître.)

On trouve encore dans le Banquet deux autres explications de l'amour, ce dont il ne faut pas s'étonner, car l'amour est un sentiment complexe, qu'on peut considérer de points de vue divers. Le médecin Eryximaque explique l'harmonie du monde par l'amour, qui est l'union des contraires. Chez les hommes aussi les contraires s'attirent, et c'est leur attrait réciproque qui constitue l'amour humain : c'est parce que l'homme et la femme différent qu'ils sont portés à se rapprocher ; la faiblesse attire la force et de leur union résulte l'harmonie. A cette théorie métaphysique, Aristophane oppose la doctrine contraire du semblable attiré par le semblable. Selon lui, nous ne sommes plus que des moitiés d'homme, et chacun de nous cherche sa moitié pour réformer l'unité primitive. Ainsi, tout en partant d'un principe opposé, la théorie d'Aristophane aboutit à l'unité, comme celle d'Eryximaque, mais elle est moins exacte et moins vraie. L'amour est lent à se former entre des personnes qui se ressemblent, elles s'arrêtent plutôt à l'amitié ; il éclate au contraire subitement et avec violence entre des personnes de caractère opposé. Ce que nous cherchons, entre autres choses, dans l'amour, c'est l'attrait de l'inconnu, et lorsque notre curiosité est satisfaite, notre passion s'émousse et fait place à l'indifférence : c'est ce qui explique l'inconstance, une des misères que l'amour traîne à sa suite.

Malgré la variété des points de vue où Platon s'est placé, il n'a pas épuisé le sujet, qui d'ailleurs va se compliquant avec le progès de la civilisation ; car l'humanité se comporte envers l'amour comme les orateurs du Banquet : elle le pare de toutes les perfections et lui fait hommage de tout ce qu'elle invente et découvre de raffinements et de délicatesses dans le monde du sentiment. Mais son regard pénétrant a démêlé l'essentiel ; il a su discerner dans l'obscurité de l'instinct le but que poursuit la nature et les moyens dont elle se sert pour y conduire les hommes. Ce n'était pas sans raison que Socrate, ou plutôt Platon qui parle, par sa bouche, se vantait d'être savant en amour.

 

(Extrait du Banquet de Platon... suite et fin)

24/03/2010

L'Amour dans le Phèdre de Platon

 

 

Unknown.jpegL'AMOUR DANS LE PHEDRE.

 

Le Banquet n'est pas le seul ouvrage où Platon ait traité de l'amour. La plus grande et la plus belle partie du Phèdre est consacrée à la même question. Platon y distingue deux espèces d'amour, l'amour vulgaire et l'amour honnête. L'amour vulgaire, qui ne vise qu'au plaisir, est égoïste, jaloux, tyrannique ; il ne va jamais sans injures et querelles violentes et il aboutit fatalement à la brouille et à l'abandon. Les deux discours où Lysias et Socrate exposent ces idées sont le commentaire du passage où Pausanias établit l'existence de l'Amour vulgaire, serviteur de l'Aphrodite populaire. L'amour honnête correspond à l'Amour céleste, serviteur de l'Aphrodite céleste. La doctrine est donc la même dans les deux ouvrages ; mais elle est présentée d'une manière différente. Dans le Phèdre, elle est rattachée au système des Idées et de la réminiscence. Les âmes humaines ont jadis suivi le cortège des dieux, lorsqu'ils vont contempler de l'autre côté du ciel le monde des Idées. Mais, entravées dans leur essor par les passions brutales, elles n'ont pu, et pas toutes, que l'entrevoir, pour retomber ensuite sur la terre. Une seule Idée, celle de la Beauté, dont l'éclat resplendit entre toutes les autres, a laissé en elles un souvenir durable ; et toutes les fois qu'ici-bas elles rencontrent quelque objet où brille l'image de la beauté absolue, elles s'élancent vers lui, elles l'aiment, ou plutôt elles aiment la beauté absolue dont il porte le reflet. Cette théorie a séduit les poètes depuis Pétrarque jusqu'à nos jours, et son règne n'est pas fini, parce qu'elle contient une part de vrai. Quand nous recevons le coup de foudre, par exemple, n'est-ce pas l'idéal révélé soudain qui ravit tout notre être ? Il est vrai que nous ne remontons point dans le ciel pour y trouver l'origine de cet idéal : il est en nous, il est notre oeuvre, et voilà pourquoi il diffère en chacun de nous.

 

(extrait du Banquet de Platon)

06/03/2010

Pensée du Jour...

Observe ce que demande ta nature, en tant que la nature est seule à te gouverner ; fais-le et accepte, à moins que ta nature, en tant que tu es un être vivant, ne doive s'en trouver plus mal. Puis il faut observer ce que demande ta nature en tant qu'être vivant, il faut l'accepter, à moins que ta nature, en tant qu'être vivant raisonnable, ne doive s'en trouver plus mal. Mais l'être raisonnable est immédiatement aussi un être politique. Voilà les règles dont tu dois te servir, sans te mêler d'autre chose.

 

(Pensées de Marc Aurèle - Livres VII - XII)

15/02/2010

Pensée du jour...

 

images.jpegLa nature de l"univers a pour fonction de déplacer les êtres qui sont ici pour mettre là-bas, de les transformer, de les enlever d'ici pour les porter là-bas. tout est changement : non pas qu'il y ait à craindre rien de nouveau ; tout est habituel ; et même les répartitions sont égales.

 

(Pensées de Marc Aurèle - Livres VII - XII)