Allez les yeux invisibles vers le beau.

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17/01/2011

Le Prophète... (5)

 

Unknown.jpegEt un homme dit, Parle-nous de la Connaissance de Soi.

Et il répondit, disant :

Vos coeurs connaissent en silence les secrets des jours et des nuits. Mais vos oreilles sont avides des rumeurs de ce que vos coeurs connaissent. Vous voudriez connaître avec des mots ce que vous avez toujours connu en pensée. Vous voudriez toucher avec vos doigts le corps nu de vos rêves.

Et il est bon qu'il en soit ainsi.

Quand elle jaillit, la source qui était cachée dans votre âme aspire à remonter et à courir en murmurant vers la mer ; et le trésor de vos infinies profondeurs veut être révélé à vos yeux. Mais qu'il n'y ait pas de balance pour peser votre trésor inconnu ; et ne fouillez pas dans les profondeurs de votre connaissance avec une perche ou une sonde. Car le moi est une mer infinie et qui ne se laisse pas mesurer.

Ne dites pas, "J'ai trouvé la vérité" mais plutôt, "J'ai trouvé une vérité".

Ne dites pas, "J'ai trouvé le chemin de l'âme". Dites plutôt, "J'ai trouvé l'âme qui passait sur mon chemin". Car l'âme ne va pas en droite ligne, ni ne croît comme un roseau. L'âme s'épanouit, comme un lotus aux pétales innombrables.

 

(Extrait de "Le Prophète" de Khalil Gibran - Ed. Le Livre de Poche)

11/01/2011

Poème du Jour...

 

Unknown.jpegGrande et immense la mer qui

Ramène une à une ses vagues

A la plage pour effacer

Inutiles les pas de l'homme allant ou

N'allant pas vers ce qui sera ou ne sera pas

 

De cette promenade

En solitaire

 

Sans se soucier du temps qui passe,

Au retour peut-être aura-t-il

Bien avant l'heure

La réponse à la question :

Et moi qui suis-je ? un grain de sable ?

 

(Poème de Thierry Piet - extrait de "Terre d'Envol" aux Editions "Echo Optique" - 2010)

 

Vient de paraitre.

01/11/2010

Poème du Jour...

 

Unknown.jpegFIEVRE

 

Fièvre ton sexe est un crabe

Fièvre les chats se nourrissent à tes mamelles vertes

Fièvre la hâte de tes mouvements de reins

L'avidité de tes muqueuses cannibales

L'étreinte de tes tubes qui tressaillent et qui clament

Déchirent mes doigts de cuir

Arrachent mes pistons

Fièvre éponge morte gonflée de mollesse

Ma bouche court le long de ta ligne d'horizon

Voyageuse sans peur sur une mer de frénésie.

 

(Poème de Joyce Mansour)

 

 

12/10/2010

Ce que doivent être les choses... (6)

 

Unknown-6.jpegEt Nyad concluait :

- La grandeur du monde tient dans un sourire. Dans un sourire, le positif fait suggérer à la communauté son pouvoir de persuasion et fait naître le discours. Sa force est de grandir en nous, de nous éveiller aux entités qui peuplent la Terre. L'univers est dans nos consciences. Il faut savoir aller chercher un sourire où il se trouve, c'est là la clé qui nous ouvrira les portes des coeurs pour atteindre l'esprit. Tu vois, je raisonne, le bon sens me guide, je viens de percevoir ton âme, je suis en adéquation avec les êtres et les choses. Je te ressens, le langage a fait le reste.

 

J'avais compris que, moi, Lôl, j'étais né au monde.

 

(Extrait du chapitre 14 de "Ce que doivent être les choses" de Franck Roy/Pays d'herbes)

Suite & fin.